Présentation de l’éditeur
« 8 octobre 1908: Adolf Hitler recalé. Que se serait-il passé si l’École des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement? Que serait-il arrivé si, cette minute-là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d’artiste? Cette minute-là aurait changé le cours d’une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde… »
Commentaire
Je l’avoue d’emblée, je n’avais pas vraiment envie de lire ce livre. Pourtant, quand j’ai vu qu’il y avait lecture commune par Lasardine, Mélisende, Jennifer et Livresque, sur le forum de Livraddict, je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais. Si je ne le lisais pas maintenant, je ne le ferais jamais… je ne vous dirai pas depuis combien d’année il est dans ma pile!!!
Je m’attendais donc à m’emmerder royalement… pourtant, j’avais beaucoup aimé « Ma vie avec Mozart », de Schmitt… mais depuis, les commentaires que j’ai lus sur ses récents livres m’ont rebutée et j’avais perdu l’envie. Pourtant, ô surprise, une fois le livre ouvert, après avoir bougonné pendant quelques pages devant les allusions à la sueur et autre sécrétions corporelles (ça m’énerve toujours… je veux absolument pas savoir si les les protagonistes ont le dessous de bras trempé ou non quand je lis… alors la moindre allusion, je la remarque.), je me suis surprise à entrer dans le roman… et à beaucoup aimer.
En fait, il a fallu me faire violence au départ, Hitler étant Hitler. J’ai aussi beaucoup fouiné pour savoir ce qui était vrai ou pas. Le texte alterne les partie et nous fait rencontrer deux hommes. Hitler, refusé à l’école des Beaux-Arts de Vienne, et Adolf H. accepté. Si au départ ils ne sont pas plus sympathiques l’un que l’autre (et ça fait carrément peur de ne pas savoir lequel on préfère, en fait, dans ces premières pages), ils s’éloignent rapidement et nous voyons évoluer, d’un côté, Hitler le bourreau, le fanatique, le mégalomane qui n’a pas su se remettre en question, et de l’autre Hitler l’homme très ordinaire, qui s’ouvre à l’autre et à la réciprocité. Les paragraphes alternent les deux histoires mais il est facile de s’y repérer. L’écriture est simple, ça se lit vraiment facilement… et je me suis laissée prendre au jeu.
Bien entendu, il y a un côté un peu manichéen dans tout ça… le « bon » Hitler et le mauvais Hitler. Mais l’exercice est intéressant à la fois pour ces moments, ces décisions, qui changent le cours d’une vie ou même de plusieurs vies, à petite ou grande échelle (quand j’étais petite, j’étais persuadée qu’il y avait plein de mondes parallèles où se déroulaient notre vie si on avait pris telle ou telle décision à la place de ce que nous avons fait… ça m’a toujours fascinée.. mais bon, je suis bizarre et c’est un peu hors-sujet) ainsi que pour cette idée qu’en chaque homme il y a le potentiel du meilleur et du pire. Admettre qu’Hitler aurait pu être autre que ce qu’il a été, c’est admettre qu’il était humain, chose qui est très difficile à s’avouer, quand on sait ce qu’il a fait. Disons qu’il est plus facile de se dire que c’était un monstre. Parce que je ne suis pas particulièrement fière d’être de la même espèce que ce type, disons. Et peu importe avec quel recul je tente de prendre les choses (c’est un roman, rien d’autre, etc. etc.) impossible d’oublier que tout ça est arrivé réellement. Qu’un tel homme a existé. Qu’on lui ait permis de faire ce qu’il a fait.
Quant à la partie uchronie, elle ne fait pas disparaître complètement l’antisémisme, la droite en Allemagne, ou même les guerres. Mais elle propose une vision de ce qui aurait pu être. On nous amène parmi les surréalistes, à Paris, on voit le siècle différemment. C’est une idée parmi d’autres, mais je me suis laissée embarquée et j’ai choisi d’apprécier celle-ci, qui n’est tout de même pas idyllique pour Adolf. J’ai quand même bien aimé la petite Onze-heures-trente qui voulait être une géante!!
