Fous rires… et mots de chez nous!

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(C’est fort à propos, le billet commence par une jolie épinglette du drapeau du Québec.  J’ai mis un bon deux semaines à comprendre que vous, vous appeliez ça des « pins ».  Toujours avec un « s ».  Même au singulier)

 

Ok, grande nouvelle, je suis Québécoise.  J’habite au Québec.  Pas à Québec, mais au Québec.  Évident quand on me lit un peu.  Quoique bon, le type qui m’a contactée par le formulaire de contact pour m’inviter à un causerie sur la véracité des informations médicales véhiculées par la série Docteur House quelque part en France… demain midi ne l’avait certes pas compris… Mais passons…

 

Depuis le temps que je fréquente blogs et blogueuses, je commence à avoir un pas pire répertoire d’anecdotes et de drôleries relatives à nos différences de vocabulaire.  Suite à une conversation sur G+, voilà que je me décide à vous en raconter quelques unes.  Je ne nommerai personne mais certains se reconnaîtront peut-être dans les dites conversations.  Et je dois avouer que c’est 10 fois pire quand on jase en personne hein… sans doute à cause de mon charmant accent (impossible à manquer, en fait… et pour certains, impossible à comprendre…  Non, je ne balance pas…) et à mon débit de parole.  Mais chuuuut, ne le disons pas trop fort, je soupçonne certains des protagonistes de ces histoires de faire un peu exprès pour me faire stresser un peu ;))

 

Les conversations sont approximatives hein… j’ai une bonne mémoire des événements mais pas tant que ça!

 

 


 

 

Donc première anecdote, qui date de ma première visite chez les copines blogueuses « de l’autre côté de l’océan », à l’été 2008.   Une gentille et généreuse blogueuse, qui ne m’a jamais vue de sa vie, se propose spontanément pour m’accueillir 10 jours.  On se connaît par blogs interposés mais avouez que quand même, ça pouvait être un rien inquiétant, n’est-ce pas.  Une illustre inconnue qui débarque.  Et comme elle est bonne hôtesse, elle me demande si j’ai des particularités alimentaires et ce que je veux pour le petit déjeuner.  Je lui professe ma profonde haine du céleri et je lui précise que je ne bois pas d’eau (oui une autre bizarrerie.  Je ne bois pas d’eau à l’étranger.  les copines pourront confirmer… Call me crazy.)  Et pour le petit déjeuner, je lui déclare, tout de go:

 

– Ah oui, il ne faut pas que tu sois surprise, en me levant, je prends généralement un verre de liqueur.

 

Elle ne dit rien.  Mais je sens l’hésitation. 

 

– De la liqueur?

– Ben oui… je sais, c’est bizarre, mais bon, c’est pas pire que du café, selon moi. 

 

Maintenant que je connais la signification de ce mot pour les Français, j’imagine trop bien ce qui a pu lui passer par la tête à ce moment-là.   Elle a dû avoir des visions d’horreur à l’idée d’accueillir une totale alcoolo qui boit au lever pendant 10 jours.  Probablement qu’elle cherchait un moyen gentil de tourner tout ça et de révoquer son invitation…

 

– Heu… quel genre de liqueur?

– N’importe quoi, ce que tu as…

 

Malaise et silence.  Je commence à me douter qu’il y a un bug en quelque part.  Je précise…

 

– Ben… du pepsi diet, genre. 

 

Et là, j’ai senti un soulagement intense de l’autre côté… Vraiment.  Après ça, je pense que ma bizarre d’habitude de boire du pepsi le matin (qui fait tiquer les neuf dixièmes de la population) a passé comme dans du beurre!  Son « Aaaaah, du coca light » était très parlant! ;))

 


 

 

Souvenir d’une soirée arrosée au champagne.  Je ne sais pas pourquoi mais on avait entrepris de parler sport.  Pourtant, c’était avant qu’une certaine copine soit tombée en amour avec la lutte et les lutteurs à moitié nus.  Oui, je sais, le catch.  Moi aussi des fois, j’ai du mal ;))  Bref, j’ai bu, je suis complètement jet-laggée (je suis arrivée le matin même, on avait prévu ne pas sortir pour me permettre de me remettre un peu et bon.  On a croisé une bouteille de champagne.  D’où la dérape…)

 

Donc, je ne sais plus trop pourquoi mais, un peu out of the blue, je m’exclame, avec l’enthousiasme et l’exubérance qui me sont coutumiers.

 

– Pis là, drette de même, il a snappé la rondelle de toutes ses forces avec son bâton!

 

Et le silence fut.  Ce qui, en tenant compte de la gang de personnes autour de la table, tenait du petit miracle. (Non, je ne traite personne de bavarde, ici.  Je n’oserais pas).   Puis là, grand éclat de rire.  Vraiment.  Et ça commence à y aller de commentaires salés et moi, je ne comprends rien, mais alors là, rien du tout.   Les filles sont mortes de rire.  Jusqu’à ce que je comprenne ce que « rondelle » veut dire en France.  En effet, si on snappe (frappe) la rondelle de toutes ses forces avec quelque bâton que ce soit (et je me force pour ne pas avoir l’esprit mal tourné), j’imagine que ce n’est pas agréable, n’est-ce pas.  Quoique… mais passons. 

 

Ceci dit, votre vocabulaire de hockey n’est guère mieux.  Si vous parlez d’une « crosse dans le palet », oralement, juste pour qu’on puisse confondre « palet » et « palais » – genre le palais qu’on a dans la bouche – ici, vous risquez de vous faire regarder drôle.  Cherchez la définition québécoise de « crosser » et vous comprendrez. 

