Désolée pour le petit retard. Hier, quand je suis rentrée, à presque 3h du matin, j’aurais été légèrement incohérente, je crois. Juste légèrement. C’est qu’on est rentrées sur le pilote automatique, avec une Fabienne et un Jean-François qui en étaient aux discussions philosophico-psychologiques et 3h du matin, et qui s’y adonnaient avec une intensité passionnante. Assez pour qu’ils ne réalisent pas que je suis rentrée en pleine face dans un panneau de signalisation. Mais bon, passons!
Ce quatrième jour a débuté tôt (vers 9h. Dans mon état c’est TÔT. Croyez-moi) pour un petit déjeuner (yep, j’adopte le vocabulaire) avec Mylène (des Lectures de Mylène) à l’Industrie, la cantine de Fabienne où elle a écrit bien des scènes olé olé et des déclarations d’amour enflammées. Bien entendu, on a ri. Bien entendu, on a potiné. Et ensuite, on a abandonné Fabienne à ses confitures montalbanaises et on est parties trotter et jouer les touristes pour aller dire bonjour à Notre-Dame, ce que je n’avais pas encore fait.
Et savez-vous quoi? C’est beau, Paris. Je ne me lasse pas de Paris. Et Fabienne habite dans un coin qui nous permet de tout faire à pieds et d’admirer, à chaque fois, de nouveaux détails, de nouvelles portes (et se faufiler pour voir les cours quand elles ouvrent) et de nouveaux détails étranges. Cette fois-ci, nous avons traîné nos soooo glamourous bottes Place des Vosges, à l’hôtel de Sully, au village St-Paul et sur l’ïle St-Louis.
J’adore passer les ponts de Paris. Au milieu, j’ai toujours l’impression d’être là, vraiment, et de vivre Paris, les cheveux au vent et là, je m’imagine toutes les années, et toutes les personnes qui ont passé là au cours des siècles… et on dirait que j’ai limite l’impression d’en faire partie.
C’était ma déclaration d’amour aux ponts! Je me sens soooo poète, ce matin! Bon, ok, ce midi. MAis je suis levée depuis moins d’une heure, donc c’est le matin!
Et ce fut le salut à Notre-Dame. Notre-Dame, c’est le premier endroit de Paris où j’ai vraiment posé le pied quand j’avais 16 ans et que j’y suis venue pour la première fois. Le premier moment où je me suis vraiment sentie de l’autre côté de l’océan. Du coup, ça compte, ça, et Notre-Dame reste un lieu spécial. Nous y sommes arrivées juste quand Quasimodo sonnait les cloches et avons pu la voir à travers les cerisiers (du moins, je pense que ce sont des cerisiers) en fleur et les arbres qui se réveillent au printemps. Notre-Dame est ma-gni-fique. Et j’ai pris des photos de Gargouilles pour Éléonore Fernaye. Qui sait, ça va peut-être l’inspirer pour écrire la suite!
Par la suite Mylène m’a fait découvrir son resto-traditionnel-quand-elle-vient-à-Paris, le Paradis du Fruit, avec vue sur Notre-Dame, mesdames et messieurs. Et là, il y a des jus-smoothies à tomber. Maman Denise, il faut que je t’amène là, tu vas a-do-rer! Et c’est pas super cher, en plus. Et il y a des lampes en forme de fruits. J’adore ce genre de trucs! Bref, c’était chouette.
Ensuite, nous avons traîné nos papattes vers le cimetière du Père Lachaise pour aller saluer Balzac, Chopin et Oscar Wilde. Et savez-vous quoi? C’est VRAI qu’il y a des nounounes qui se beurrent la bouche de rouge à lèvres pour embrasser la tombe de Wilde! On l’a vu de nos yeux vu! Surtout quand on sait ce que Wilde aurait pensé du truc… c’est heu… ironique, comme on dit!! Je n’ose même pas songer aux aphorismes que ça lui aurait inspiré!
