J’ai débuté la série « Le Talisman de Nergal » pour une raison principale. En fait, ma copinette Michèle (qui n’a pas de blog mais qui devrait) est prof en 5-6 ème année du primaire (des jeunes de 10-12 ans) et m’a mentionné que cette série était l’une des préférées de des garçons de sa classe. En fait, je dirais même plus, ils se l’arrachent. Du coup, vous pouvez vous imaginer que j’étais curieuse, même si je sais – d’avance – que la littérature pour cette tranche d’âge n’est définitivement pas ma préférée.
Je dois avouer que j’ai eu peur au début du roman. Au point de texter à la dite Michèle un truc comme « ouuuuh, il a un amour particulier pour les adjectifs, ce monsieur Gagnon. Parfait pour une leçon sur les qualificatifs! » Et pendant les 30 premières pages, j’avoue que les doubles adjectifs et superlatifs pour décrire un même objet m’ont un peu tapé sur le système (à un moment donné, j’en ai compté quoi… 7-8 dans une même phrase). Pourtant, c’est surtout évident dans les parties plus descriptives du début et par la suite, le texte est beaucoup moins lourd.
Est-ce que je le conseillerais au lectorat concerné? Certainement. Je comprends parfaitement pourquoi ce roman a du succès auprès des jeunes (et moins jeunes). C’est une bonne histoire, avec des bonnes idées, le tout campé dans une Babylone antique de l’époque juste après Nabuchodonosor. Il y a beaucoup d’action, un bon rythme, des méchants bien méchants, des voyages dans le temps, des prophéties, une guerre… tout pour plaire, quoi!
L’Elu, c’est Manaïl, jeune orphelin de 14 ans. Il vit dans la rue et est harcelé parce qu’il a une main palmée (et qu’il vole pour vivre, ya ça aussi), qui lui vaut le gentil surnom de « Le poisson » (impossible à manquer… c’est répété pluuuusieurs fois). Il va se retrouver projeté très rapidement au beau milieu d’un combat millénaire dont il ne soupçonnait rien qui oppose les Mages d’Ishtar et les Nergalii, qui vénèrent Nergal et qui aiment faire le mal pour le mal. Et comme vous pouvez vous en douter (avec le titre), il y a une histoire de talisman là-dessous.
En tant que lectrice adulte, il m’a manqué un peu de mystère, de nuances dans les personnages. J’aime voir mes mystères résolus petit à petit, j’aime avoir le temps de me torturer les méninges. Toutefois, je dois avouer que pour la tranche d’âge à laquelle le roman est destiné, le suspense est plutôt bien dosé et les réponses arrivent juste à temps pour ne pas perdre l’intérêt.
Bref, je n’aurais jamais dit ça au début du roman… mais je lirai la suite! Pour savoir ce qui va arriver à ce jeune garçon bien malchanceux, avec un si grand destin!
3 Commentaires
Je sature un peu avec ce genre d’intrigue. Je passe.
Auteur
Je vais lire la suite… c’est bien quand même et c’est très bien adapté à la clientèle cible.
Ça pourrait me plaire, je me le note 😉