Une lecture dérangeante, donc, par la réflexion qu’elle amorce au sujet du potentiel dans chaque humain, du diable qui se prend pour un ange et des dangers des trop grandes certitudes. Et pour une fois, j’ai pu avoir une discussion « livre » avec maman sans qu’on soit diamétralement opposées dans nos opinions!!!!!
Lu en lecture commune… et je crois aussi que ça peut entre dans le défi SF (c’est une uchronie, non??) ainsi que dans le défi PAL… vu que ça se compte en années!!!
92 Commentaires
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Pour moi, c’est vraiment le livre de Schmidtt que j’ai trouvé le plus intéressant: dérangeant et inspirant à la fois.
Lucie: Je n’en ai pas lu tant que ça mais il m’a agréablement surprise…
Je crois que c’est mon préféré de cet auteur (qui, parfois fait un peu dans la facilité à mon avis), justement parce qu’il donne à réfléchir ; à l’époque, j’avais acheté un livre sur Hitler pour démêler le vrai du faux !
Doriane: Oui, il donne à réfléchir… et sans acheter de livre sur Hitler, disons que j’ai fouiné beaucoup sur le net pour tenter de me démêler les pinceaux, sans mauvais jeu de mots!
J’avais beaucoup aimé la classe de neige… et pourtant, ce fut mon premier et dernier EE Schmitt ! Peut-être devrai-je songer à m’y remettre tiens ?
Pickwick: Je conseillerais celui-ci, en tout cas!!! Dérangeant.
Un livre dont je lis beaucoup de bien… de lui je n’ai lu que l’evangile selon Pilate que j’ai trouvé sympathique et très bien fait … dommage que l’auteur me soit antipathique par contre 🙂
Yueyin: J’ai bien aimé l’évangile selon Pilate mais je pense que j’ai préféré celui-ci… beaucoup plus de matière à réflexion. Et je ne connais pas l’auteur à part dans ses livres donc je n’ai pas d’opinion!
ça a été mon premier EES, j’en lirai surement d’autres!
celui ci m’a marqué pour un bon bout de temps!!
heureuse d’avoir participé à cette lecture commune 🙂
voilà le lien permanent de mon billet: http://la-ronde-des-post-it.vefblog.net/252.html#La_part_de_lautre_lecture_commune_1er_Mars
@ pickwick: « La classe de niege » c’est d’Emmanuel Carrère, nan? 😉
Lasardine: Dur de ne pas être interpellée, ne serait-ce que par la réflexion qu’il suscite.
J’avais bien aimé ma lecture et comme toi, cela m’avait fait réfléchir au potentiel de chacun. L’esprit un peu manichéen était un peu trop clair mais la lecture n’en restait pas moins très plaisante et dérangeante
Kikine: Oui, c’était assez clair comme esprit manichéen, mais en même temps, le « gentil » Adolf ne l’est vraiment pas tout de suite… et ce n’est pas une sainte personne non plus, loin de là.
Je n’ai jamais lu cet auteur mais le thème de ce roman, sa construction et bien sûr ton billet attisent ma curiosité. On peut en effet se questionner sur la façon dont les évènements se seraient déroulés si… Enfin, avec des si, on peut refaire le monde n’est-ce pas?
Isabelle: Yep… et j’aime beaucopu refaire le monde avec des « si »… surtout en lecture.
Un auteur que je n’ai encore jamais lu même si La Part de l’autre doit trainer dans ma PAL depuis bientôt aussi longtemps que ton exemplaire. Je suis assez pinailleuse avec l’histoire et j’ai peur que ce livre tombe trop dans la simplification.
Zarline: C’est certain que je ne connais pas assez cette partie de l’histoire pour pouvoir juger de sa simplification. Mais c’est surtout la réflexion sous-jacente qui m’a plu…
C’est vraiment LE roman de Eric-Emmanuel Schmitt. Je viens de finir La rêveuse d’Ostende et j’ai un peu été déçue. Alors que, oui, La part de l’autre est dérangeant et nous met mal à l’aise. C’est vrai qu’on pourrait s’attacher à Adolf H.
