La Poule au Bois Dormant – Jolibois / Heinrich

Les P’tites Poules et moi, c’est une vieille histoire d’amour.  J’en ai d’ailleurs parlé ici, ici, et  ici. Et ailleurs.  Mais je suis tannée de faire des liens.  Du coup, quand Martine, de chez Interforum, m’a spécifié qu’il y avait une dédicace des P’tites Poules, je n’ai pas hésité, comme vous pouvez  vous l’imaginer.

 

Dans ce tome, Carmelito, Carmen et Bellino vont voir leur Coq-Papi qui est crieur en ville.  Ils arrivent dans une magnifique ville médiévale, où tout est différent… et où tout fait très peur à Bellino pour qui les parchemins en peau de mouton n’augurent rien de bon.   À leur arrivée, ils apprennent que la princesse de la ville est endormie depuis 100 ans… et qu’il y a un grand concours pour chevaliers, qui veulent réveiller la princesse à coups de cocorico tonitruants!

 

J’ai encore une fois beaucoup aimé ce tome.  C’est encore une fois plein de références qui plairont aux adultes (ma favorite étant « papy libéré! »… juste y penser et je ris encore) et d’images truffée de détails parfois adorables, parfois hilarants.  Les expressions faciales des personnages valent 100 piastres!

 

Les auteurs jouent encore une fois avec les codes des contes classiques, ma nièce se roulait par terre à la fin tellement elle trouvait ça drôle!  Selon elle, c’est chouette être une princesse.  Elle a adoré deviner ce qui allait arriver à l’aide des images et m’a demandé un « voyage en Moyen-Âge » pour son cadeau de 18 ans.   Je pense qu’elle ne réalise pas que c’est dans p’tit bout de temps et qu’elle a le temps de changer d’idée!

 

Allez… il FAUT lire les P’tites Poules!

Le petit Ivan – Niki Orfanou / Yvan Duque

Encore un excellent album jeunesse… voire même un coup de coeur jeunesse!  Ceux qui me connaissent savent que pour moi, la Russie était un genre de terre promise quand j’étais petite.  Ça me faisait rêver.  Bon, ok, la Russie qui me faisait rêver (pour des raisons de fillette, of course) n’était plus depuis longtemps, mais tout le folklore entourant cet énorme pays m’a toujours fascinée.  Du coup, résister à une réécriture de Baba Yaga?  Impossible!

 

Tout d’abord, l’objet livre, publié chez Le lièvre de Mars, est magnifique.  Collé-cousu, un dos en tissus, un beau papier et ces illustrations, ces illustrations!   Si vous aimez la couverture, vous aimerez le contenu.  Les illustrations rappellent certaines gravures ainsi que les poupées russes, on croirait parfois des collages, les bordures sont souvent travaillées… elles sont ma-gni-fi-ques.  C’est officiel que je suivrai l’illustrateur.

 

L’histoire?  Celle du Petit Ivan, né d’une bûche de tilleul, et qui se laissera un jour berner par la vilaine sorcière Baba Yaga.  Comme souvent, dans les versions de ce conte, il y a les bons et les méchants et une opposition entre le monde réel et le monde merveilleux.  Bon, ici la cabane n’a pas les célèbres pattes de poulet mais tout le reste y est.  J’ai beaucoup, beaucoup aimé!  Et cette collection vaut le coup qu’on s’y intéresse, vu qu’elle a pour mission de rééditer des textes épuisés ou oubliés.  Intéressant, non?

HHhH – Laurent Binet

HHhH, ça signifie « le cerveau d’Himmler s’appelle Heydrich » (Himmlers Hirn heisst Heydrich).  Heydrich, c’est Reinhard Heydrich.  Le bourreau de Prague.  La bête blonde.  Le « protecteur de Bohême-Moravie ».  Le planificateur de la Solution Finale.   Un homme puissant, cruel, pour qui la fin justifie les moyens.  Le 27 mai 1942, il y eut un attentat à Prague.  Deux résistants tchèques (bon, un tchèque et un slovaque) ont attenté à sa vie.  Jan Kubis et Jozef Gabcik étaient résistants et l’auteur souhaite leur rendre hommage par ce récit (il ne faudrait surtout pas dire « roman ») qui le fascine (je dirais même « qui l’obsède » depuis des années).