 

 


 

 

Dernière anecdote plus longue… après, je fais court, promis!

 

Je suis donc en voiture avec une blogueuse que je ne nommerai point et je lui fais allègrement la conversation.  Nous sommes en route pour Versailles, il fait 44 degrés à l’ombre et la charmante demoiselle a une discussion enflammée – et à sens unique – avec son GPS qui persiste pour ne pas lui indiquer le chemin qu’elle veut prendre.   Bon, quand même, je pense qu’à la fin, le GPS était sur le bord de lui dire qu’il était un peu tanné de répéter hein… après quelques « faites demi-tour immédiatement.  Immédiatement », il a fini par se taire, en fait.  Ou peut-être qu’elle l’a fermé, je ne sais plus…

 

Bref, je m’égare.  As usual. 

 

Je disais donc que je placotais joyeusement et que la demoiselle semblait vraiment acquiescer à tout ce que je disais.  Au début, je me dis qu’elle me trouve vraiment incollable sur tous les sujets de la terre.  Par contre quand je lui pose une question ouverte (je ne me rappelle plus la question hein… mais de quoi comme « Où c’est qu’on va parker le char mais qu’on soit rendues? »…) et qu’elle me répond par un enthousiaste « Ah oui », il y a comme un petit doute qui a germé dans mon esprit…

 

– En fait, tu comprends pas pantoute c’que j’dis hein?

 

Et elle de répondre, avec le plus charmant sourire de la terre…  devinez…

 

– Ah oui!

 

On en rit encore, en fait ;))  Toute une journée à m’entendre parler (et God knows que je peux parler quand je m’y mets… surtout quand je suis un mini-peu mal à l’aise) et à devoir tendre l’oreille ainsi, je suis certaine qu’à la fin, elle devait être épuisée!  Et depuis, je fais beaucoup plus attention et je laisse le langage familier à l’aéroport 😉  

 

 


 

Que pourrais-je vous raconter?

 

La fois où j’ai vu Fash… oups, une certaine blogueuse, presque perdre son cool légendaire quand je lui ai dit que j’étais sortie à l’épicerie avec un vieux t-shirt et des vieilles culottes?  Je vois encore son expression quand elle a ajouté « Et rien d’autre? »

 

 


 

 

La fois où j’ai eu droit à un moment de silence embarrassé quand je lui ai dit que j’étais allée chez un gars et que j’avais failli m’évanouir parce que j’y avais vu la plus grosse bibitte de toute ma vie?  Ou encore la drunken réplique de la copine : « c’est bien, non, les grosses b*tes »?? 

 

 (Ben voyons… on n’était pas du tout vulgaires hein… cette conversation a dérivé sur une très littéraire et très sérieuse conversation sur les caractéristiques des personnages de la confrérie de la dague noire.  On a même parlé de buches et de rondins, même.  Ben quoi… en bonne québécoise, je suis fan des feux de camps… 😉 )

 

 


 

Je pourrais aussi parler de la fois où j’étais muette d’horreur à l’idée de faire transporter un classeur à un pauvre enfant de 6 ans.   Il faut dire que chez moi, un classeur, c’est un gros meuble en métal qui contient des tiroirs et où on peut ranger des dossier.  Donc, impossible à soulever.  Et ce que vous appelez un classeur, pour moi, c’est un cartable, ou un cahier anneau.  Et ce que vous appelez un cartable, moi, j’appelle ça un sac d’école.  Comme j’ai plusieurs copines profs, imaginez le nombre de confusions avant que j’y comprenne quelque chose.  Quand elles me shootaient indignées « untel a encore laissé son classeur à la maison »… je ne comprenais vraiment pas comment il aurait pu faire autrement!

 

 


 

Quoi d’autre…Ah oui, ma première utilisation de « capoté » avec certaines personnes a été dans l’expression : « Tout le monde était capoté ben raide ».  Les gens ont pensé que j’étais allée dans une orgie qui prônait le safe sex.  No comment. 

 

 


 

Je finirai avec la confusion momentannée de certains de mes interlocuteurs que je dis…

 

… Il faut que je trouve mes espadrilles, on va courir ce soir. 

On a pensé que j’étais complètement cinglée et que j’allais me scrapper les pieds…

 

… Il m’a donné une belle petite camisole, toute cute. 

Et non, on ne m’envoyait pas à l’asile…

 

…  Attends, je mets ma jaquette et je vais me coucher.

J’ai entendu dire par les branches qu’on avait pensé que je faisais des choses étranges avec les jaquettes de mes livres…

 

… Je suis allée magasiner et j’ai dévalisé le rayon des brassières…

On a pensé que j’étais enceinte et on m’a offert des félicitations. 

 

Et on a pensé que j’étais folle quand j’ai mentionné que je mettais mes mitaines pour sortir dehors à -40…

 

Et j’en passe, je le jure.  Je passe sur les confusions sur les heures et le contenu des repas (quoique bon… quand il s’agit de moi, des céréales pour déjeuner, le vôtre ou le mien, c’est très normal, hein), sur le point d’interrogation dans le visage d’une de mes hôtesses quand je lui ai demandé une débarbouillette, ou sur le regardé insulté d’un gars quand j’ai parlé de sa copine en l’appelant « sa blonde »…

 

Et vous remarquerez que je ne suis même pas entrée dans les expressions 😉

 

 


 

Je terminerai avec la plus terrible de toutes, parce que je pense sincèrement que la personne ne niaisait un peu.  Imaginez-moi dans un état de complète panique parce que j’ai trouvé la maison complètement inondée à mon retour du party du jour de l’an.  Complètement. 

