Disons-le d’emblée, ce monde est l’un de ceux qui me plaisent beaucoup dans la littérature jeunesse. J’ai l’impression que les personnages existent réellement, du moins pour certains. Du coup, je les lis tous, même si je leur reproche un peu toujours les mêmes choses.
Dans cette nouvelle trilogie, nous sommes sur la côte ouest, un peu après l’intrigue de « The mortal instruments ». L’institut a été ravagé, laissant les jeunes Blackthorn à eux-mêmes. Julian tente de s’occuper de tout depuis un – trop – jeune âge, aidé par Emma, son parabatai et amie de toujours. Quand des hommes et des fae commencent à mourir, une alliance un peu étrange (et pas très légale) se crée entre certains shadowhunters et les fae (qui sont bannis) pour trouver le responsable. Emma veut à tout prix savoir qui a tué ses parents et les Blackthorne voient un moyen de récupérer leur frère Mark, exilé lors de la dernière guerre, étant à moitié fae.
Plusieurs intrigues, des personnages qui n’étaient pas nés pour être des héros, des réactions pas toujours logiques mais souvent humaines. Ici, tout n’est pas toujours noir ou blanc et on ressent vraiment les sentiments des personnages à plusieurs moments et c’est ce qui fait pour moi la force des romans de l’auteur. C’est un mélange d’amour, de tendresse, de combats, d’action, et d’anxiété qui fonctionne.
Toutefois, le schéma est répétitif d’un roman à l’autre et celui-di n’échappe pas à la règle. J’avais deviné super tôt ce qui se passait et surtout, surtout, j’ai mis un temps fou à entrer dans le roman. Plus de la moitié, sur un roman de 600 quelques pages. C’est long, je sais.
Ceci dit, malgré mes réticences, même si je n’ai pas été prise par le même roller coaster émotionnel que les autres lecteurs, je lirai la suite. Parce que je ne peux pas m’en empêcher, c’est tout!