En ce presque-24 décembre, un dernier conte de Noël, mais pour adultes, celui-ci. On en a beaucoup parlé ici et je comprends l’engouement car je suis réellement tombée en amour avec les illustrations à la fois douces et tristes de Blanchet, et j’ai été chamboulée par cet hommage aux petits riens qui changent une vie, comme ça, mine de rien.
Marguerite a dans les quatre-vingts ans. Elle vit seule, dans son petit univers-cocon confortablement figé dans le temps car le dehors, c’est synonyme de danger. Là, vous vous dites: « encore une histoire déprimante sur la vieillesse ». Non, pas du tout, loin de là. C’est une histoire qui célèbre la vie, au contraire. Une histoire lumineuse, simple et belle à la fois.
Les illustrations de Pascal Blanchet sont magnifiques, douillettes mais reflètent à la fois la solitude, l’isolement, le temps qui passe… ou pas. Les multiples angles donnent une impression très cinématographique et se passeraient presque de texte. Toutefois, les mots d’India Desjardins, dans un style épuré qui dit peu et tout à la fois. s’y intègrent parfaitement.
Un bel objet-livre, à lire et à offrir. On regrette juste qu’il ne soit pas plus long. J’en aurais pris plus, de cette magie de Noël sans paillettes, lutins et fées. Mais une magie quand même! Et je revisiterai avec plaisir l’univers de Pascal Blanchet!
5 Commentaires
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Joyeux Noël, Karine !
Un conte de Noel qui m’a beaucoup touchée. C’est également un style très différent de ce qu’India Desjardins avec sa série Aurélie Laflamme.
Amiedeplume: en effet, c’est très très différent. Je préfère ce style.
Je voulais vraiment le lire celui-là mais avec la folie des fêtes (et du magasinage), j’ai oublié ! Dommge car, avec ce que tu en dis, je crois que j’aurais aimé. L’an prochain peut-être ?
Marguerite: L’an prochain! Ca vaut le coup!