 

Et je lâche, probablement sur FB ou par mail, je ne le sais plus…

 

« F*ck, ma laveuse a pété et là, c’est l’enfer »

 

Pour réaliser le lendemain que l’une de mes interlocutrices avait pensé que j’avais engagé quelqu’un pour faire du lavage et qu’elle avait disons… eu un gaz… et que c’était l’enfer dans la maison parce que ça puait.  Si elle ne m’avait pas expliqué son commentaire, qui ressemblait à  » Mets du parfum », je pense que je n’aurais jamais compris de ma vie. 

 

Jamais.

 


Tiens, une petite dernière, à laquelle je ne pense que maintenant grâce à un commentaire d’Angie… (un petit ajout, quoi!)

 

Celle-là, elle date de bien avant les blogs, alors que j’étais à l’université, jeune et innocente.  On parlait avec plusieurs personnes d’enfants et de leur comportement.  On devait sortir d’un cours de développement du langage, je pense.  Et dans le groupe, il y a l’ami d’une amie, un peu plus vieux… et Français.  D’avance, le type, il est un peu bizarre.  Pas parce qu’il est français mais parce qu’il sent le patchouli et qu’il aime bouger ses mains devant ses yeux et les faire tourner.  Un Artiste quoi. Avec un grand A.  Déjà, il m’intimide un peu, moi et mes 18 ans.  Et comme ça, sans avertir, il nous shoote:

 

– Ce matin, mes gosses, elles étaient tellement lourdes que je m’en serais débarrassé. 

 

Je me suis étouffée.  Carrément, avec ma « liqueur » (mon pepsi, hein…).  

 

Et je jette un regard sceptique vers son entrejambe.   Puis vers lui.  Puis encore vers l’emplacement où, selon moi, se trouvent ses « gosses ».   Je finis par arrêter de tousser et je mentionne:

 

– T’en débarrasser?  Il doit y avoir d’autres solutions non?  Tu risques de le regretter, t’es un gars, après tout…

 

Fou rire général. 

Et on m’a expliqué que bon, des gosses, ça pouvait être autre chose… que des testicules!

 


 

Alors voilà, c’était le billet « confusions lexicales ». 

Les filles qui me connaissent un peu, si vous vous souvenez d’autres aventures du genre, ne vous gênez pas hein!

 

Et ceux qui ne me connaissent pas, ne vous gênez pas pour nous raconter vos pires malentendus à cause de la langue… j’ai le goût de rire un peu.  D’une autre personne que de moi-même, pour faire changement!

100 Commentaires

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  1. Moi j’ai l’impression d’être bilingue québécois quand je te lis 🙂

    Quand j’étais au Québec, ma copine m’a déposée à un musée, elle me dit : « Ca va là? », je lui réponds « Oui c’est nickel ». Elle : « Gné? »  J’ai même pas osé lui parler de l’expression « nickel chrome » .

    Sinon, je lisais Stéphane Bourguignon quand j’étais là-bas, et une autre amie a bien rigolé quand je lui ai demandé « C’est quoi un original? » Elle : « Un orignal, tu veux dire? »

    1. Cryssilda: Je pense que tu as l’habitude, en fait;))   Ah oui, si tu rentres dans un original sur la route, tu vas t’en rappeler, c’est certain.  Et je suis pas pire dans les expressions aussi hein… Nickel, je maîtrise!

  2. MDR !!! J’ai bien ri à la lecture de ton billet !!! Je commente depuis mon téléphone donc c’est pas pratique mais je reviendrai de l’ordi. Sinon un glossaire des expressions québécoises que tu as utilisées m’aurait bien servi parce que je n’ai pas encore tout bien capté 😀 mais je devine 😉 Merci pour ce billet, j’en souris encore !!

    1. Mélo: J’ai fait un peu exprès pour ne pas adapter mes expressions dans le billet ;))  Le pire, c’est que dans ma tête, je n’en dis pas tant que ça!  Dis toujours ce que tu ne comprends pas, j’expliquerai avec plaisir!

  3. Mouahahahahaha!!!! Quand je t’ai entendu dire que tu portais allait à l’épicerie en culotte la première fois, j’ai aussi eu comme un instant d’arrêt! 😀

    1. Pimpi: J’avoue que tu as fait une drôle de face ;))  Mais tu as l’habitude de nous entendre, depuis le temps ;))  Et bon, même si je mets ma plus jolie culotte, ça ne va pas pour aller à l’épicerie, en France?  Ils ne savent pas ce qu’ils manquent (dit la fille qui tente d’ignorer le sac de chips qu’elle vient d’engouffrer!)

  4. J’adore ce billet, je me marre en visualisant la sortie versaillaise (savoir qui était celle qui n’entravait que dalle aide :))))

    1. Cuné: N’est-ce pas!  Bon, j’avoue que pour la sortie versaillaise, elle a osé quelques « quoi » et ensuite avoué qu’elle avait bien du mal à comprendre ce que je disais.  Mais je n’ai pas osé rire, même quand j’ai bien réalisé qu’elle ne « catchait pas pantoute »!

  5. Déjà rien qu’à te lire ce n’est pas toujours facile, mais à t’entendre cela doit être merveilleux. C’est assez surprenant quand même que les gens restent parfois bloqués/se meprennent sur votre vocabulaire, d’autant plus quand ils savent que tu es québécoise. Ils devraient bien de douter que chez vous cela a des sens différents, surtout lorsque cela parait aberrant. Je te connais depuis peu, tu es la 1ère québécoise avec laquelle je parle autant, et c’est un plaisir de confronter nos expressions, et de découvrir les tiennes. Merci! Tu es un petit rayon de soleil!

