La Cité des nuages et des oiseaux – Anthony Doerr

J’avais beaucoup aimé « Toute la lumière que nous ne pouvons voir », lu il y a plusieurs années. J’avais repoussé la lecture de celui-ci because beaucoup de pages mais j’ai été ravie de retrouver cette plume et cette vision du monde. Je vais tout de suite vendre mon punch, j’ai beaucoup, BEAUCOUP aimé.

De quoi ça parle

De la Constantinople du XVe siècle jusqu’à un futur lointain où l’humanité joue sa survie à bord d’un étrange vaisseau spatial, les personnages que nous allons rencontrer seront unis par un mystérieux manuscrit, La Cité des nuages et des oiseaux, texte de la Grèce antique dont il ne reste que des fragments et qui va fasciner.

Mon avis

Ce roman a le potentiel de faire partie de mon top 2024. Rien de moins. Il a en effet tout pour me plaire. Une narration qui saute d’une époque à l’autre, des personnages touchants et, surtout, un texte étrange qui a traversé les siècles et qui touche des vies, peu importe le passé de chacun d’entre eux. Des livres dans un livre, c’est pour moi.

Ce texte parle avant tout du pouvoir de la littérature et de la fiction. De sa capacité à redonner espoir et à garder en vie quand plus rien n’a de sens. Ça parle également de mémoire et de transmission, le tout dans le contexte d’un monde qui part en ruines.

Nous suivrons donc Anna, brodeuse à Constantinople. Omeir, jeune homme bulgare dont tout le monde a peur en raison d’une fissure labiale et qui va suivre le sultan pour aller assiéger la ville, bien que ce ne soit pas son choix. Zeno, jeune homme du milieu du 20e sièce qui se sait gay et qui va partir combattre en Corée pour se prouver quelque chose. Seymour, jeune ado dans les années 2010, probablement neuroatypique, qui s’engage pour l’environnement suite à la disparition de sa chouette, Ami fidèle. Et Konstance, fillette vivant à bord d’un vaisseau spatial parti découvrir le nouvel habitat de l’humanité.

Le lien qui les relie? Cette fameuse histoire qui fait rêver. Cette fameuse Cité des nuages et des oiseaux. Ils sont touchants chacun à leur manière et l’histoire de Zeno m’a particulièrement touchée. Ce personnage est génial. La situation de Konstance est aussi déchirante et j’ai dévoré ce roman en quelques jours. Vous savez, quand on veut VRAIMENT y revenir constamment. Les 800 pages se tournent toutes seules et je me suis surprise à de nombreuses occasions à me dire « mais j’aime donc ben ça »! J’adore la plume de l’auteur, évocatrice et agréable à lire. Une histoire « pleine de mots », comme le dirait une amie à moi. Mais des mots qui transportent, remplis d’images et de thèmes récurrents.

J’ai tout aimé. Mais l’idée de la littérature, du partage de la littérature qui permet de guérir, ça me parle. Vraiment.

Coup de coeur pour moi

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