Dernier billet strasbourgeois! Le pire, c’est que j’ai l’impression de toujours remettre les mêmes photos! Mais bon, pas grave… je me dis que vous ne devez pas vous taper tous mes billets alors ça va aller comme ça!
Ce matin, direction boulangerie avec Carine pour le petit déjeuner. Mais bon, deux gourmandes ensemble… ça donne un truc comme ça…
… pour trois personnes! Comme la boulangerie était réputée pour son kougelhopf, vous pouvez vous imaginer que nous nous sommes régalés. Ben quoi… je n’allais pas quitter Strasbourg sans goûter! Ça aurait été un sacrilège! Par contre, nous ne sommes pas parvenue à un accord pour savoir si le gâteau au fromage était lourde du genre cheesecake américain ou légère du genre tarte au fromage blanc… va falloir y retourner, pour y regoûter et savoir!
Ensuite, ce fut l’heure de jouer aux aventuriers, à la recherche des statues perdues! Avec un coco de 3 ans et quart, il faut ruser un peu pour faire durer les balades. Direction barrage Vauban, pour admirer la vue.
Et dans le barrage, l’hallu totale. Des statues et des copies un peu en pagailles, emprisonnées dans des compartiments. C’était Doctor Who revival!!
Don’t blink!!
Par contre, le panorama en vaut la peine! Une fort jolie vue sur la petite France. Ce quartier est vraiment magique. C’est fou quand même, quand on pense à son histoire!
(Une académie de la bière… fallait quand même prendre ça en photo!!)
Imaginez-vous que j’avais lu quelque part que le samedi, c’était marché aux livres. Comment résister à un marché aux livres hein? Moi, je ne peux pas! Bon, je n’ai rien acheté (pensée émue pour ma valise), surtout que je venais de craquer fort fort fort pour une paire de chaussures mag-ni-faïques (mais qui déplairaient au plus haut point à la prêtresse Christina), bleues et noires, pas pratiques pour un sous, mais trop coup-de-coeuresque pour être laissées là. Ceci dit, je devais avoir les pieds enflés quand je les ai essayées, parce que là, maintenant, je vais devoir me mettre à la course aux semelles pour pouvoir les porter. J’envisage aussi de coller mes pieds avec de la Crazy Glue afin qu’elles ne me sortent pas des pieds… Bref, welcome to my life!
Puis, le moment tant attendu du voyage (du moins pour le petit creton), la balade en bateau, qu’il avait fallu aller réserver de bon matin pour pouvoir avoir des places pas trop tard. Entendons-nous, ce sont d’énormes bateaux à ciel ouvert, avec tout plein de monde dedans, dont certains qui semblent utiliser cette occasion pour muscler leurs bras en tenant leur énoooorme appareil à bout de bras pour filmer tout, tout, tout! Il vont tellement réécouter ça, d’abord! Nous, on a mangé nos énormes bretzels au grand soleil, en écoutant l’histoire des bâtiments qui nous entouraient. Nous avons aussi pu comprendre l’histoire de la nouvelle (et riche) ville, érigée par les allemands à la gloire du Reich et visiter le quartier Européen, que nous n’avions pas encore vu. Les architectes ont bien bossé, pour ces maisons rococo!
Il va sans dire que ces cygnes étaient juste un peu trop amicaux pour nous!!!
La suite de l’après-midi fut occupée par la visite « Strasbourg insolite », qui attire autant les strasbourgeois que les touristes. Nous avons eu une guide hyper intéressante, qui a su habilement mêler histoire, architecture et éléments insolites. Elle a un background en histoire de l’art et je crois qu’elle propose d’autres balades. Just sayin’!
Strasbourg, c’est une ville où les siècles se côtoient dans une même rue, parfois dans un même bâtiment. C’est une ville aux noms de rue très évocateurs et très simples à la fois. C’est aussi une ville aux multiples enseignes, aux fenêtres particulières et aux sculptures qu’il faut un peu s’arrêter pour regarder. Ce tour nous a donc permis de prendre ce temps-là, ce qui était fort agréable.
Départ à la cathédrale, avec sa façade richement sculptée. Scènes bibliques, animaux… il y en a pour tous les goûts. Ceci dit, la star est sans doute cette cigogne, emblème régional et très peu rencontré ailleurs sur les églises. C’était un jeu de « où est Charlie » pour la trouver!
Ensuite, le haut de la porte principale, qui date encore de l’époque médiévale. Vous voyez la rangée du bas (qui est en fait le troisième rang à partir du bas… mais bon…)? Vous pouvez donc tenter d’y trouver un pendu, un garçon qui se touche le zizi, ainsi qu’un trou de c… Oui oui. La légende veut qu’un évêque mal aimé ait eu droit à cette sculpture pour qu’il doive passer sous le dit trou de c… à chaque entrée dans la cathédrale! Le tout, sur le tympan de la porte principale, rien de moins!!
De plus, pour éviter la destruction du clocher à la révolution, on lui a mis.. un bonnet rouge! Ben quoi, un seul clocher, un truc religieux… anti-égalitaire, vous pouvez vous imaginer!
La prochaine anecdote est une joie pour deux amatrices de gargouilles! Vous voyez celle de droite? N’a-t-elle pas un drôle de truc sur la tête? Est-ce que ça ne daterait pas plutôt du 18e? Sur une église gothique? Hmmm… charmante blagounette (ou revanche) d’architecte, faut croire!
Représentation de l’Amérique… plumes d’indiens et faciès négroïde… ya de quoi se questionner!
