Depuis que je suis à Paris, je semble avoir changé mon horaire de vie. Moi qui suis si matinale d’habitude, je suis très difficile à bouger sans impératif (oups, attendez, on me dit que je serais fatiguée… première nouvelle). Nous sommes donc finalement sorties vers midi, après une séance intense de placotage, pour aller manger avec Isil et Julien, à la Piscine, pour faire changement. C’est que c’est bon, et on peut jaser aussi longtemps qu’on veut. Comme il faisait 33 degrés, j’y suis allée pour la salade. Et l’eau. Je n’aurai jamais bu autant d’eau. Les copines n’en reviennent comme pas!
Après une balade dans le 18e où on a tenté de me corrompre et de me faire acheter des théières (ouf, la boutique était fermée) et où on a couru l’ombre, je me suis finalement décidée à aller voir Notre-Dame, de loin. Ceux qui me suivent savent que c’est toujours la première et la dernière chose que je fais, à Paris, aller dire bonjour à Notre-Dame… et là, bon… C’est d’une tristesse.
En après-midi, c’était théâtre, sous la recommandation de Théatrelle, ancienne blogueuse livres qui a depuis plusieurs années un blog théâtre, nous sommes allées voir deux courtes pièces de Tchékhov au Poche Montparnasse. Oui, par 33 degrés, c’était chaud (dans tous les sens du terme), mais comme j’aime beaucoup les théâtres dans les petites salles, c’était un inconvénient mineur. Étonnamment, c’était drôle. Oui, malgré un fond de tristesse, Tchékhov peut être drôle, souvent sarcastique et capable de se moquer de certaines réalités. J’ai beaucoup aimé le jeu des acteurs (juste un peu fort pour un si petit théâtre) et j’ai aimé découvrir un autre côté de cet auteur.
Bon, je vais peut-être éviter de dire que j’avais mal lu l’heure sur le billet et qu’on est arrivées avec un temps fou d’avance… et je rappelle qu’il faisait 33 degrés. Delphine ne me remercie pas!
Comme on était dans le coin, j’ai fait faire la touriste à Delphine et on est allées prendre un verre en haut de la tour Montparnasse, avec une vue magnifique… et la clim! On a d’ailleurs décidé d’y revenir pour manger et admirer le coucher de soleil. Un jour!
C’est dur, notre vie, n’est-ce pas!