Ça y est, j’ai fini cette saga dans l’univers de Robin Hobb. J’avoue, c’était le temps parce que j’avais drôlement hâte de passer à autre chose. Vais-je vous dire ENCORE de quoi ça parle? Je vous envoie ici si ça vous intéresse. Mais en gros, je vais vous boucler ici mon avis général sur cette saga qui nous amène dans le désert des pluies et au-delà, avec gardiens et dragons. Et CLAIREMENT ce n’est pas ma série préférée de l’autrice.
Pourquoi? Ben… il ne se passe pas grand chose, du moins dans les deux premiers tiers. Ce que j’aime dans Robin Hobb, c’est l’ampleur de son univers et dans ce tome, nous étions dans une toute petite portion du dit univers. Il m’a manqué des liens et quand ils arrivent, c’était trop peu, trop tard. J’ai apprécié la côté féministe, le côté « auto-détermination » et la réflexion sur les règles et les raisons derrière celles-ci. Il y a aussi plus de diversité dans les relations que dans les premiers tomes et certains personnages ont une belle évolution. Mais c’était looooong. J’ai soupiré, levé les yeux au ciel, vous ne pouvez pas savoir combien fois j’ai failli arrêter.
L’autre raison? Les dragons. J’aime pas ces dragons. Ils souffrent d’un complexe de supériorité impressionnant, sont condescendants et leurs gardiens devraient être honorés de les servir parce que bon, quels insectes insignifiants que cette race d’imbéciles! Après 8 tomes de ça, j’en avais mon maudit voyage. Tsé, si tu veux faire de la race des dragons une espèce tellement sage et supérieure, il faudrait que ça paraisse des fois. Là, ils sont aussi cons, calculateurs et détestables que la plupart des humains. Manger. Faim. Dormir. Se plaindre. Ah oui, ce qu’ils sont bons pour se plaindre. Des dragons qui chignent 8 tomes de temps. C’est long, croyez-moi!
Faque c’est ça. Pas mon cycle préféré. Et j’espère que les dragons vont être assez loin de la troisième trilogie de Fitz qui me reste à lire!