L’allègement des vernis – Paul Saint Bris

Vous savez, pour me vendre un roman, c’est assez simple. Il y a quelques arguments béton. Et l’un d’entre eux est : c’est un livre qui parle d’art. C’est officiel, je vais me laisser convaincre. Et c’est ce qui est arrivé ici.

De quoi ça parle

Le Louvre, musée le plus célèbre du monde. Pas assez par contre au goût de la nouvelle directrice générale, Daphné, qui souhaite multiplier les revenus à l’aide de coups de marketing. La dernière idée en date? Restaurer la Joconde. Alléger ses vernis pour la faire un peu voyager dans le temps et être moins « verte ». Aurélien, conservateur ma foi très… conservateur, n’est pas certain du tout. Mais il trouvera tout de même LE restaurateur, l’italien Gaetano… et ils vont se lancer.

Mon avis

Voici donc un roman que je qualifierais de « agréable mais sans plus ». J’ai aimé parce que ça parlait de la Joconde et qu’il y avait des passages assez didactiques où on nous parlait de restauration, de techiques et de peinture. Vous savez, la partie qui a ennuyé presque tout le monde? C’est celle que j’ai appréciée. Je sais.

Nous sommes donc avec un homme vieillissant, conservateur sans l’ambition de monter dans l’organisation du musée. Il adore sa section, vénère l’art et n’est clairement pas enthousiaste quand la pétillante directrice du musée propose de rajeunir la Joconde. Mais il va suivre le courant. Et il va clairement angoisser sa vie. La restauration sera-t-elle réussie?

Ce n’est pas un roman particulièrement bien écrit mais ça passe tout de même car c’est divertissant. Ok, on voit tout venir. De loin, voire même de très loin. Et somme toute, la fin m’a plu. J’ai aimé la réflexion sur l’art, sur la multiplication des images, même si je ne suis pas toujours d’accord avec le propos. Toutefois, je peux comprendre que certains ne puissent pas suivre, n’en soient juste pas capables, et se confortent en restant dans le passé. Je croyais qu’on allait là, mais oui, mais non, mais pas tant?

Le début de ma lecture n’a pas été simple. La nouvelle direction du Louvre est dans le marketing. Tout est pensé pour augmenter les profits, toutes les stratégies sont bonnes. Je SAIS que les musées doivent faire des sous. Mais voir le Louvre sous cet éclairage, quand même, ce n’est pas hyper agréable. Laissez-moi mes illusions d’un monde de l’art qui vit d’amour, de beauté et d’eau fraîche! J’ai aimé également l’exploration des émotions suscitées par ce qui est beau et par l’art en général. Mais les réunions d’équipe truffées de mots en anglais? C’était grrrr! Et le pire, c’est que je suis certaine que c’est réaliste.

Cette chronique n’a ni queue ni tête. Ce qu’il y a à retenir? Pas mal mais ne pas s’attendre à une Expérience avec un grand E!

1 Commentaire

  1. j’ai bien aimé le début, moins la suite! (et j’aime bien ta chronique :)!)

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