Tulisquoi: C’Est tout à fait ça… un malaise. Par contre, ses derniers livres me tentent beaucoup moins… j’ai peur un peu que ce soit un peu trop « facile » malgré les thèmes.
Un avis positif de plus! Que de succès! Je ne dois pas être normale …
Je pense que je relirai ce livre dans quelques années, je dois être passée à côté de quelque chose!
Livresque: Ah, c’est normal, au contraire, que les goûts divergent. On a vraiment eu un avis différent sur les parties concernant la guerre… pour moi, c’était vraiment significatif. Mais bon, je comprends que ça puisse ennuyer aussi…
C’est également un de mes romans préférés de l’auteur. Excellent billet !
Laila: Merci! J’ai beaucoup aimé Ma vie avec Mozart aussi… mais bon, avec Mozart pas difficile!!!
effectivement, très bon billet, qui recoupe un peu ce que j’en pense moi aussi
Niki: Merci! En fait, le sentiment qu’il me reste plusieurs jours après, c’est que ça fait vraiment se questionner sur le potentiel des gens… vraiment.
Ce livre m’a beaucoup plu, justement parce qu’Hitler étant ce qu’il a été, était un être humain. Je pense que ce livre fait beaucoup polémiquer justement à cause du personnage. Mais on aurait pu prendre Ghandi et le transformer en méchant que ça aurait été la même chose. Je trouve que c’est une grande oeuvre, parce que ça remet aussi un peu les choses à leur place et ça fait réfléchir sur le moi aussi je pourrais devenir comme ça, et je pense que c’est pour ça qu’on aime se rappeler ces hommes, qui ont été de « grands » hommes quelque part, mais de grands mauvais hommes. Staline, Mao, Attila, Vlad l’empaleur, et tellement d’autres. ca fait tellement peur qu’on se le rappelle sans cesse. Parfois je me dis qu’à lécole on a plus tendance à parler de ces hommes qui ont changé le monde d’une mauvaise manière que de ces hommes qui ont changé le monde d’une bonne manière. Je commence à entrer dans un grand débat philosophique donc je vais m’arrêter là.
Sinon, pour ton histoire de mondes parallèles, tu devrais lire les mondes de Chrestomanci, c’est carrément ça;o)
Virginie: Il est sur ma liste, les mondes de Chrestomanci… mais l’idée ne vient pas de là, je le jure!!! Et oui, c’Est exactement ça. Non seulement il y a une possibilité de part de bien chez Hitler.. mais ça veut dire que chacun a un truc en lui-même qu’il aimerait mieux ignorer… Et oui, on parle plus de ceux qui ont fait des horreurs… c’est terrible, en fait…
Je te gage que tu l’as dans ta pile depuis 2004, l’année qu’il a paru. Je m’en rappelle, car je travaillais chez Renaud-Bray dans ce temps-là! héhé!
Mirianne: En plein ça! Terrible hein!!! Et j’ai travaillé aussi chez Renaud-Bray… mais section jeunesse. Avant ça, toutefois!
Je vais quand même passer mon tour pour une uchronie par EES, et si j’en ai envie d’une sur Hitler, je choisirai Spinrad et son Rêve de fer. Et pour un roman qui étudie deux histoires possibles à partir d’un événement de départ, je te conseille L’ironie du sort de Paul Guimard.
SMB: Noté, noté!!! J’adore les uchronies!!!
J’apprécie beaucoup l’auteur et j’ai beaucoup aimé ce livre. L’idée est original je trouve.
Hydromiel: Oui, c’est original! Et ça se lit très facilement, malgré le sujet!
« quand j’étais petite, j’étais persuadée qu’il y avait plein de mondes parallèles où se déroulaient notre vie si on avait pris telle ou telle décision à la place de ce que nous avons fait… » Pareil ! Mais chez moi, ça venait de Ma soeur est une sorcière, de Diana Wynne Jones.
Quoiqu’il en soit, ce livre a l’air très intéressant. Je ne suis pas fan de EES (j’ai lu l’Evangile selon Pilate qui ne m’a pas plus marquée que ça), mais le thème de ce livre mériterait de tenter le coup !