La balade s’est poursuivie avec la découverte d’un petit jardin d’aspect médiéval, ainsi que d’une maison reconstruite pièce sur pièce pour agrandir le musée de l’oeuvre Notre-Dame. Nous avons aussi pu avoir dessouvenirs du Stasbourg d’époque, en observant les fenêtres et les enseignes. Plusieurs places datent de la 2e guerre mondiale…. because obus. Of course!
L’histoire de cette poulaine est particulièrement réjouissante. Il semblerait donc qu’un roi à a réputation de fêtard (je ne sais plus lequel… me semble qu’il était Allemand), ait été emporté pour festoyer en chemise de nuit par 4 jolies dames, et qu’il en ait perdu une pantoufle. Du coup, en pleine nuit, ils seraient allés cogner chez ce cordonnier, qui lui a fait des chaussures, à la lueur de la chandelle. Le roi, ravi, lui aurait offert cette poulaine-girouette. Légende? Réalité? Who knows. (Enfin, oui, on sait… mais je préfère laisser planer le mystère!)
Après quelques histoires horribles impliquant tortures et plongée dans les égouts (pour les pires vous savez… infanticides, patricides… et les femmes adultères), la visite s’est terminée dans le quartier de la petite France, où nous avons dégusté des macarons pour ensuite se diriger vers le palais Rohan pour visiter le musée des arts décoratifs.
J’avais ça en tête, voyez-vous. Palais Rohan, ferrets de la reine, Dumas… il y aurait eu une expo sur les différentes variétés de b… que j’aurais quand même voulu entrer dedans!
C’est donc dans un décor trèèèèès sobre et trèèèèèèès peu chargé que nous avons déambulé. C’est mois grand que Versailles, mais ça en a des airs, sérieusement. Le palais Rohan était au départ un palais abbatial. Abbés qui n’avait vraisemblablement pas fait voeu de pauvreté! Mais bon, nous avons pu valser dans la salle de bal, en se faisant nous-mêmes notre musique. La classe!
Tous les goûts (comme ceux pour ces potiches), sont dans la nature, mais quand même, la bibliothèque n’est pas mal du tout!
Ensuite, c’était l’heure des faïences. Et oh my god… Hannong et moi, on n’aurait pas été copains. J’ai eu des idées du « Bishop bird’s stump » tout le long de ma visite (Connie Willis, Sans parler du chien, horreur victorienne… vous voyez le genre). Ceci dit, on est encore au 18e, et ils sont déjà pas pires pantoute pour faïencer de drôles de trucs!
Décidément, il y a un truc avec les bouches grandes ouvertes à Strasbourg…Je suis inculte… je n’achèterais rien de tout ça dans une brocante, genre!!
Bols à terrines… moi, une tête de sanglier-mort sur la table… plus ou moins!!
Cariatides mi-femmes, mi-poisson pour soutenir ce bol… on jurerait qu’elles vont nous attaquer!!
La section horlogerie était passionnante, et elle comporte entre autre l’un des plus vieux automates (le coq). J’adore ce genre de trucs. C’est fascinant!
Finalement, les jouets. La section était fermée mais comme la dame était très gentille (et pas avare d’explications), elle nous a laissées y monter. Les jouets anciens, je ne résiste pas! Avions (wink, Jasmin!), trains, voitures et trucs vaguement steampunk-avant-l’heure… il y avait de tout! Mais pour mon jouet préféré, j’hésite entre la dame mécanique qui chasse des rats à coups de balais, et l’homme en voiture qui a… un truc dans la bouche. Et vous, votre choix?
L’anecdote de Karine-la-gaffe? Imaginez-vous que je l’ai jouée Warrior en essayant de passer par-dessus une barrière rouge de quoi… un gros 20 cm… et que je me suis pris le pied dedans… et que j’ai fait un boucan du tonnerre… et que j’ai failli atterrir la face dans une chaise alsacienne hors de prix… So, so me. Par la suite, Carine a sagement déplacé la corde de velours… sage femme!
Nous avons donc terminé la journée par un délicieux coke diet, sur la terrasse d’un resto-bateau, face à l’Ill, avec Carine et Sherley. Ya pire, comme vie!
Repas à l’appart… et TGV pour Paris.
Le retour fut… animé, disons! Dans mon wagon (yep, les familles voyagent en première, faut croire), il y avait 3 couples de parents et leurs 9 enfants, qui s’étaient donné pour mission de mettre de l’ambiance dans la cabane. Concours de danse, jeux qui impliquaient de hurler la réponse le plus fort possible, tir au poignet couchés dans le couloir… Je passerai rapidement sur le concours de rots post-Mc-Donald’s… Vous pouvez sans problème vous l’imaginer! La morale de cette histoire? Ne prenez pas le train avec moi!
Ceci dit, le retour chez Fab fut égayé par une fantastique découverte, l’application « Boomrang », qui permet de créer des gifs complètement stupides en une demi-seconde. Vous ne pouvez même pas vous imaginer le nombre de conneries que nous avons faites sur ce canapé avec Fab et Jeff (défense de mal penser, ici). Sans même boire quoi que ce soit!!! Oui oui, même nous, on peut!
A demain!
les prochains billets seront plus calmes… et moins longs!
Promis promis!
3 Commentaires
Quand je pense que je n’ai jamais visité cette ville ! Et pour la fin, bienvenue dans les transports en commun, il faut avoir les nerfs solides …
Superbes images qui donnent envie de visiter cette ville!!! Et tes souliers bleus sont vraiement très jolis. Ils feraient bon effet sur mes tablettes …. et dans mes pieds aussi bien entendu! xxx
Il existe une Académie de la bière à Paris, aussi, hein ^
(vive le Pont Vauban, le Gewürtz, les colombages et le Baeckeoffe)