Après avoir dit au revoir à Mylène, c’est l’heure de l’apéro avec Mo et Tamara, pour l’anniversaire de ces deux dernières. Un gros 26 ans. Toutes les deux. Ben quoi, dans nos coeurs, on a l’âge qu’on veut! Il fallait bien fêter ça. Du coup, ce fut cocktals au Lèche-Vin, un petit bar du 11e, décoré avec des photos de saints divers et variés. Very holy. Jusqu’à ce qu’on boive un cocktail et qu’on soit soudain beaucoup plus joyeuses… ou qu’on aille à la toilette! Là, c’est very oh boy!!
Je me suis donc frappée de plein fouet à la police de la mode. Yep. Il semblerait qu’on ne s’habille pas comme on veut à Paris. Donc, selon la dite police, les leggins, c’est le MAL. Sauf que moi, les leggins, c’est ma vie! Du coup, je n’ai carrément plus rien à me mettre. C’est over-over triste, n’est-ce pas! On va devoir soit avoir l’air simp’, soit faire du shopping!
Par je ne sais quel miracle, j’ai survécu jusqu’à 22h45, mais JE L’AI FAIT! Il y a dû y avoir une intraveineuse de café à mon insu, mais nous avons donc débarqué avec Jean-François à son rendez-vous obligé du vendredi, soit le Tango, où j’ai mis les pieds pour a 2e fois de ma vie. Le tango, c’est une boîte gay où on danse… des danses de salon! Je me suis donc retrouvée à danser le madison sur des rythmes endiablés (en plein Paris, je vous le rappelle). Il y a eu aussi un vague, très vague épisode de valse-tamponneuse avec Fabienne, sans parler de la cha cha à obstacles… mais c’est une autre histoire, n’est-ce pas!
Sortie de là à 2 heures 30 du matin, mes pieds me font bien sentir qu’il va falloir que je me calme un peu… mais c’est pas vendredi que ça va s’arranger!
Mais je vous raconte plus tard!
14 Commentaires
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raviiiiiiiiiiiiiiiiiiie d’avoir passé du temps avec toi <3
Auteur
Et moi de même! Anyway, on se revoit bientôt!
Et bien, on peut dire que tu ne chômes pas, à Paris !
Auteur
J’avoue que cette journée-là a été particulièrement remplie!
Merci du billet. J’étais déjà en manque 🙂
Élabore donc sur la police de la mode?? Tu t’es fait apostropher?
Auteur
Naaaaa… la police de la mode est devenu un running gag entre moi et les copines, vu que je m’habille ben… comme une québécoise! Et ça ne fait pas très parisien, tout ça!
Avec les cerisiers fleurs, c’est vraiment beau. Le temps a stoppé la floraison chez moi.
Pour le vestimentaire, c’est vrai qu’à Paris, je me sens toujours « plouc ».
A demain
Auteur
C’est beau hein! J’adore les cerisiers en fleurs et je suis ravie d’avoir pu en profiter un peu!
quel rythme! Tu vas tenir 6 mois ou tu vas faire un burn out? 😉 Amusez vous bien 😉
Auteur
Le rythme a de beauuuucoup diminué, j’avoue! :)) Là, je relaxe!
Ahahah tes petites anecdotes me font toujours rire, comme cette histoire de panneau ! Et la police de la mode, hum en effet il est vrai que le legging est tabou (sauf en plein hiver, là ya prescription)
Je suis limite émue en lisant comme tu parles bien de Paris, avec les photos des endroits par où je passe très souvent, ça donne la larme à l’oeil :’)
Auteur
Ah, c’est super gentil ça! Ca fait plaisir!! J’aime regarder les choses avec un oeil « touriste »… ça rend la vie plus belle.
Et bon, leggins forever!!!
Les photos de cette journée sont super ! Et quelle chance Mylène a eu de te voir ! Et c’est quoi cette histoire de police de la mode, tu t’habilles comme tu veux, en leggins ou autre !
Auteur
Et quelle chance j’ai eue de voir Mylène! C’est bien, e monde des blogs!