Je continue donc ma lancée dans la série Reine de Mémoire d’Elisabeth Vonarburg. Décidément, je ne me lasse pas de cette fansasy uchronique! Rapidement, je passerai à l’histoire et tout, mais je dirai d’emblée, pour ceux qui ne veulent pas être spoilés, que ce tome doit être mon favori à date.
En effet, on y retrouve toujours la prose magnifique de Vonarburg, les réflexions, les réactions très humaines des personnages, beaucoup de choses pas politically correctes et surtout, l’univers riche, fouillé et parfaitement cohérent qui caractérise cette série. Ici, la quête des origines prend un sens plus concret alors que les jumeaux Pierrino et Senso, ainsi que Jiliane, leur soeur, commencent à lever le voile sur quelques secrets de famille, ainsi qu’à obtenir les indices qui leur permettra de comprendre qui ils sont.
SPOILERS SUR LES TOMES PRÉCÉDENTS
Dès le début, c’est chose faite. Jiliane a disparu on ne sait pas vraiment où et les jumeaux sont désespérés. À tel point qu’ils se sont séparés, suivant leur interprétation des cartes de Grand-Mère. Senso est avec une troupe de théâtre et Pierrino s’est embarqué avec Haizelé, en route vers « là-bas ». Cest donc le tome où les jeunes adultes qu’ils sont devenus découvrent les secrets de leur famille petit à petit et comprennent enfin ce que nous, nous avions commencé à deviner depuis un bon moment déjà. C’est l’étape de la coupure avec l’enfance, le moment où ils apprennent à penser par eux-mêmes et à remettre en question ce qui leur a toujours été dit, ce qu’ils ont toujours cru. Pas le choix car ce qu’ils apprennent ou devinent vient bouleverser leur vision de ce qui a été leur enfance.
Dans ce tome, nous passons davantage de temps avec Senso et Pierrino. Ça bouge plus que dans le tome 3 (quoi que ça reste une série où les choses gardent une part de mystère et où tout se déroule lentement, en raison des différents points de vue) et nous voyons davantage les effets des actions de Gilles Garance quelques siècles plus tard que celles-ci proprement dites. Quoique quand on le voit, on ne le voit pas pour rien. Les choses évoluent en Émorie, on sent la révolte qui gronde et, tout doucement, on voit se profiler les événements qui vont causer le départ et l’Édit. Quoique ceci reste toujours mystérieux. Entre l’univers mystique de Mynmari, le monde du théâtre de Senso, le lecteur est réellement transporté dans ce monde très particulier et très bien mis en place.
Tout se tient et j’aime beaucoup la façon qu’a Vonarburg de faire confiance à son lecteur. J’aime que les révélations viennent tout doucement, sans mise en scène et sans esbrouffe. Et j’apprécie le fait qu’il n’y ait pas de revirement soudain, sorti de nulle part. Vraiment. La quête est graduelle et ça me plaît.
Et la finale… quelle finale! On referme le roman un peu abasourdi… même si pas réellement surpris. Et, bien entendu, avec une folle envie de connaître le fin mot de l’histoire! Parce qu’il y a une partie de tout ça que je ne suis réellement pas certaine de comprendre!
9 Commentaires
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un petit coucou pour te souhaiter un bon réveillon !!
Violette: Merci! Ce fut génial!
petit coucou pour te souhaiter un bon réveillon !!!
Je te souhaite une très belle année Karine, pleine de folies, de David et de rigolades!
Sophie: Merci! Je n’ai même pas fait mes voeux, je suis une terrible blogueuse, cette année! David a commencé l’année le 30 décembre, cheveux longs en Richard 2… super!
Je te souhaite une belle année 2014.
Valérie: Merci :)) Toi aussi!
Tentant ! J’aligne les lectures fantasy pendant ces vacances… Période idéale pour entrer dans d’autres mondes ?
Theoma: Je pense que oui… on est loin de notre quotidien du coup probablement que ça aide. Cette série est très tres bien!