 

Tiens, comme Binet, je vais raconter ma vie.  Un peu.  La partie de ma vie qui a rapport à ce thème.  J’aime Prague.  J’y suis allée et j’ai pu voir la fameuse église S-Méthode-et-St-Cyrille, criblée de balles.   J’avais donc un peu entendu parler de la fameuse opération Anthropoïd et j’avais lu un peu à ce sujet.  Du coup, quand j’ai vu de quoi il s’agissait, je n’ai pas hésité à lire ce roman.   Laurent Binet a eu beaucoup, beaucoup plus qu’un intérêt de passage pour cet événement historique.  Il l’a fouillé, il a fait des recherches et il a un but : rester fidèle à l’histoire.  Surtout, ne pas faire de littérature.  Des faits.  Seulement des faits.  Et avec ces faits, il parvient à tracer un portrait très attachant des résistants en tout genre.  Il parvient presque à nous faire espérer pour ces personnages, même quand on sait comment l’histoire finit.  Bref, j’ai été extrêmement intéressée par tout l’épisode historique, j’ai été transportée à Prague (et j’ai une envie folle d’y retourner) et on dirait que c’est CERTAIN maintenant que je retournerai en république Tchèque.

 

D’un autre côté, c’est tellement enrageant.  Entendre les réflexions nazies, les plans d’Hitler et de ses sbires, leurs réactions… c’est terrible.  Surtout quand on sait que c’est vrai de vrai.  Les déclarations d’Hitler, la mauvaise foi, la propagande… j’étais hyper en colère.  Disons que ce n’est pas un roman feel good.  Pas pantoute.

 

Côté écriture, Laurent Binet a choisi de nous raconter son processus d’écriture.  D’un certain côté, ça m’a fait penser à Un certain M. Piékielny (que j’ai lu avant), même s’il a été écrit après).   Mais voilà.  Si j’ai aimé le côté création, le personnage que j’ai deviné derrière m’a profondément déplu.  Le « je » m’est apparu comme étant un personnage condescendant, souvent méprisant, très égocentré, qui tend à tout ramener à lui.   J’ai eu beaucoup de mal avec cette voix au début (j’ai failli lâcher le tout, mais les courts chapitres m’ont gardée intéressée), puis je m’y suis habituée.  Mais de temps en temps, j’avoue que mon agacement a ressorti par bouffées.  Intenses, les bouffées.

 

Mais de cette oeuvre, je retiendrai l’hommage.

 

Toutefois, il paraît que « La septième fonction du langage » est beaucoup plus drôle.  Comme la plume me plaît, je tenterai forcement le coup, surtout que les copines ont adoré.  Quant à HHhH, Cuné a beaucoup aimé, Galéa est aussi conquise, Alicia a été passionnée et terrorisée et Nathalie est plus mitigée.

La saga de Grimr – Jérémie Moreau

J’ai fait acheter cette BD à ma bibliothèque municipale (elle est géniale pour ça, ma biblio.. elle prend généralement mes idées!) après qu’elle ait gagné le prix à Angoulème.  Et je ne sais pas pour vous, je n’ai pas lu toutes les BDs finalistes mais j’ai tellement aimé cette BD que j’ai décidé qu’elle méritait le dit prix.  Voilà!  On nous plonge ici dans l’Islande du 18e siècle, soit bien après les grandes sagas islandaises qui relatent souvent des événements du 10e siècle (ou dans ce bout-là).  À cette époque, l’Ilslande est sous la domination danoise, qui utilise le territoire sans se soucier des gens qui y habitent.  C’est une terre magnifique mais sauvage, glacée, dévastée par les famines et les volcans.  Et dans ce pays naît Grimr, qui voit toute sa famille périr dans une éruption volcanique.   Il n’a que 5 ans mais est miraculeusement rescapé et semble d’une force hors du commun.

 

J’ai adoré les images.  Mais ADORÉ.  Il manque un billet pour Reyjavik à la fin de cet album.  Ça donne une envie folle d’y aller (cette destination fait partie de ma to-do-list pour 2019).  C’est rude mais grandiose.  La vie de Grimr n’a rien de facile et ses périodes de bonheur seront courtes et tragiques, mais il a l’étoffe d’un héros de saga et son histoire a un réel souffle.  Il sera confronté à la loi, l’héridité, la lignée ainsi que la réputation. éléments qui définissent une partie de la culture islandaise de l’époque.

