Inséparables – Aimée Verret

Inseparables.jpgNormalement, je n’aime pas le « jeunesse très jeunesse ».  Ça n’a pas le côté cute de la littérature pour les petits-petits mais il manque la profondeur des romans plus « ados ».  En fait, quand j’ai choisi ce livre, je ne pensais pas que c’était jeunesse à ce point.  Mais tout de même, certains aspects m’ont beaucoup plu.  D’autres moins.  Mais j’y reviens.

 

Éléonore, le personnage principal, est une jeune fille qui se trouve bien ordinaire.  Mais elle a de la chance.  Sa meilleure amie, elle est extraordinaire, flamboyante, délurée.  Sa nouvelle meilleure amie, en fait.  C’est un coup de foudre amical et Élé est fascinée par Lola et ce qu’elle dégage.   Et soudain, Lola se fait un chum.  Un grain de sable dans ce bel engrenage, n’est-ce pas!

 

La première chose qui me vient à l’esprit pour en parler, c’est que ce roman sonne juste.  Vraiment.  Cette adolescence, ça aurait pu être la mienne, textos en moins.  (Oui, je suis vieille).  En plus des gars, des premières expériences, ce dont je me souviens le plus, c’est mes histoires avec ma meilleure amie.   Ce sont les histoires de mes amies avec leur « best ».   Ces grandes trahisons (elle ne m’a pas rappelée alors qu’elle avait dit qu’elle le ferait), ces peurs terribles (et si elle s’était trouvée une nouvelle meilleure amie plus hot que moi?), ces terribles désersions (maintenant qu’elle a un chum depuis 2 semaines, elle n’a plus que des « couples d’amis »). 

 

Et ça, c’est très très bien rendu dans le roman.  Le ton est très québécois sans être pour autant exagéré et les dialogues m’ont beaucoup plu. Très réalistes.  

 

Si j’ai bien aimé le début, j’ai moins accroché à la fin, qui m’a semblé un peu trop « tout est bien qui finit bien », même si ce n’est clairement pas ce qu’a voulu l’auteur.  Mais c’est ce que je reproche souvent à la jeunesse.  Je ne suis clairement plus le public cible et pour ce point précis, ça se sent. 

 

Un roman sur l’amitié donc.  Avec un peu d’amour saupoudré ici et là.  Sympathique, simple, qui se lit très rapidement et qui m’a fait sourire en me rappelant l’ado étrange que j’étais.  Mais qui ne marquera pas pour autant.

6 Commentaires

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  1. Tu situes très bien. La clientèle cible devrait vraiment beaucoup aimé. Les 14-16 ans,  il me semble.

    Ce qui est assez cocasse est que tu as aimé la fin et moins aimé la fin. Tu vas me dire que c’est tout toi ça… faut dire qu’on lit et qu’on écrit plus qu’habituellement et que ces lapsus file sans qu’on leur demande leur reste

    1. Venise: En fait, je dirais encore plus jeune que 14-16 ans…

      Pour la fin, je suis d’une clarté qui me sidère moi-même… en fait, la fin-fin-fin m’a bien plu mais la deuxième partie moins… est-ce que je suis plus limpide comme ça??

  2. Pourquoi pas ? Rien que pour le ton… 🙂

    1. FondantOChocolat: Les dialogues sont bien québécois!

  3. C’est le genre de roman que je peux apprécier mais à petite dose. Comme toi, je ne fais plus partie de la cible visée mais ça rappelle des souvenirs et c’est loin d’être désagréable à lire quand c’est bien fait. Dommage pour la fin.

    1. Hilde: Tout pareil!  A petite dose, ça me va très très bien… mais pas trop!

  1. […] simplissimes pour s’en rappeler le lendemain.  Ca aide.  De plus, j’avais bien aimé Inséparables du même auteur et j’ai bien retrouvé la plume bien québécoise et la description des […]

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