Je vais être honnête dès le départ, moi, les poèmes me font un peu peur. En fait, je suis très « old school » question poésie. J’aime les vieux trucs. J’ai souvent du mal avec la poésie plus moderne, qui a le don de me faire sentir totalement deux de pique. Je me sens toujours à côté de la plaque. Du coup, j’ose assez peu.
Toutefois, poésie jeunesse, c’est mon niveau. Et j’ai vraiment beaucoup aimé découvrir ces carnets, qui se veulent ceux d’une jeune fille de 15 ans qui n’a peur de rien (surtout pas des poèmes) (sans virgule, les poèmes), qui se trouve trop ordinaire mais qui n’est pas comme les autres. Elle n’a pas d’amoureux, mais le rêve. Sa meilleure amie vient de déménager. Son père, le vrai, est mort, et elle le recherche encore. Sur son vélo, elle file comme le vent et sent, ressent. Par tous les moyens possibles.
Un court roman en vers très accessible, mais tout plein de jolies images qui nous permettent quelques arrêts sur image pour voir les petites choses et nous faire ressentir le vent sur notre visage ou le soleil dans nos cheveux. C’est aussi toute les contradictions de nos 15 ans, ces revirements, ces impressions qui nous font des effets différents d’une seconde à l’autre. J’ai aimé ces rêves, ces possibilités. J’ai aimé cette recherche de soi constante, à travers les moindre petits gestes.
Bref, ça m’a beaucoup plu. À tenter si vous avez envie d’un texte différent!