Nevermoor – 1 – Jessica Townsend – Les épreuves de Morrigane Crow

C’est Mylène qui lisait ce roman lors de son passage chez nous.  Je me suis dit qu’on pourrait faire lecture commune, moi en anglais et elle en français. Devinez qui a gagné la course?  Bon, il faut quand même dire que My a mis plus de 4 jours… et moi presque 7. On avait autre chose à faire… j’avais bien l’intention de l’épuiser, ce que j’ai presque réussi à accompir.  Mais je reviens au roman!

 

C’est donc un bon gros roman fantastique (voire même fantasy) jeunesse, qui nous offre tout un monde imaginaire, avec une héroïne attachante et toute une galerie de personnages hauts en couleurs.  Ça plaira sans doute aux jeunes lecteurs qui aiment les récits où tout s’enchaîne rapidement et où le rythme est haletant.  Nous y rencontrons Morrigane (je vais utiliser les noms français, histoire de ne mélanger personne), qui est damnée. En effet, elle est née le mauvais jour et du coup, elle est condamnée à mourir le jour de ses 11 ans et partout où elle passe, un malheur arrive. Qu’ils disent.  En effet, que ce soit le verre que le serveur a échappé où les récoltes perdues à cause du mauvais temps, c’est la faute de Morrigane. Vous pouvez vous imaginer que ça ne plaît pas nécessairement à son père, politicien de son état. Et bon, comme elle doit mourir, leur deuil est déjà fait et son cerceuil l’attend. Mais alors que le jour J arrive, de plus en plus de gens semblent intéressés par Morrigane.  Et un certain Jupiter est tellement intéressé qu’il va l’aider à fuir la mort et l’entraîner vers Nevermoor, un monde parallèle et merveilleux.

 

Morrigane n’y comprend rien mais est tellement démunie qu’elle choisit de croire de Jupiter North et de s’embarquer dans les épreuves qui lui sont imposées pour faire partie de la société Wundrous. Tout au long du roman, elle doit se contenter de semi-vérités et on s’inquiète avec elle, car ni elle ni nous ne savons ce qu’elle a de particulier. Comment pourrait-elle réussir?

 

C’est sérieusement un chouette roman jeunesse, plein de rebondissements et situé dans un monde plein de bonnes idées.  Il y a un grand méchant, des épreuves et un hôtel magique où Morrigane va faire connaissance avec des créatures très spéciales, donc une Magnifichatte irascible que j’ai a-do-rée.  On imagine fort bien l’endroit, avec des pièces qui se décorent toutes seules et ses portes secrètes.  Morrigane n’a aucune expérience de la vie mais elle tente le coup, fonce, tombe et fait des erreurs.  Elle va nouer des amitiés petit à petit, va se faire aussi des ennemis (compétition – et mauvais caractères – obligent) et j’ai beaucoup aimé les relations entre les différents personnages. Les idées sont intéressantes, les rebondissements ne sont pas trop cousus de fil blanc et j’ai passé un très bon moment avec Morrigane et ses copains.  De plus, toute la mise en place au début permet d’ouvrir la conversation avec les jeunes sur la politique, sur la mauvaise foi et la manipulation par certaines classes.  Cette partie est ma foi hyper frustrante (la famille de Morrigane est digne des Dursley, croyez-moi) mais aussi fort intéressante pour amener divers sujets de discussion avec les jeunes.

 

Mon seul bémol : j’aurais apprécié un peu plus de scènes entre les épreuves afin d’en savoir davantage sur ce monde qui me plaît énormément et que je continuerai à découvrir avec plaisir.  J’aurais aimé un peu plus de pages, quoi!  Toutes les incohérences apparentes s’expliquent à la fin, on se questionne tout au long de l’histoire… et j’aimerais teeeeellement que mon neveu de 11 ans aime lire pour le lui proposer!

 

Bref, une bonne lecture!

6 Commentaires

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  1. bon courage avec ton neveu 😛
    Et ouiiiiiiiii, tout s’éclaire à la fin, je te l’avais dit hihihihihi
    Vivement la suite 😛

    1. Hahaha, j’ai un très faible espoir pour Neveu. Et oui, tu me l’avais bien dit!

  2. Merci pour ton avis. J’avais vu des publicités, mais j’attendais un avis de lectrice.

    1. C’est sérieusement très bien fait.

  3. Je note ! tu es tentante malgré le bémol !

    1. Tu sais que j’ai toujours des bémols. Ceci dit, quelques semaines plus tard, je crois que c’est vrraiment un truc bien fait.

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