Céline: Il faut que la lise, cette série de Diana Wynne Jones! Elle va sur ma liste, d’ailleurs!!!
J’ai lu ce livre il y a quelques années car une collègue me l’avait prêté (sinon, de moi-même, je ne l’aurais pas acheté !). J’appréhendais un peu le côté : « et s’il avait été accepté en tant que peintre !? »
Finalement, je ne regrette pas de l’avoir lu, même si le souvenir qu’il m’a laissé, n’est pas, je m’en rends compte, impérissable !
Laurence: eJe ne sais pas si je vais me souvenir des détails… mais c’Est surtout la réflexion que j’espère ne pas oublier.
Ce livre me tente depuis pas mal de temps et je l’ai enfin acheté !!!! Ton avis me conforte dans l’idée qu’il me plaira !
Manu: J’espère que ça va te plaire alors. Ou réfléchir, selon le cas! Ou les deux!
Je l’ai lu il y a plusieurs années et j’ai adoré.
Oui Hitle était humain. L’admettre est important et nécessaire parce que nous le sommes aussi et que personne n’est à l’abri de faire de même ou d’en souffrir, parce qu’il n’y a pas plus monstrueux que les humains. Après tout, les monstres n’existent pas; il n’y a que des hommes et c’est là que ça fait réfléchir.
Un très bon livre
Ofelia: C’est dur à admettre mais oui, je suis d’accord, c’est nécessaire. Pour éviter d’autres horreurs, c’est bon de s’en rappeler…
Ca fait drôle, quand même, de savoir que hitler n’était ni plus, nin moins qu’un être humain et non pas l’émanation d’un savant fou ! J’ai mis longtemps avant d’accepter cette hypothèse, mais au fond, je reste persuadée qu’il a un côté primaire, primitif, anti-humain, cela me rassure un tout petit peu face à sa personnalité complexe … Cela dit, si tu savais depuis combien de temps j’ai cette uchronie dans ma PAL et que je n’ose toujours pas le lire, ça pourrait peut-être te rassurer un peu. Mais je me suis promise de le lire cette année pour ne plus le voir traîner dans un coin à attendre d’être lu ! Je me doute que l’on sort de cette lecture avec quelques questions concernant l’individu. C’est ce qui me fait le plus peur, je pense. Enfin, je verrai bien lors de sa lecture. En attendant, tu as réussi un coup triple entre tes différents challenges, Karine:) !
Nanne: C’est drôle et ça fait mal aussi… Ca nous fait réfléchir mais quand même, ce n’est pas si difficile à lire… et oui, on sort pleins de questions!
Ma curiosité est attisée, je le note! Voilà un thème qui m’intéresse!
Pimprenelle: C’est vraiment intéressant… un peu manichéen mais difficile de ne pas l’être, avec Hitler!
comme beaucoup, je pense que c’est le meilleur livre de Schmitt. Très dérangeant, très intéressant… je l’ai lu bien avant d’ouvrir mon blog et je sais qu’une amie de classe se souvient encore de la période où j’ai lu « la part de l’autre ». Je ne cessais d’en parler !
Et par rapport à ta parenthèse et tes mondes parallèles, ça a au contraire un vrai rapport avec ce roman, c’est un peu « l’effet papillon » en fait. Comment un seul évènement peut changer le cours de votre histoire, ou de l’Histoire donc…
Emeraude; C’Est vraiment dérangeant… et ça fait réfléchir et mes mondes parallèles, ça fait rire beaucoup de gens… mais dans ce cas oui, c’est étonnant ce que ça aurait pu faire.
C’est un livre que j’ai longuement feuilleté à la librairie. Après ton billet, il m’intéresse encore, et me rebute encore. Pour les mêmes raisons que toi en fait, pour toute la révolte que j’ai d’être obligée de concevoir qu’il était un être humain. Je crois que cette lecture est aussi une expérience de conscience et il faut y être prêt. Je retiens quand même cette lecture, et je ne pense pas que je vais mourir sans l’avoir lu. Merci de ton commentaire.
