Ce mercredi, c’était l’une de ces journées où j’avais tout plein de projets, genre, monter la tour Eiffel à pieds, ou aller dire bonjour à l’opéra. Oui, une journée où je voyais grand, vous savez. Une journée où j’avais le goût de profiter du beau temps, du soleil, et tout. Toutefois, j’avais compté sans une variable de taille : ma propre force d’inertie… et l’appel du balcon. C’est que Fabienne a un super balcon en long (même si selon Jean-François, il manque un mètre de largeur… et un transat et que selon Fab, le plancher est vraiment, mais alors vraiment trop bas) avec vue sur arbres et immeubles Hausmaniens dont je ne me lasse pas.
Ma seule sortie fut donc… pour aller acheter une bouilloire. Parce que faire le thé dans une casserole, avec moi aux commandes, faut quand même être daring! Ceci dit, depuis que Fab m’a fait remarquer que verser l’eau dans le lavabo au lieu d’au-dessus du vide, c’était un peu plus wise, ça allait un peu mieux… mais bon. Ca aura eu le point positif de me faire marcher jusqu’à République!
Journée lecture, donc. Au soleil. Avec les lunettes et tout. Ma vision du bonheur. Et c’est quand on réalise qu’on est à Paris et qu’on a le temps de passer une journée à ne rien faire sans se dire « je perds du temps » qu’on commence vraiment à croire qu’on est ici pour y vivre, au moins pendant un petit moment. Happiness.
Bon, ceci dit, certains se sont plaints de l’abondance de photos de feignasses sur le balcon pendant qu’eux, devaient travailler. Mais je ne dénoncerai personne!
En soirée, visite du célèbre auteur de romances Mark Moritz, qui est arrivé avec le champagne, pour ne pas me faire dire qu’en France, on est radins sur les bubulles. C’était un fort bon champagne, en plus. Et toutes ces bulles, ça me fait me sentir sooooo décadente! J’adore. Du champagne, de la conversation… que demander de plus!
A bientôt!
1 Commentaire
Ah mais oui, Marc Moritz!!! (je le connais , j’ai lu tous ses livres – sauf le dernier pas encore paru)