    1. Angie: Merci, c’est gentil ! ;)) Surtout que, crois-moi, je ne me sens pas particulièrement rayon de soleil ces jours-ci ;)))    Je pense que oui, ils se rendent compte que ça a un sens différent, mais qu’il y a souvent un moment d’arrêt ;))  Un « ben voyons, elle est bizarre, cette fille », avant de faire le switch!  Et pour m’entendre, tu veux que je te fasse une petite vidéo???  (Naaaaaa, je déconne! ;))  Je ne ferai jamais ça publiquement!)

  6. Merci pour ce billet qui fait du bien dès le matin. Je connaissais quelques mots pour les avoir utilisés avec une autre Québecoise mais j’aime bien ton histoire avec la liqueur. Ceci-dit, l’anecdote avec les culottes m’a fait rire… mais plus par la réaction que ça a amené que par l’emploi du mot culottes.

    1. Fée Bourbonnaise: La liqueur, c’était un peu épique, en fait.  J’en ai encore un peu honte!  Quand aux culottes, yep, c’était super spontané comme réaction!

  7. fan de Torchwood ?

    1. Willycat: Heu… oui.  Tu as deviné ça comment, en lisant ce billet?  Je suis restée loin de mes élucubrations habituelles sur Jack, le Docteur et compagnie!

  8. Comme d’habitude, je lis et m’amus bien (tu ne cites pas les noms, mais on devine, hum…). j’aipassé trois semaines cet été avec guide et chauffeur quebecois, on s’est bien amusés bien sûr. Super ambiance sympa, mais à mon avis ils ont lissé leur langage pour nous pauvres français. mais entre eux de temps en temps ça partait vers l’anglais, style « je vais fueler le car »

    1. Keisha: Yep, tu devines bien, je pense!  Mais ce ne sont pas toujours les mêmes, hein.  Bon, souvent, mais pas toujours!   Tu sais, maintenant, je change aussi ma façon de parler quand je vais chez vous.  Ils ne s’en rendent pas compte mais je fais super attention.  Parce que si je me laisse aller non seulement je tombe dans le franglais mais j’ai droit à des regards amusés!

  9. Merci pour ce billet, j’ai bien ri !

    Il y a certaines expressions que j’ai découvert lors de vacances au Québec (en 97, ça date pas d’hier…) mais d’autres que je découvre grâce à toi, c’est vraiment chouette !

    1. Adalana: J’ai fait exprès de n’utiliser que des mots qui peuvent avoir double-sens… si j’entrais dans les expressions… ouffff!  Mais on ne parle pas comme dans « Les vents de Neptune » de Vargas hein! ;)))  Comme tu as sans doute pu le voir quand tu es venue au Québec!

  10. Excellent billet. Je dois avouer que pour la liqueur, je me serais laissée avoir moi-aussi. 🙂

    1. Laurence: Et moi, c’est quand vous dites « boisson » que je réagis un peu.  Ici, c’est la boisson qui est alcoolisée.  Comme dans « maudite boisson », quand on a un lendemain de veille!

  11. C’est vraiment excellent, j’ai éclaté de rire à plusieurs reprises. Incroyable à quel point les particularités de langage peuvent prêter à confusion.

    1. Endea: Yep, et là, c’est juste le langage quotidien!  Disons que ça nous a fait rire aussi.  Après, quand on s’est comprises!

  12. Moi, je profite de temps à autre pour ressortir certaines belles que j’ai apprises auprès de toi. Et je visualise trèèèèèèèèès bien certains de ces quiproquos même si je n’y étais pas présente.

    1. Maijo: J’imagine que tu peux visualiser… surtout que tu connais bien plusieurs des partis impliqués!

  13. C’est excellent!!! J4adore ces différences d’expressions. C’est sûr, j’imagine la tête de ton amie quand tu lui as dit que tu prenais de la liqueur au petit déjeuné ou le coup de la blonde ^^

    1. Perséphone;  Le type pensait vraiment que je traitais sa copine de blonde… et moi je ne comprenais pas du tout!  Et pour la liqueur, elle a vraiment dû penser qu’elle s’était embarquée dans une méchante galère!

  14. Il est rare que je ris bruyamment devant mon ordinateur au point que ma fille est venue voir ce qui m’arrivait . Merci donc pour cette bonne partie de rigolade matinale !

    1. Sylire: Mais de rien ma chère! ;))  Ravie d’avoir contribué à ton fou rire matinal!

  15. Génial !
    J’ai adoré l’anecdote sur la liqueur (j’aurais eu la même réaction, je pense !), celle sur les culottes et celle de de la rondelles  ! Celle de la sortie en voiture était très drôle aussi !
    Ce que je trouve marrant avec le Qébecois, c’est le mélange de mots français plutôt que d’anglicismes (comme pin’s/épinglette) et d’autres anglicismes à côté (le party, je vais fueler le car) !

    Tiens un des truc que j’ai retenu, c’est que là-bas vous écouter vos séries télé et vos films (nous on les regarde) : c’est logique aussi, même si j’imagine que vous écouter aussi la radio, il n’y a pas de différences de verbes ?

    Bref, vive les quiproquos liés au langage et merci pour ton article qui fait rire dès le
    réveil !

    1. Jaina: Oui, j’écoute un film et la télé!  On m’a souvent dit « tu ne mets pas l’image »? quand je disais ça!  On a autant d’anglicismes que vous, mais pas les mêmes, en fait.  L’ancienne génération, celles de mes grands-parents, c’était un peu drôle, aussi.  Vois-tu, dans ma région, beaucoup de gens travaillaient « à la machine » (à l’usine) où les patrons étaient anglais et les employés français.  Je me rappelle ma grand-mère qui mettait son « scaff » (foulard.  Un scarf, quoi) et tout le monde avait un coat.  Bon, on le dit encore, mais moins.  Il faudrait que je demande à ma mère pour voir si elle se souvient de toutes les expressions de la génération de ses parents!