Venise: Oui, c’est incroyable de concevoir ça. Et que c’Était muri, réfléchi. C’est fou…
Je ne suis pas fan de E E Schmidt mais ce livre m’a bien plu pour les raisons que tu dis..
Alain: Ca fait vriament réfléchir…
Je le note aussi! OUh, la, la! ça va barder pour ma carte de crédit, la prochaine fois que j’irai présenter mes respects à ma librairie! 😉
Hermione: Les cartes de crédit, c’est pas fait pour ça???
Ah, par ici aussi! Mais vous allez me convaincre définitivement! 😀
Pauline: On s’est même pas concertées, en plus!
J’adore les uchronies car elles donnent toujours matière à réflexion ! Et ce titre est dans ma LAL depuis un moment, même si je raffole pas de Schmitt !
Joelle: J’adore aussi… pour les mêmes raisons!
Je n’ai jamais lu de livres d’Eric Emmanuel Schmitt mais j’ai Oscar et la dame Rose dans ma PAL. Je vais donc commencer par celui-ci et pourquoi ne pas continuer avec cette histoire un peu étrange…
La plume et la page: Je ne connais pas Oscar mais je ne veux pas le lire, j’ai peur que ce soit trop larmoyant… et trop près de mon quotidien au bureau…
Ce livre est, comme tu le dis très bien, parfois un peu manichéen mais on ne peut plus intrigant. Je suis ressortie de cette lecture pleine de questions… Ou comme quoi, effectivement, une simple décision peut changer beaucoup de choses…
Miss Alfie: C’est comme le truc du papillon! Difficile de ne pas être manichéen du tout avec un tel thème… Hitler est assez extrême dans son genre… je trouve même impressionnant qu’il ait réussi à le rendre pas siiii pire au début!
Bon il faut que je le lise celui-là. Cela fait un moment que je rechigne. Ton billet m’a décidéen, je vais l’emprunter à la biblio.
Brunissende: Je rechignais aussi! Une chance qu’il y a les lectures communes!
J’ai lu ce livre il y a maintenant deux ans, et j’avais adoré ! C’est d’ailleurs le meilleur livre de Schmitt que j’ai lu pour l’instant.
June: C’est un commentaire assez répandu. Je ne regrette nullement ma lecture!
Du 3 en 1? Pas mal! 😉
Je me souviens avoir lu ce bouquin il y a quelques années, mais je n’en garde quasiment aucun souvenir!
Marie L: Ah, dommage… j’espère bien que je vais m’en rappeler parce que ça m’a plu! On dirait que le fait d’écrire plus systématiquement des billets m’aide à me souvenir!
Pour la réflexion qu’il engendre, ce livre me tente bien ! 😉
Leiloona: Je suis curieuse de voir ce que tu en penserais!
Je rêve d’avoir le temps de lire tout schmitt. J’ai adoré les 3 livres que j’ai lu de lui et chacun des pitchs de ses autres oeuvres me tentent. Mais ma PAL, au secours, et puis j’accepte de recevoir trop de livres !!!
Géraldine: Les derniers me tentent moins, je l’avoue. Mais celui-ci, pour moi, il vaut le coup!
Un livre très intéressant . J’avoue que j’ai eu beaucoup de mal à voir Hitler comme une personne normale! J’ai aimé son écriture et l’originalité de ce roman; je lis actuellement Oscar et la dame rose et j’adore. Bon, Oscar est plus « simpliste » que La part de l’autre mais tout aussi touchant à mon goût.
Nathouc: je n’ai pas encore lu Oscar… ni les derniers de EES, en fait… J’ai dû me faire violence au début aussi… mais ensuite, on se laisse prendre au jeu!
Je suis curieuse de connaître cette autre vie bien que, je suis d’accord, cela ne doit pas être évident comme exercice avec Hitler…
Bella: Non, c’est particulier comme exercice. Surtout que ce Hitler-là n’est pas beaucoup mieux que l’autre au début…
Oui, ça peut tout èa fait rentrer dans le défi SF même que pour le swap Eternal SF j’avais espéré découvrir un livre de cet auteur qui m’attirait vraiment (mais on verra bien, parce que j’ai pas encore reçu mon colis). C’est un livre qui m’attire beaucoup et j’aime bien l’idée que même si Hitler n’était pas devenu le chef du parti nazi, il y avait tout de même un mouvement en marche avant lui. Il faut donner à César ce qui appartient à César après tout.
