Ce matin, après un lever – légèrement – tardif (c’est qu’on dort hyper bien, à Tulle), c’était départ pour Brive afin de passer la journée avec Princesse Marion et son adooorable petit coco, tout picoté de varicelle. Rassurez-vous, je l’ai déjà eue, même si je ne l’ai pas forcément collé plus qu’autre chose… je suis moins hypocondriaque, mais pas taaant que ça, hein!
Nous avons donc mis notre placotage à jour, pendant que miss cuisinait le haggis du midi (en l’honneur des fougueux écossais en kilt… faut suivre!) et que Choupinou nous instruisait studieusement sur les parties du corps des animaux en pâte à modeler. C’est que nous avions des nouvelles en retard, nous!
Ensuite, balade Brive et poussette. Brive, c’est une ville très agréable, avec un centre-ville médiéval (et presque piéton), organisé autour de la Collégiale St-Martin. Mais avant d’y arriver, nous avons droit au phare-touristique, avec l’annonce, j’aime BG (pour Brive la Gaillarde, j’imagine… mais Marion et moi préférons Beau Gosse (voire même Beau Gode… étant donné la shape du truc).
J’ai donc eu droit à un super tour guidé de la ville, avec informations à l’appui. J’ai donc pu voir l’hôtel chic et ses glycines, les bâtiments d’époque, avec leurs tourelles et leurs racoins, ainsi que passer dans touuuutes les bébé-rues que je voulais. Moi et les bébé-rues, c’est une histoire d’amour. Je me souviens avec émotions du moment où je me suis coincée, au Mont-St-Michel, dans une conduite d’eau que je croyais être un bébé-rue… memories!
L’intérieur de la Collégiale est aussi particulier avec ses colonnades évasées et son baptistère du 12e (ou 11e?? Marion, viens à mon secours!). On peut aussi entrer dans la crypte, qui nous montre le trésor mais surtout les tombeaux découverts lors des rénovations. Particulier, comme endroit.
Par la suite, j’ai pu vivre un moment purement corrézien, quand nous avons emmené Choupinou à Objat, pour voir une rebouteuse. Entendons-nous, je ne savais pas c’était quoi, mais la dame en question a la réputation de soulager les brûlements et les démangeaisons. Et comme Choupinou ne se pouvait plus, elle était prête à tout. Ceci dit, il doit y avoir un truc parce que la salle d’attente était over-pleine et que le petit s’est laissé faire avec un abandon ma foi étonnant! Par contre, j’avoue que je connais maintenant PAR COEUR la chanson et la comptine de l’éléphant du Carnaval des Animaux. C’est qu’il ne se lasse pas, le petit!
Le reste de l’après-midi fut consacré à la visite des Jardins de Colette, à Varetz. J’ai lu Colette à l’adolescence. Ce qui veut dire que ça fait longtemps, mais je ne vous dis pas combien d’années, au cas où vous me pensez encore sooooo young! Du coup, ça m’a fait plaisir de me plonger dans l’univers de l’auteur. En fait, tout près de son domaine corrézien, ils ont aménagé différents jardins, qui représentent les différentes époques de sa vie et les différents endroits où elle a vécu, tout en nous racontant son histoire. Bon, là, c’est le printemps, il en reste à fleurir, mais n’empêche que c’était fort fort joli. On passe donc dans le jardin de la Bourgogne, le jardin breton, le jardin corrézien et le jardin provençal, entre autres (il y en a 6 en tout).
Je connaissais peu la vie de Colette. J’ai donc pu entendre parler de son enfance en Bourgogne avec sa mère Sido, son père, et ses frères et soeurs. Ce jardin, c’est celui où elle reviendra toujours, et qui est représenté dans Claudine à l’école, entre autres (j’avais oublié qu’on lisait aussi des extraits d’oeuvres où on parle de ces jardins). Ensuite, direction Franche-Comté, où elle vécut avec son premier mari, Willy (ouais, celui qui lui a piqué des oeuvres… vilaine bestiole!), pour ensuite passer en Bretague (ça donne envie d’y aller) où on nous raconte un peu son existence avec Missy et sa vie de mime, tout en écrivant. La Corrèze, ça représente son deuxième mari, Henry de Jonvenel. On y trouve aussi une petite ferme, qui représente les jeux de sa fille Bel Gazou, avec qui elle aura une relation pas toujours évidente. Finalement, on part en provence, lieu de sa vie avec son troisième mari, quand St-Tropez était encore tout petit. Choupinou a trippé sur les chèvres, il a fallu ruser pour l’amener ailleurs!
Après 23 autres chansons de l’éléphant (St-Saens n’aura plus jamais la même signification pour moi), c’est l’heure de l’apéro où une copine de Marion nous rejoint pour un verre. Ok, deux. Et il n’en fallait pas plus hein, car après deux verres, Marion a besoin d’un appui pour marcher et trouve le monde franchement fantasmagorique! On a ri comme des folles. Mettons que Marion était due pour un apéro!
Ensuite, Brive-by-night pour aller manger au Pastis, petit restaurant super super bon où j’ai mangé, pour faire changement, une salade au Cabicou! Je ne me lasserai jamais des fromages, je pense! Ou des balades de nuit dans les villes!
A bientôt!
6 Commentaires
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C’est super de nous faire suivre tes aventures, tes photos sont un parfait dépaysement pour moi !
Je suis super jalouse quand tu parles de fromage par contre, on en trouve pas beaucoup par-ici et surtout, ils sont hors de prix !
Auteur
Moi, c’est du pain français donc je m’ennuyais. Il n’y a pas aussi bon chez moi! Et les fromages… yummy!
C’est magnifique. je suis déjà allée en Corrèze mais nous n’avions pas eu le temps d’aller à Brive.
Je salive devant la salade.
J’espère que le poupon va mieux grâce à la rebouteuse.
Auteur
Oui, ça lui a fait du bien, on dirait!
Mais il a été super choupinou!
Je ne connais pas du tout Brive et ça a l’air super sympa !
Auteur
Le centre-ville est vraiment super chouette!