J’avais mis ce roman dans mon challenge ABC… 2007. Et je l’ai finalement lu 15 ans plus tard. Non mais y a-t-il quelqu’un qui est vraiment surpris? En fait, je l’ai redécouvert en déménageant ma bibliothèque suite au glissement de terrain car, avouons-le, j’avais totalement oublié son existence.
De quoi ça parle
À Madrid, un jeune professeur poète et une prostituée qui viendrait de Hongrie font le même mystérieux et horrible rêve : un manoir, des meurtres, un mystérieux aquarium aux reflets verts. Quel lien y a-t-il entre ces cauchemars et les treize Dames, les treize sorcières du verbes, qui ont fait de la poésie la plus cruelle des armes?
Mon avis
Non mais pourquoi ai-je attendu si longtemps avant de lire ce roman? Nous sommes clairement dans le registre de l’horreur, entre fantastique et réalisme magique et si les descriptions de tortures ne vous font pas peur, il faut que vous lisiez cette histoire. Il y a du trigger ici!
Je suis toujours fan de ces ambiances nébuleuses où les personnages nagent dans l’inconnu, où il faut accepter de ne pas tout comprendre ou alors de comprendre plus tard. Les coïncidences s’expliquent et la machination dans lesquelles nos personnages, fort différents d’ailleurs, sont pris malgré eux, sans grand espoir de s’en sortir vivants, est terrifiante. J’ai été passionnée par ces 550 quelque pages qui se lisent toutes seules et qui m’ont fait un peu peur. Nous sommes entre rêve et réalité et l’idée de la puissance des mots, de la poésie qui devient une arme qui peut torturer et détruire, sans que personne ne puisse rien y faire. Le références aux mythes, aux muses sont omniprésentes et fonctionnent parfaitement.
Un récit certes un peu gore mais une réflexion hyper intéressante sur le pouvoir des mots et une construction qui fonctionne. Pas de révélation qui nous fait tomber en bas de nos chaises mais une découverte de la réalité petit à petit, bien rythmée. C’est onirique, insolite, terrible et fascinant. J’ai adoré la plume, adoré l’atmosphère, c’était la lecture dont javais besoin à ce moment-là!
Non mais des muses! Des poèmes! Juste pour ça, il faut tenter!
8 Commentaires
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Lu il y a douze ans, je suis allée relire mon avis car mes souvenirs sont vagues. J’avais aimé jusqu’au deux-tiers environ, beaucoup aimé, mais ensuite je l’ai trouvé longuet et l’ai de nouveau apprécié à la fin… J’avais préféré Daphné disparue et ensuite n’ai pas relu l’auteur.
Auteur
C’est mon premier… il y en aura d’autres!
C’est tentant à te lire ! je ne connaissais pas du tout, merci pour la découverte.
Auteur
J’Espère que ça te plaira autant qu’à moi!
Tiens c’est drôle, mon blog me dit que c’est en 2007 que je l’ai lu… et c’était mon premier Somoza, j’en ai lu d’autres depuis.
Auteur
Disons que j’ai tardé!
Façon roman gothique ? Avec de la poésie en plus.
Auteur
Yep! J’ai adoré.