GeishaNellie: C’est un livre que je conseille, en tout cas!!! Une très agréable surprise et en plus, ça se lit tout seul!
Moi j’aime beaucoup cet auteur et ce livre la m’attire beaucoup !
Liyah: Si tu aimes l’auteur… fonce!
Le rêve de fer de Norman Spinrad est également sur un thème similaire :
Et si, écœuré par la défaite allemande en 1918, Adolf Hitler avait émigré aux Etats-Unis ? S’il s’était découvert une vocation d’écrivain de science-fiction ? On m’en a parlé, je ne l’ai pas lu. Je ne peux pas comparer, mais ça te tentera peut être.
InFolio: Bonne idée! Je vais fouiner!!!
Je travaillais aussi dans la section jeunesse, mais je me rappelle l’avoir vu dans le palmares
Mirianne: :)))
Dommage qu’être libraire soit aussi peut payant! C’était tellement bien conseiller des livres jeunesse!
Mirianne: En fait, je pense que j’aurais pu faire tout plein de métiers et c’en est un que j’aurais aimé… mais pas n’importe où. Je détestais me faire dire quoi conseiller (parce que oui, c’est arrivé!) Faudrait que j’aie mon propre truc, je pense!
Comme je suis toujours trèèès en retard, je reviens au nouvelles. As tu eu l’occasion de le lire. Personellement, je n’ai pas encore plongé mon nez dans ce roman. Mais bon, l’occasion se présentera peut être. je suis pas très attirée cependant par cet univers un peu trop sombre et sérieux. Besoin d’un peu plus d’évasion.
Bises !
InFolio: Non, je suis un peu comme toi… j’ai beaoin de trucs un peu plus légers… mais il est toujours noté!
J’ai moins accroché sur celui-ci que les autres livres que j’avais lus de l’auteur…
Amiedeplume: Pour ma part, je pense que je l’ai préféré à l’évangile selon Pilate… mais ma connaissance de l’auteur s’arrête là!!
Je viens de le lire et de publier mon billet et j’ai beaucoup aimé aussi, ça fait vraiment réfléchir car, comme tu dis, il est beaucoup plus facile de se dire qu’Hitler n’avais aucune part d’humanité.
Mivava: C’est en particulier ce côté qui m’a fait réagir aussi. Ravie que tu aies aimé.
Vraiment j’aime beaucoup tes articles! Ils sont très complets et je trouve ta façon de critiquer les livres très intéressante (que la critique soit négative ou positive d’ailleurs).
Pour ce livre-là, moi il fait aussi partie de ma PAL mais depuis peu. En fait, il n’y a pas si longtemps je me suis acheté « L’évangile de Pilate » de Schmitt car j’aime beaucoup les romans qui donnent des interprétations sur des choses qu’on a admises ou qu’on croit savoir depuis longtemps. Pilate est, pour tout ceux qui connaissent un minimum l’histoire de Jésus, un des méchants de l' »histoire ». Et j’étais intéressée de savoir comment Schmitt allait pouvoir donner une vision différente du personnage… Et j’ai adoré!! Alors quand je me suis souvenue que « La part de l’autre » donnait aussi une vision différente de quelque chose, en l’occurrence quelqu’un que tout le monde pense avoir « cerné » depuis longtemps, ce titre a attéri dans ma liste PAL. Ton avis me donne encore plus envie de me le procurer… Merci de l’avoir partagé 🙂
Aude: merci, c’est vraiment gentil! J’ai bien aimé ces deux romans, ça se lit très bien et comme toi j’aime beaucoup quand il y a des réécritures, autant de l’Histoire que des romans. Du coup, ça m’a beaucoup plu. C’est ici une uchronie, un peu différente de l’évangile selon Pilate, donc.