  16. Bonjour Karine,

    Bon ! J’ai bien ri, encore. Je t’avoue que j’ai bien connu tout ça, à l’envers, lors de mon arrivée icitte. Je te dirai simplement ce que m’a dit une collègue de travail pour justifier son retard. (J’étais au Québec depuis 3 à 4 semaines)

     »Ma minoune est un vrai cancer, chu toute maganée » + 1 expression que je n’ai jamais entendu autre part : chu plein d’bananes 

    Enfin! c’est ce que j’ai compris.

    Imagine la tête du Français que j’étais encore quand on sait que le minou, la minoune (j’ai d’autres synonymes si tu veux) est le sexe de la gente féminine.(Mais tu le savais déjà)

    Le Papou

    1. Le Papou: Ah oui… la minoune… je l’aime, cette histoire! J’avoue que ça peut porter à confusion!  Et quand on on entend ça et qu’on ose pas trop réagir… oh boy. Un boss ne veut par définition rien savoir de la minoune de ses employés.  Quoi que pour certains… mais je ne m’aventurerai pas là-dedans, hein!

  17. J’ai adoré ton article !!

    Il m’a fait sourire et même rire …

    Tu sais, quand je vais en France, personne ne me comprend … l’accent (peut-être …) et surtout, le débit … j’ai tellement de choses à dire que tout sort à une vitesse grand V …. et personne ne comprend !!!

    Merci pour cette chronique !!

    Amicalement

    1. Richard: En France, je fais super attention, en plus… Mais sans doute que je parle aussi à toute vitesse alors ça donne parfois des résultats douteux.  Quand je ne fais plus attention, il arrive que certaines me perdent totalement! ;))  Genre quand je suis au téléphone avec le Québec, c’est hilarant!

  18. Merci pour ces détails Karine !
    Tiens, une des premières expressions québecoises que j’ai repérée, c’est « j’ai le goût de » quand on dirait, « j’ai envie/j’aimerais » ! C’est joli et exotique pour nous autres Français, je trouve !

    1. Jaina: Yep, j’ai le goût d’y aller, j’ai le goût de manger ça… je ne savais même pas que vous ne le disiez pas, au départ!

  19. Qu’est-ce que je viens de rire! Ca fait du bien!

    Connaissant des Québécoise depuis que je suis toute petiote, je suis capable de comprendre assez bien ce que tu dis même quand je ne connais pas les mots ! Les mots « blonde » « chum » « ouate », etc… je dois les connaitre depuis que j’ai 8 ans… Et bizarrement quand tu as écrit « ma laveuse a pété » j’ai bien visualiser la fuite de la machine à lavé …

    1. Aily: Vous ne connaissez pas la ouate?  Vous appelez ça comment?  Et ouf pour la laveuse!  Mais sérieusement, je pense que la personne en a beurré un peu épais avec sa réaction! ;))

  20. Je n’ai aucune exemple qui me vienne en tête (faudrait que je réflechisse parce que je suis sûre qu’avec les Belges avec qui je discute y’en a déjà eu) mais je viens de me faire pipi dessus en te lisant

    1. Mylène: C’est vrai qu’entre francophones européens, ça doit pouvoir être assez drôle aussi hein! ;))

  21. Huhu 🙂 Je ne savais pas pour liqueur, tu m’étonnes qu’elle fut surprise 😉
    « quand je lui ai dit que j’étais sortie à l’épicerie avec un vieux t-shirt et des vieilles culottes?  Je vois encore son expression quand elle a ajouté « Et rien d’autre? » » AHAH 😀
    En fait, je risque de te recopier tout ton billet en commentaire pour dire ce que j’ai aimé 😉
    Bon le capoté, les espadrilles, la camisole, la jaquette, la blonde, les gosses ça va,je les maitrise.
    Tiens, je me souviens bien de ta laveuse et de ton chez toi tout inondé :/ (et laveuse, ça aussi j’avais compris)

    N’empêches, l’expression que tout le monde veut avoir dans son vocabulaire, sur G+, c’est quand même « over crinquée » ^^

    1. Acr0: J’avoue n’est-ce pas!  Donc, si vous venez au McDo au Québec et qu’ils vous offrent une liqueur, il ne faut pas être surpris!  Yep, être crinquée, ça veut dire « être sur le high »… et over crinquée, être très très high! ;)) Sans substances pour expliquer le high! 😉

  22. Il est génial ton billet ! On a chacun nos expressions… Ca me rappelle mon arrivée à Toulouse pour mes études (je suis Lorraine (Est de la France)) mes amies m’ont regardée bizarement quand je leur ai dit:

    que je faisais des flots à mes chaussures = faire les noeuds de ses lacets (idem avec le ruban pour les paquets cadeaux)

    et qu’il fallait « clancher la porte » = la fermer

    pour moi c’était tellement naturel que je ne voyais pas pourquoi elles ne comprenaient pas 🙂

    1. **Fleur**: Clancher la porte, on dit ça aussi. Mais ça veut dire fermer comme il faut, pour que ça fasse « clic », genre.  Une porte mal fermée n’est pas « clanchée » ici!  Et j’avoue que j’aurais été surprise pour les noeuds.  Faire des flots à ses lacets, j’aurais pensé que tu les coupais pour faire des bébé-lacets.  Des flots, ce sont des enfants, ici!  Votre équivalents des gosses!

