Ce matin, on prend l’avion. Et j’aime pas l’avion. Et en plus, mon rituel habituel ne fonctionne pas parce que j’ai pas d’internet, que le copain qui me rassure m’avait dit que j’allais m’écraser et bon, les vols courts avec de grands avions, j’aime pas. Encore moins quand je suis en milieu de rangée. Bref, j’ai fait la folle de façon relativement impressionnante et c’est notre guide qui s’est tapé les « dis-moi qu’on va pas s’écraser »! Pauvre de lui!
Finalement, malgré mon niaisage, nous sommes bel et bien atterris à Istanbul, ville qui fait rêver, ne serait-ce que par son nom, et parce que c’est l’endroit où s’arrêtait l’orient-express. Moitié en Europe, moitié en Asie, c’est une ville vivante, mais aussi pleine de contradictions et de traditions.
La ville a été fondée par Bysas (note à moi-même, vérifier l’orthographe), nom qui s’est graduellement transformé en Bysance. En 1453, la ville a été conquise par les turcs, qui ont transformé le nom en Istanbul. Actuellement, elle compte 16-20 millions d’habitants. Lors de la conquête de Constantinople par Mehmet le conquérant le 29 mai, son premier souci fut de transformer Ste-Sophie en mosquée. Le premier juin, les musulmans pouvaient y prier. Actuellement, c’est plutôt un musée. Un magnifique musée. Paraît-il que mon guide ne l’a jamais vue pas en travaux!
Après nous être installés à l’hôtel, dans lequel on a trouvé plusieurs vestiges antiques, nous nous promenons un peu dans la ville où nous admirons le palais occupé aux 17-18e siècles, avant d’être abandonné pour l’autre Rive du Bosphore. Ataturk y est mort.
En traversant le Bosphore, nous pouvons voir plusieurs mosquées ainsi que les murailles du 4e. C’est vraiment bizarre d’être à cheval entre l’Europe et l’Asie.
En allant manger, nous passons place de l’hippodrome, où nous voyons un obélisque et la fameuse colonne de serpentant, faite d’armes fondues. A Game of thrones n’a rien inventé!
C’est aussi le moment pour aller visiter le grand bazar, lieu béni pour les grandes magasineuses comme moi. J’ai des petites choses à acheter et bon, j’adore l’atmosphère en général. Les boutiques de lampes sont TROP belles. Si je n’en avais pas déjà, j’en aurais repris pour moi. J’adore.
Partout, des vendeurs de thé qui amènent des rafraîchissements au boutiquiers et on peut facilement se perdre dans ce dédale. Les plafonds sont toujours différents, toujours capotés et sérieusement, j’y aurais passé des heures. Ce n’Était pas tout à fait assez long pour moi! Et on ne pourra pas y revenir because jour férié.
Ensuite, c’est le marché aux épices, où ça sent divinement bon. C’est la course au safran pour mes co-voyageurs mais je me suis tenue tranquille. Moi et la cuisine! En chemin, nous goûtons aux cafés turcs que j’aime beaucoup. C’est tellement animé, on adore!
La bouffe est délicieuse, les petites rues animées et éclairées. Je tombe amoureuse d’une petite rangée de maisons colorées que je me promets de revenir voir de jour. Bref… Je sens que des belles choses m’attendent à Istanbul!
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