Allez, on continue à sortir les vieilleries de la pile. Ici, j’ai donc pris ce recueil de nouvelles, en pensant que c’était surtout une longue novella. Sauf que non, bien sûr. Mon inkulture a encore frappé!
De quoi ça parle
Nous avons donc ici 14 nouvelles hantées par la mort et parfois ce qu’on appelait à l’époque la folie.
Non mais c’est donc ben dur de parler de nouvelles!
Mon avis
Pour moi, ce recueil est inégal. Oui, je sais, c’est mal de dire un peu de mal sur un auteur classique. Mais je me demande parfois pourquoi Maupassant a choisi de réunir ces nouvelles en particulier. Ça me semble un peu… disparate! Bien entendu, nous avons un style caractéristique de l’époque, des thèmes également. L’humain n’est pas toujours présenté sous son meilleur jour et il semble apprécier les atmosphères rustiques, un peu isolées et hors du monde.
J’ai un faible pour la nouvelle titre, où un homme croit dur comme fer qu’il est hanté par une entité externe, qu’il baptise le Horla. Nous avons l’occasion de lire son journal, où il perd pied petit à petit et la fin est glaçante. Je crois que cette première nouvelle reste ma préférée, même si j’ai beaucoup souri à la nouvelle Les rois, où des soldats souhaitent fêter avec de vraies femmes pendant la guerre. C’est… terrible et hilarant à la fois. Ah, ces messieurs! Deux nouvelles, celle sur la petite baronne et la petite marquise, font bande à part, sont plus mondaines et plus humoristiques et elle m’ont pour ma part beaucoup plu, même si je crois que ce sont généralement les mal-aimées de ce recueil.
Bref, un florilège de moments, souvent près de la mort, chez des gens qui n’ont souvent rien de particulier. Je suis contente de l’avoir lu, mais tous les textes ne sont pas aussi bien que Le Horla!
2 Commentaires
Maupassant est pour moi un grand auteur de la littérature française, et j trouve que ses contes ont beaucoup mieux vieilli que ses romans.
Auteur
Je le connais très mal, en fait. Mais je note les contes!