 

Il y a un réel souffle romanesque dans la BD, je me suis sentie en Islande, j’ai suivi avec fascination les aventures de Grimr qui fait peur et qu’ils considèrent comme portant malheur.  On reconnaît quand même pas mal d’éléments des anciennes légendes (surtout Njall le brûlé), vous savez celles où il faut lire 400 ans de généalogie avant d’arriver aux héros?

 

Bref, j’ai vraiment beaucoup aimé.  Le mélange d’aquarelle et d’autre chose (je sais pas quoi… mais me semble qu’il y a pas juste de l’aquarelle…) est hyper réussi et le côté épique (j’allais écrire épopéïque… oups… heure d’aller me coucher!) vaut le détour!

 

C’était ma BD de la semaine!

Sorry to disrupt the peace – Patty Yumi Cottrell

« Sorry to disrupt the peace », c’est l’excuse que Helen Miran sert à tout le monde parce que ça peut vouloir dire tout et n’importe quoi.  Helen habite New York avec presque rien.  Elle travaille avec des jeunes, des « troubled youths », comme elle dit.   Un jour, alors qu’elle attend une livraison de meubles, elle reçoit un téléphone de son oncle.   Son frère adoptif s’est suicidé.    Helen décide donc d’aller chez ses parents adoptifs, à Milwaukee, pour les consoler et comprendre pourquoi son frère (adoptif), s’est suicidé.

 

Helen est née en Corée et a été adoptée par un couple blanc américain.  Son frère vient aussi de Corée, mais d’une autre partie du pays.   Elle n’a pas vu ses parents adoptifs depuis 5 ans lorsque l’histoire se déroule mais elle est restée en contact sporadique avec son frère.  Après son suicide, elle débarque.

 

Le roman nous transporte dans la tête d’Helen et croyez-moi, dans la tête d’Helen, c’est quelque chose.   Nous sommes dans un courant de conscience et Helen est d’une honnêteté envers elle-même qui est fort dérangeante pour le lecteur.  Ses perceptions et les nôtres sont souvent tellement différentes, ses interprétations du monde et des conventions sociales tellement déformées que ça m’a rendue souvent très mal à l’aise.  Ce qu’elle fait au travail (j’avoue avoie limite crié Noooooon à au moins 2 occasions), avec sa famille… Helen dit et fait ce qu’elle pense, au moment où elle le pense et c’est pour le moins… cringy!

 

Un roman qui questionne l’appartenance, l’identité.  Le langage utilisé par rapport à sa famille est éloquent, Helen est encore en pleine recherche de qui elle est, elle ne sait trop ce qui la pousse à vivre, contrairement à son frère qui a choisi de mourir.   Bien entendu, le roman traite de santé mentale.  Il suffit de commencer à lire pour comprendre qu’Helen a des réactions très particulières face au monde.  L’écriture est hyper particulière, étant représentative de la voix d’Helen.  Au bout de quelques pages, on sait si on aime ou pas.  J’ai mis un moment à comprendre à qui j’avais affaire mais comme j’adore les narrateurs qui sont complètement « unreliables » , ça m’a beaucoup plu.  Une plume qui dérange et qui nous fait ouvrir de grands yeux tant ça peut surprendre de lire des énormités comme si c’était tout à fait normal, tout à fait logique! Helen dérange.  Sans faire exprès, mais elle dérange. (Oui. 3 fois le mots « dérange »… mais je suis à court de synonymes!)

 

Un roman et une voix qui secouent, une douleur crue, vraie, qui fait mal, une exploration des réactions à la peine, la peine trop grande pour être supportée et avec laquelle il est difficile de dealer.  J’ai franchement beaucoup aimé, j’ai été déstabilisée, my peace was disrupted… et je serais fort curieuse de connaître votre avis.  Parce que je sens que ce roman va diviser les foules!

 

Je ne sais pas si c’est traduit par contre…  à voir!

Câlingouin – Eric Bilodeau / Isabelle Lévesque

Vous connaissez le Câlingouin?   Pour ma part, je l’ai rencontré au dernier salon du livre.  Câlingouin, c’est un maringouin géant qui n’aime pas piquer les humains.  Lui, son truc, c’est le brocoli.  Et les humains, il aime plutôt leur faire des câlins.  Du coup, c’est un Câligouin!

 

Cette série chez Édiligne accompagne les enfants dans certaines étapes de leur vie.  Dans le premier tome, on parle d’un vaccin et dans le second, d’une visite chez le dentiste.  Les albums, très colorés, permettent de dédramatiser ces situations potentiellement stressantes, avec un peu d’humour mais surtout beaucoup de bienveillance.