  23. Ah la la quelle rigolade !! comme d’hab, j’adore !! mais alors c’est quoi une énorme bibitte ???

    1. Caro: Une bibitte, c’est un insecte 😉  N’importe quel insecte, en fait.  Je pourrais dire « il y avait plein de bibittes dans ma plate-bande »!

  24. Merci pour ce merveilleux moment! J’ai bien rigolé, surtout avec l’histoire de ta laveuse.

    Je retrouve aussi plusieurs expressions qu’une copine de Toronto a l’habitude d’utiliser et que je connais un peu (chouette! je sais dire quelques mots en Québécois!).

    J’espère que tu nous feras encore des billets comme celui-ci.

    1. Aline: J’aurais peut-être pu en garder pour une autre fois hein!  Mais je vais les prendre en note à mesure et je vais tenter d’autres billets du genre, mais peut-être moins « gros »!

  25. Génial, ce billet, il fait bien rire !  Etant française, je suis restée bloquée un instant sur la « liqueur », avant de comprendre !! Les confusions qu’il peut y avoir, c’est fou ! Et dans l’autre sens (comme le palet et la crosse en France) tu en as d’autres ? 

    1. Perrine: C’est fou n’est-ce pas!  Dans l’autre sens, je n’en ai pas qui me viennent en tête… mais je vais prendre des notes.  Je dois quand même faire appel des traductrices pour certaines traduction en français hein! 

  26. Ah ah, les gosses, je m’en souviens très bien, j’ai du faire la gaffe a peu près 27 minutes après avoir débarqué sur le sol canadien!!!

    Mais en 2 ans de vie là-bas, je n’avais pas encore fait le tour de la question… Quelques moments d’anthologie pour une française perdue au Québec!

    1. Chi-Chi: J’imagine!  Tu as des exemples? (Oui, je suis curieuse!)  Quand c’est une filles qui parle de ses gosses, normalement, ça passe mieux hein.   Par contre, si tu dis « moi, ce que j’aime faire dans la vie, c’est jouer avec les gosses », ça le fait moins.  Ou tu vas avoir tout plein d’amis masculins!

  27. Merci pour le fou rire !!! J’ai une copine française qui vit à Montréal et qui a eu le même genre d’expériences mais dans l’autre sens.

    Et moi-même quand je suis allée la voir, j’ai eu quelques moments de solitudes à ne rien comprendre à ce qu’on me disait ^^

    1. Chichilla: En fait, nous, on a l’habitude à cause de la télé et des traductions de livres… mais dans votre sens, j’avoue que ça peut être weird à l’occasion!  Tu t’en souviens, de ces moments de solitude?  Suis curieuse!

  28. Excellent billet. Aujourd’hui, dans Le Devoir, il y a un article sur un livre sur les expressions québécoises (un autre), mais ton billet est cent fois meilleur 🙂

    1. Melodie: Ah oui, c’est vrai?  Je n’étais pas au courant pour le Devoir, je vais tenter de trouver le journal pour lire l’article!  Il m’intéresse, le dit livre!

  29. Merci pour ce billet hilarant ^^.

    Même entre européens, on a parfois du mal à se comprendre ! Je me souviens d’un repas où un Français me demande de lui passer le Sopalin. Un quoi ? J’étais persuadée que c’était un produit de nettoyage type monsieur propre ou un savon et je ne voyais absolument pas pourquoi il me demandait ça en mangeant ^^.

    Autre anecdote :

    En vacances en France, je voulais aller m’acheter un pistolet à la boulangerie mais j’ai renoncé car je savais que ça avait un autre nom là-bas et je ne voulais pas me faire passer pour une folle ^^.

    1. Iluze: Le Sopalin hein?  Ok, je suis un peu bouche-bée là… Sopalin… comme soap?  Une sorte de savon?  Ok, non, tu dis que ce n’est pas ça.  Il ne voulait pas se laver les mains en mangeant?  Et un pistolet?  Je suis over perplexe, là!  Une brioche en forme de fusil??

  30. merci pour ce bon moment 

    1. Niki: Mais de rien! ;))

  31. je connaissais certaines de ces anecdoctes mais ça me fait toujours rire !! Et je me souviens d’une fois où, nous étions toutes à côté de l’église st eustache aux halles et nous voulions prendre une photo de groupe. Quelqu’un a dit « on va se mettre là » (pour la photo donc!) et tu es restée complètement interdite comme si nous avions proféré une vraie grossiereté 😉

    1. Emeraude: Yep, les copines en connaissent plusieurs… ou ont assisté à quelques unes!  J’avais oublié cet épisode mais oui, tu as raison!  En fait, ça peut se dire « on va se mettre là » mais la plupart du temps avec une tournure où le verbe est conjugué.   Et j’avoue, je n’avais pas entendu le « là ».  Du coup, c’était juste « on va se mettre » alors j’étais complètement interdite!  C’est que je vous aime, mais pas tant que ça… et surtout pas en public!

  32. Et oui, les incompréhensions de langage c’est toujours source de rires !! 

    1. Bladelor: J’avoue!  On en rit des années après, ce billet le prouve, hein!

  33. J’ai tellement ri en lisant ton billet.  J’ai déjà eu un stagière français à la maison et j’essayait de faire vraiment attention en lui parlant donc en allant le chercher je lui est dit que le camion était stationner là bas ( ne voulant pas dire Pick up) et il était vraiment mélanger parce qu’un camion pour eux c’est genre un dix roue (truck de marchandise) et aussi j’ai voulu lui compter un bonne joke que j’avais entendu à la radio et il n’a absolument rien compris disons que je m’était un peu emballé et que je ne faisait vraiment pas attention mon accent était revenu dans toute sa splendeur québécoise;)

    Ah et je ne sais pas ce qui est le plus drôle: que tu boive de la liqueur au déjeûné ou que tu soit passée pour une alcolo 🙂

    1. Cloange: Ma liqueur au déjeuner fait sursauter tout le monde… québécois et français, je pense!  Et je savais pour le camion… j’ai essayé un pick up et ils pensaient que je voulais aller chercher quelqu’un ou me pogner un mec!  Du coup, je suis revenue au « petit camion »!!

