Cess a toujours le don pour m’embarquer dans des lectures communes multi-joueurs où je suis obliiiiigée de lire 500 messages en me levant le matin pour cause de décalage horaire! Mais bon, je ne plains pas, j’adore. Du coup, merci de m’endurer malgré un nouveau téléphone (ce qui inclut un autocorrect pas encore habitué à mon vocabulaire) qui a causé des conversations hallucinantes de ma part… voire même un extrait audio totalement pas rapport… anyway, les filles ont été trèssss gentilles d’endurer tout ça!
Bon. The law of Moses, c’est un roman de Amy Harmon, qui m’a fait pleurer toutes les larmes de mon corps avec Making Faces. Avec un pareil titre, j’avais un peu peur que l’aspect religion (ouais… je suis une mécréante) me dérange, mais pas du tout en fait. J’y ai davantage vu une réflexion sur le faire de croire (en quelqu’un, en quelque chose) et beaucoup de références… ce qui me plaît toujours, même quand c’est la bible (dont j’ai, bizarrement, beaucoup aimé la lecture quand j’étais toute petite… vu que c’était tout ce que j’avais le droit de faire au primaire quand j’avais fini mon travail… Du coup, ça me parle, surtout l’ancien testament – et non, je ne pense pas que ma prof savait ce qu’elle donnait à lire à une enfant de 7-8 ans quand elle a changé le nouveau pour l’ancien… mais je m’égare).
Même si je dois avouer que j’ai moins aimé que Making Faces, j’ai passé un bon moment de lecture grâce à la plume de l’auteur que j’ai tout autant aimé… et j’ai adoré les échanges avec les copines, les confrontations d’avis et de perceptions. Mais je vous explique un peu. The law of Moses, c’est l’histoire de Georgia, cowgirl de son état et vivant dans un monde de cowboys à paillettes (ok, j’en mets un peu) et de Moses, née d’une mère accro au crack, trouvé dans un panier, barouetté d’un bord à l’autre depuis sa plus tendre enfance et ayant édifié quelques lois autour de lui pour se protéger. Georgia est directe. Voire même très directe. Elle est rapidement fascinée par ce Bad Boy qui passe de situation grave en situation pire, mais qui est aussi un peintre génial, bien que torturé. Bon. Jusque là, vous vous direz que ce n’est rien d’original. Mais détrompez-vous. Le début ne nous prépare pas vraiment à la suite. Parce que les changements ne sont pas immédiats. Parce que l’amour prend beaucoup de formes et que ce n’est pas seulement l’héroïne qui participe à l’évolution du héros, ce que je trouve ma foi fort logique et plus crédible que dans certaines romances.
Le roman est divisé en deux parties bien distinctes. Si j’ai beaucoup, beaucoup aimé la première, même si elle est plutôt lente, j’ai eu des moments un peu plus down dans la seconde, qui contient pourtant davantage d’événements. J’ai bien aimé les personnages avec leurs réactions parfois hors-norme et j’ai beaucoup apprécié qu’ils restent fidèles à eux-mêmes, malgré tout. L’aspect « don » (parce que pour moi, c’est plus ça que du paranormal) est super bien exploité et tout l’univers m’a parlé. Ajoutez à ça des personnages secondaires pas parfaits non plus, mais crédibles, et ça donne une bonne idée de l’histoire.
Pourquoi je ne suis pas en extase, alors? Certains aspects m’ont semblé un peu too much (je ne pourrai pas vous dire quoi ici mais deux points en particulier m’ont fait grimacer (était-ce vraiment nécessaire??? Pour moi, non. C’était juste « trop » et ça m’a bloquée dans mes émotions) et quelques intrigues sont somme toute assez prévisibles.
Mais bon, pour l’écriture de Amy Harmon ainsi que son prologue juste PARFAIT, ça vaut le coup d’être tenté. Et c’est officiel que je lirai autre chose de l’auteur!
Lecture partagée avec Cess, Simi, Karen, Fleur, Bérengère, Emi, Julie et Sab!
4 Commentaires
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« Making Faces » me fait de l’oeil depuis un moment et j’étais tenté de l’acheter en VO (mais je vais plutôt attendre la sortie française dans la collection « R » de Robert Laffont, en janvier car la traduction est de notre chère Angela). Et voilà qu’un autre livre de l’auteur fait son apparition et que les avis son bons, du moins pour ceux que j’ai lu, même si le tien met de petits bémols.
Je pense que je vais me laisser tenter par celui ci en VO (surtout que la couverture est magnifique).Je pense que la lecture doit être accessible, même pour un novice comme moi. Enfin, je l’espère. Sinon, il trainera un peu dans ma PAL VO, le temps que je m’améliore.
Auteur
Oui, ne t’en fais pas, c’est accessible en anglais. Et j’ai super hâte de voir la traduction de Fab-chou! Je compte aussi lire un autre Amy Harmon bientôt! Près après Noël, je pense.
Il t’a donné envie de lire d’autres romans de cet auteur, c’est déjà pas mal.
Auteur
Yep, c’est pas si mal. Et sachant qu’il y a un côté religion dans les romans d’Amy Harmon, c’est vraiment beaucoup. Mais on dirais que généralement, avec elle, ça passe!