 

Nous rencontrons aussi Benjamin, un petit garçon qui connaît bien Câlinouin et

nous raconte son histoire. En effet, quand il était petit, il n’était bien différent des autres maringouins mais il a réussi à tirer parti de ses particularités.

 

Le deuxième tome nous amène chez le dentiste (ouais, le Câlingouin est membre de plusieurs ordres professionnels) où un Crocodile amateur de bonbons a un petit problème impliquant une épine de cactus.  Mais que fait une araignée (Croco déteste les araignées) dans un bureau de dentiste?  Je vous le laisse découvrir mais sachez que ça m’a fait sourire!

 

Certes, ce sont des albums qui sont surtout « éducatifs » et ça se sent un peu.  Toutefois, c’est bien fait, les illustrations sont attrayantes, on a pris le temps de faire une vraie histoire… et c’est chouette de chercher les brocolis dans toutes les pages!

 

D’autres tomes sont à venir, ce qui est une bonne nouvelle!

 

 

 

 

Parole de Charlounette…

Charlounette, c’est ma chouqui-nièce.  Elle a 5 ans, c’est une testeuse d’albums jeunesse hors-pair, elle adore le rose et le mauve, les princesse, la reine des neiges, le bricolage (avec paillettes) et elle se décrit elle-même comme « trop mignonne ».

Bref, Charlou m’a surprise en train d’écouter une vidéo de Séverine, youtubeuse sur la chaîne Ilestbiencelivre.  La fille lit principalement des thrillers, des polars, et elle trippe particulièrement sur les trucs bien glauques, bien barrés.  Sa chaîne est l’une de mes préférées-pour-écouter-sur-le-tapis-roulant (avec Pikiti Bouquine) parce qu’elle fait des loooongues vidéos et que je n’ai pas besoin de passer mon temps à pitonner!  Bref, revenons au sujet.

J’écoute la vidéo et elle entend « j’avais le slip sur la tête ».  Expression kulte de la dite booktubeuse.   Charlou, toujours le coeur sur la main, est toute attristée pour elle.

Elle: Matante, la madame, elle met un slip sur sa tête parce qu’elle lit des choses qui font trop peur?
Moi: Hein? Comment ça chouquinette?
Elle: Comme moi. Quand j’ai trop peur, en camping, je me cache la tête dans mon slip!

Deux seconde d’arrêt… puis je me souviens qu’ici, au Québec, un slip, c’est un sleeping bag. Rien à voir avec les bobettes!

J’essaie de lui expliquer, elle se désintéresse au bout de 8 secondes (parce qu’elle est comme ça) et ajoute, finalement, le mot de la fin.

Elle: Ben si la madame c’est une grosse peureuse, elle devrait lire des livres de princesse. Ça fait pas peur, les livres de princesses. Ou la Pat’Patrouille parce que les chiens, ils sont trop mignons!

CQFD.
Séverine, tu as tes prochaines lectures!

Plic, Ploc! – Roxane Turcotte / Julien Castanié

Chez Isatis, on se spécialise dans ces albums qui sont accessibles et poétiques à la fois.  Et je dois avouer que celui-ci fait partie de mes préférés! Ici, on explore le thème de l’eau sous toutes ses formes, de la pluie à la vapeur, en passant par le pipi (ma nièce a a-do-ré cette page… quelle surprise!… et oui, ça reste drôle et poétique).  Et que dire de ces illustrations, toutes simples mais tellement attrayantes.  Je ne connaissais pas l’univers de Julien Castanié mais je sens que ce n’est pas la dernière fois que vous en entendez parler ici.

 

Sur chaque page, un court poèmes, avec des rimes simples et des images qui parlent aux enfants. C’est positif, c’est mignon et comment résister à la mer qui vient consoler les petits à travers leurs larmes salées?

 

Un très joli album que je vous conseille de découvrir et qui ouvre la discussion sur l’eau, son importance, son omniprésence et ses différentes formes.  J’ai vraiment beaucoup aimé!

Gemina – The Illuminae Files #2 – Amie Kaufman /Jay Kristoff

J’avais beaucoup aimé Illuminae, le premier tome de la série.  Le format, très particulier, est une accumulation de transcriptions de caméras, de emails et de communications variées.  Les auteurs reprennent ce format dans le tome 2 qui, je dois l’avouer, m’a moins plu que le premier.  Peut-être parce que je n’avais pas ce sentiment de nouveauté.   Bref, je suis un peu déçue.  Ouais, je suis hyper difficile ces temps-ci.

