Le pourquoi du comment
Je voulais un peu de douceur dans ce monde de brutes. Ouais, dure semaine.
C’est quoi, cette histoire?
Pauline a la trentaine, un tout-petit très choupinou… mais plus de mari. En effet, Ben, son grand amour, son âme soeur, est parti et Pauline est persuadée qu’il va lui revenir. Elle va donc décider de lui écrire, de lui rappeler les bons souvenirs de leur amour et de leur couple. Et un peu péter les plombs et passer des vacances avec sa famille en même temps. C’est donc une histoire d’amour romantique, mais aussi une histoire de famille et d’amour filial. Et la famille, si c’était simple, ça se saurait.
Et mon avis…
Les romans de Virginie Grimaldi, c’est toujours la promesse d’un moment de détente assez divertissant. En effet, c’est le genre de livre qui se lit tout seul, avec des chapitres courts, qui font qu’on veut toujours en lire « juste un autre ». C’est souvent drôle, parfois émouvant et même si je ne suis jamais aussi enthousiaste que la plupart des lecteurs, je suis presque assurée de passer un bon moment. Et c’est encore ce qui est arrivé ici, malgré quelques enfonçages de portes ouvertes.
On alterne donc entre le quotidien de Pauline et les souvenirs qu’elle envoie à Ben. Comme je suis une presque sans coeur, j’avoue que les souvenirs cutes et émouvants, ça me rejoint assez peu. C’est mignon, on comprend ce qu’elle a perdu, Ben est clairement un bon gars, mais ce n’est clairement pas le plus intéressant dans le roman à mes yeux. J’ai davantage aimé l’exploration des relations familiales et ce même si j’avais tout vu venir. Être la mère de… la fille de… la soeur de… c’est compliqué. Vivre avec le passé et les souvenirs, réussir à faire la paix avec tout ça, c’est souvent l’histoire de toute une vie. Et cette partie-là m’a touchée.
Ah oui! J’ai aimé la fin. Surprenant, n’est-ce pas! Virginie Grimaldi réussit à nous faire voir les choses selon plusieurs angles différents et le cheminement des personnages m’a semblé fort crédible. Ce sont des gens qui ne font que ce qu’ils peuvent et qui ont des limites. Par contre, pas certaine que je payerais pour ce psy. Ça m’énerve, les psys qui ne disent que des évidences dans les romans. Mais ça, c’est moi. Et j’suis pas psy. Donc je ne me fie qu’à mes propres expériences!
Un roman drôle, avec des pointes d’humour (même s’il me manquait quelques références) et des scènes complètement WTF. À noter qu’elle est presque aussi gaffeuse que moi et ça mérite d’être mentionné. J’ai bien dit presque!
Je lirai bien l’autre, là, le truc des étoiles!
2 Commentaires
Tu veux dire que tu es plus gaffeuse qu’elle, ou elle que toi ?!
Auteur
Moi que elle. Je suis vraiment, vraiment gaffeuse! Crois-moi.