
J’ai lu ce roman dans le cadre de ma vidéo « je lis les favoris de… » pour 2025. Je ne connaissais pas l’auteur/philosophe alors je ne crois pas que je l’aurais pris sinon! En fait non. Je ne l’aurais clairement pas lu, soyons honnête!
De quoi ça parle
Au crépuscule de sa vie, André Gorz écrit une longue lettre à sa femme Dorine, l’amour de savie, et à travers ces pages, il va raconter leur histoire.
Mon avis
Nous avons donc ici un court texte sur l’amour, rendu encore plus poignant en sachant que l’auteur et son épouse ont choisi de mourir ensemble quelques mois plus tard.
Je ne connais pas la pensée d’André Gorz. J’aurais sans doute apprécié davantage si j’avais un peu su de qui il s’agissait. C’est une lettre d’amour certes, mais surtout une histoire de leur relation, de leur rencontre à leur mort, et de l’évolution de celle-ci. Il va parler d’elle, de son influence sur sa vie et son quotidien, tout en nous racontant leurs grands moments. Les histoires d’amour qui durent, les histoires qui parlent de personnes âgées, ça me parle particulièrement donc cet aspect m’a touchée.
Est-ce un peu autocentré? Certes. Ok, beaucoup. On rencontre Dorine avec André. Très peu de Dorine seule et on ne la connaît qu’à travers ce prisme. Il y a toutefois un acte d’humilité dans ce texte quand il revisite ses anciennes oeuvres où il ne la manquait pas! Alors que c’était plus ou moins vrai, voire même faux. Mais ce roman est un « merci », un « pardonne-moi » , un gros « je t’aime » et certains passages sont extrêmement émouvants.
Bref, une bonne lecture, une très belle plume, des moments touchants, mais un peu moins d’enthousiasme que Cornelius et Paper Palace qui m’ont donné envie de le lire.