  34. Je me souviens d’un de tes billets qui parlait d’espadrilles pour la Grèce et je m’étais dit, waouh ! elle serait mieux avec des chaussures plus adaptées pour les excursions ! Très bon moment de lecture cette chronique ! Merci…

    1. Syl: Yep, des espadrilles, c’est des baskets!  Du coup, ça allait très bien pour la Grèce!

  35. Ahah 😀 Il est excellent ton article 🙂 Il est vrai que parfois j’ai du mal avec des termes que tu utilises, mais c’est pas bien grave 🙂 

    Sinon, dans les termes que tu utilises dans ton article, pour certains, je comprends immédiatement leur signification en français métropolitain (^^). Par contre, d’autres, c’est le flou complet ^^ Pour la liqueur, j’aurai jamais pu deviner, et je pense que je t’aurais aussi pris pour une folle alcolo 😀 

    1. Olya: Tu sais, quand tu ne comprends pas, tu demandes, hein! ;)) Au pire, ça me fait rire!  La liqueur, je pense que c’est ma pire!

  36. J’ai appris plein de trucs ! et j’ai bien rigolé ! je viendrai plus souvent sur ton blog, désormais ! c’est charmant ! on entend l’accent d’ici à la lecture de ce billet ! Bonne soirée (et à demain, pour le jeu !)

    1. Jeneen: On peut dire que oui, j’ai l’accent!  Selon les amis français, je suis l’une des pires, en plus!  Merci!

  37. je « tombe en amour » avec ton billet ! (aïe !) (car tomber !)

     ah la liqueur au petit dej !!!!!!!!!

    je me suis bidonnée devant ton billet (allez Richard, rédiges-en un aussi 

    une seule me vient à l’esprit : j’habite en Provence, au pied de Sainte Victoire (oui, comme les toiles de Cézanne qui sont entre autres à l’Art Institute de Chicago : je veux y retourner !!!), donc, une anecdote.

    je travaillais dans un hypermarché. on me colle une dame pour booster les ventes, une Parisienne. Pile dans le cliché : elle a tout vu, tout entendu, sait tout mieux que tout le monde. « il y a Dégun auj », je dis. Elle me répond « Où ça ? » « ben là ». Et tout l’après-midi, je le dis « tiens, il y a Dégun ».

    je n’ai aucune honte d’avoir profité de sa « parisienneté ». elle n’avait pas à me faire comprendre que elle, elle savait, car à Paris on sait mieux que les autres.

    parce que que « dégùn » c’est « personne » 

    (ok, l’expression « crains dégùn » (peur de personne) est connue maintenant)

    autre chose : oubliez les mots en « ine » à marseille, comme « la mounine »… (c’est comme un minou…), mais bon….

    1. Lystig: Voilà, tu deviens super championne pour parler Québécois!  Je serais aussi bien curieuse de voir les anecdotes de Richard!  Morte de rire à ton anecdote! ;))  Quand aux mots en « in », ici, ce sont les mots en oune.  Nounoune, minoune, noune, pitoune, ti-coune… disons que c’est légèrement péjoratif!

  38. La laveuse a pèté!!!!  Elle est vraiment bonne!!!

    Sinon, c’est quoi des espadrilles en Europe?

    1. Grominou: Je n’en revenais tout simplement pas! ;))

      Quant aux espadrilles, je ne suis pas certaine d’avoir compris.  Un genre de chaussures avec des semelles en genre de cordage?  Bref, je ne sais pas trop!

  39. Grominou, on appelle ça des baskets.

    Tu oublies de dire ma stupeur totale la première fois que je t’ai vue, le premier quart d’heure d’ajustement suivi d’une question par minute : « T’as dit quoi là ? ça veut dire quoi, ça ? » Et mon incrédulité la première fois que je t’ai entendue au téléphone avec ta mère.

    Et sinon, une grosse bibite, beurk.

    1. Fashion: J’avoue que ton visage était on ne peut plus perplexe!  Et quand j’ai parlé à ma mère, c’était le pire… juste quand tu commençais à comprendre ce que je racontais, j’ai arrêté de faire attention… et là, catastrooophe! 

  40. Ahhh faut que je repasse lire ce bilelt !!! 
    En attendant, je t’ai taggué si l’envie t’en dit : http://les-lectures-de-cecile.over-blog.com/article-tag-du-portrait-chinois-88110915.html 

    1. Cess: Je vais voir ça!

  41. Sopalin = essuie-tout

    Pistolet = petit pain de 7-8 cm, pour mettre sa confiture, nutella, etc ^^.

    1. Iluze: Merci d’enrichir mon vocabulaire!  Ici, des Sopalin, ce sont des Scott towels!  Ou des Scott!

  42. Et j’imagine qu’avec l’accent, c’est encore mieux !! 

    1. Perrine: Il paraît que c’est encore mieux!  Le pire, dans tout ça c’est que je me force VRAIMENT pour être intelligible à l’oreille européenne!  Faut croire que ça ne marche pas!

  43. Je retiens que « avant les blogs », tu étais « jeune et innocente » !!!

    Et j’aimerais vraiment te revoir (enfin, plus que te croiser 5 minutes comme la première fois) quand tu reviendras par chez nous !