 

Gemina se déroule tout de suite après la fin de Illuminae.  Mais ne vous attendez pas à retrouver Kady et Ezra en tant que personnages principaux.  Ici, nous sommes sur Heimdall, la « jump station » que les équipages tentaient de rejoindre dans le premier tome.   Ici, nous suivons Hanna, la fille du commandant.  Elle est gâtée pourrie mais son père lui a fait lire L’art de la guerre au lieu d’albums pour enfants.   Elle est la petite amie de l’un des garçons les plus populaires de la station et entend bien profiter de la grande fête prévue pour le soir-même.  Mais juste avant, elle doit aller rencontrer Nik, son dealer, fils de mafieux.  Et c’est ce qui va lui permettre de résister.

 

Mon problème, c’est que j’ai eu l’impression de relire la même histoire que lors du tome un.  Une attaque des méchants de BeiTech d’apparence invincible, une jolie fille badass séparée de son copain, une menace autre qui les met en danger.  L’équipe comporte encore quelqu’un qui sait s’y prendre en informatique (mon personnage préféré, Ella Malikova… c’est la meilleure partie du roman pour moi).  Sinon, on ne rencontre presque personne d’autre que les protagonistes principaux, les méchants sont interchangeables et disons que notre trio a beaucoup de chance.  Sans oublier de mentionner qu’il y a un peu trop de romance sortie de nulle part à mon goût.

 

Si on met ça tout ensemble, ça fait beaucoup d’action, je n’ai pas eu l’occasion de m’attacher aux personnages et certains twists sont un peu trop semblables au tome un.  Le tout m’a semblé bien superficiel.

 

Bon, j’avoue que je finirai bien par lire le tome 3 hein.  Peut-être même l’acheter parce que ça va faire joli dans ma bibliothèque.  Mais mon enthousiasme s’est nettement émoussé.

Le loup en slip se les gèle méchamment – Lupano / Itoïz / Cauuet

J’avais déjà eu un coup de coeur pour le premier « loup en slip » alors vous vous imaginez bien que je n’ai pas résisté à lire le deuxième!  Et encore une fois, l’album fait mouche, autant auprès des petits que des grands.

 

Bon, commençons tout de suite par ce qui fâche (ou du moins ce qui ME fâche) et qui fait que je peux plus difficilement l’utiliser avec mes cocos en orthophonie.  Le loup en slip SE les gèle.  Si vous avez vu la fin, vous comprendrez que syntaxiquement, ça le fait plus ou moins… chercher que représente le « les »… bref, ça ne va pas!  Et j’aurait TELLEMENT aimé pouvoir m’en servir pour ça avec les cocos… bref… fin du bougonnage parce que tout le reste, c’est du très très bon!

 

C’est donc l’hiver.  Les prospères commerçants font fortune avec le fromage en meules (pour la fondue), les noisettes (pour les réserves) ou les miches de pain, on s’amuse, on fait du ski, on fait du spa… mais il y a un problème.  Le LOUP!  Il semble de bien mauvaise humeur et personne n’a le goût de voir ressurgir le loup-qui-fait-peur!  Il ne fait que répéter « on se les gèle » à tous et chadun.  Mais il se gèle QUOI?

 

Bon, l’adulte a tout de suite plusieurs idées qui lui viennent en tête (noisettes?  miches?), idées qui, on l’espère, vont passer au-dessus de la tête des enfants (ce qui n’a malheureusement pas été le cas de Neveu 2 qui a hurlé de l’autre bout de la maison… LE CUUUUL?  IL EN A DEUX?…  et je vous épargne le reste, qui semblait impliquer que le loup, lui, pouvait avoir deux exemplaires d’un certain appendice… Meet Nephew number two)  Chaque planche est bourrée de détails qui font mouche, l’une des planche est un super point de départ pour parler de l’hiver et des activités hivernales et la finale porte, encore une fois son petit message.  C’est drôle à souhaits, il y a un super schéma narratif (que je ne peux pas utiliser… because la phrase…) et j’espère que les auteurs continueront à nous faire plaisir avec cette série!

 

Entre BD et album jeunesse, j’ai décidé qu’il allait fitter pour ma BD de la semaine!  Chez Moka cette semaine!