C’est déjà le moment de dire au revoir à Istanbul et à la Turquie. Il me semble que ça a passé trop vite et que ce voyage a changé plusieurs de mes perceptions. Une chose est certaine, je reviendrai. C’est étrange de quitter tous ces gens avec qui j’ai partagé mon quotidien pendant 19 jours, en sachant que pour plusieurs, nous ne nous reverrons pas. Mais c’était une très belle parenthèse.
J’ai donc passé le moment du petit déjeuner à me faire une photo mentale de la ville et de la vue du resto-terrasse de notre hôtel. Un peu nostalgique je suis et j’ai l’impression qu’il y a encore TELLEMENT de choses à voir. Bref, ce n’est qu’un au revoir!
Bizarrement, le vol de retour se passe très bien. Aucun stress, aucune folie, aucune panique. J’ai cessé d’essayer de me comprendre moi-même! J’ai – encore une fois – dormi tout le long et je me suis réveillée à Paris, mon deuxième chez moi. Ceci dit, je n’allais pas passer toute une journée sans faire de folies hein… imaginez-vous que je ne me souvenais plus duuuu tout où j’avais foutu les clés de Delphine. J’ai vidé le sac à main et le bagage à main à l’aéroport d’Istanbul, pour réaliser que j’avais dû la ficher dans ma valise au début du voyage. Dans une autre vie quoi! Puis, à Paris, c’était opération valise. Je me suis confortablement installée sur un siège et j’ai carrément VIDÉ ma valise – si bien faite – sur le plancher de l’aéroport. Préalablement couvert avec des sacs en plastique, of course. Rien à faire, pas de clés. Je m’étais presque résolue à attendre sur le pas de la porte en attendant que Delphine revienne du ciné quand j’ai eu un éclair de génie… LA TROUSSE DE TOILETTE! Les clés étaient dedans. Dans la petite pochette. Fermée. Aucune idée de ce qui m’a passé par la tête pour le ficher là!
Ah oui, j’oubliais. Juste avant, en voulant prendre ma valise sur le machin qui tourne, je me suis trop penchée… et, avec horreur, j’ai vu mes lunettes tomber au ralenti sur le tapis roulant. Tous les gens ont donc pu me voir courir (avec ma valise) autour du truc pour tenter de récupérer les dites lunettes, que j’ai rattrapées juste avant qu’une valise ne les écrase en effectuant un magnifique plongeon vers l’avant. Dix sur dix, je vous le dis!
La soirée fut assez tranquille merci. J’ai foutu tout le contenu de ma valise dans le bac à linge sale (je ne sais ben pas pourquoi) et lavé le plus urgent pour partir pour le Gers demain. Ok, Delphine a lavé. Je ne suis pas certaine qu’elle me fasse confiance avec sa machine à laver! Ah ou, j’oubliais, les pâtes Carbonara, quand même, c’est bon!