    1. Liliba: Yep, tout est la faute des blogueuses, rien de moins! ;))

      Je publiciserai peut-être un peu plus ma prochaine visite… sait-on jamais, peut-être pourra-t-on trouver un petit moment!  J’aimerais bien jaser davantage aussi!

  44. Et même si je ne comprends pas tout, c’est pas grave, hein !

    1. Liliba: Ok, fiou!!!

  45. La liqueur, je me rappelle que ça m’avait fait tiquer quand j’étais venue! On était entrées avec mon amie dans un genre de salon de thé où une affiche indiquait « on ne sert pas de boissons ». Ben mince alors, on s’étouffe avec les gâteaux sans boire une goutte?!

    Le sopalin c’est très français, c’est une marque en fait, comme quand on dit kleenex pour dire mouchoir. En Suisse personne ne comprendrait non plus.

    Ici à Marseille aussi j’ai mis pas mal de temps à maîtriser le vocabulaire. Ca fait 6 ans que j’habite ici et j’en découvre encore! « Ca commence à me nifler », « arrête de m’emboucaner », « tu veux que je te châle? ». Degun et fada sont compris partout en France maintenant, je pense.

    Là où j’ai grandi, « tantôt » veut dire « cet après-midi », alors qu’ici ça serait plutôt « plus tard ». Ca donne lieu à quelques confusions quand tu veux prendre des rdv 😉

    Dans le sud-ouest (je crois que c’est là-bas), on va te proposer une poche pour tes courses… Moi j’en ai que dans mes pantalons, des poches! Et les pains au chocolat appelés chocolatines je sais plus trop où.

    Enfin on pourrait écrire des pages et des pages, j’en ai encore plein sous le coude mais je laisse la place aux autres commentateurs!

    1. Kali: Ahahaha yep, un salon de thé sans boissons, pour vous, c’est limite paradoxal!  Ici, non.  De la boisson, c’est de l’alcool!  L’accent de Marseille, je ne le comprends pas très bien non plus hein… alors ça me rassure de voir que même toi tu as eu du mal.  Me châler?  nifler?  m’enboucaner?  Ca veut dire quoi?  Emboucaner, ici, ça veut dire souffler de la fumée de cigarette dans le visage…

       

      Et j’ai fait l’expérience de la poche.  Lau (Yue) le dit tout le temps, je suis limite rendue habituée! mais j’ai regardé mes pantalons plus d’une fois.  On appelle les pains au chocolat des chocolatines ici aussi ;))

  46. je n’ai jamais eu le plaisir de te rencontrer, j’espère que ça se fera un jour, mais à te lire, c’est déjà comme si je t’entendais : un vrai bonheur, merci pour ces fous rires partagés !

    1. Ys:  Mais de rien!  J’aime donner des fous rires!

  47. Quel billet « tordant » !!! 😛 Trop drôle. Et en plus, je me sens moins seule… parce que moi aussi je prends toujours au moins une gorgée de « liqueur » le matin. Je trouve que ça me réveille la bouche ! 😀 Et tout le monde me trouve toujours bizarre : « tu fais quoi avec un coke le matin ??!! » Je me sens moins seule maintenant !!! 😀

    Je me souviens une fois près de Toulouse, notre appareil photo nous avait lâché, alors on est entré dans un petit magasin d’électronique, et on avait demandé s’ils avaient des « caméras jetables »… la dame nous a regardé comme si on venait de la lune… pour elle une « caméra » c’était pour filmer, elle ne comprenait juste pas (et elle n’a pas essayé non plus).

    J’avais fait rire de moi aussi par un ami français quand je lui avais demandé sa « brocheuse » au lieu de dire agrafeuse… non mais des fois, il ne se forçait vraiment pas pour comprendre.

    Et en passant… une fois à Barcelone, au tout début de notre arrivée, on se promenait dans un parc avec un ami catalan. Un moment donné, mon copain et moi, on a commencé à rire sans pouvoir s’arrêter. Notre ami ne comprenait pas pourquoi, nous on riait tellement que l’on était juste capable de pointer un panneau… Le panneau disait « No gossos »… Ce qui veut dire « Pas de chiens »… Et un chien est « gos »… on l’a tellement rit 😀

    1. Laila: Aaaah, voilà!  Une compatriote de liqueur matinale!  Je trouve aussi que les bulles réveillent ma bouche, c’est tout à fait ça!  Une brocheuse, ils ne savent pas c’est quoi?  Il voulait te donner quoi, à la place?  No gossos… je pensais que chien, c’était perro ou un truc du genre… la preuve que je ne comprends rien à l’espagnol ou au catalan.  Mais pour nous, c’est weird, weird, weird!

  48. Mouahaha!!!

    Merci pour ce bon moment de rigolade Karine!! ^^

    1. Mlle Pointillés: Mais de rien!

  49. Pour Kalistina et pour toi : http://angesoudemons.canalblog.com/archives/2010/03/22/17304707.html

    une leçon de marseillais ! KALI : tu en connais qq unes j’espère !!!

    il est vrai qu’en Suisse, c’est plus simple à comprendre. forcément quand au magain, on te propose une poche, on se doute de ce que c’est !

    il faut faire juste gaffe aux repas : déjeuner, dîner et souper ! pour le reste, pas de problème ! 

    1. Lystig: ej vais aller voir ça!  En suisse, pour les repas, c’est pareil comme ici ou quoi?  On déjeune le matin, on dîne le midi et on soupe le soir?

  50. oublie aussi les mots en « ole » ‘ne dis jamais « pacholle » !!!

    1. Lystig: Et ça veut dire quoi, pacholle?

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