Résumé
« Il se passe quelque chose dans la morne station balnéaire de Melancholy Cove. On y trouve, opur un cocktail détonnant, un flic qui se console de l’être en tirant sur des joints, une schizophrène ex-actrice de films de série Z postapocalyptiques réfugiée dans une caravane, un joueur de blues poursuivi par un monstre marin dont il a tué le petit quarante années plus tôt, une psy qui ne donne plus à ses malades que des placebos, un pharmacien lubrique ne rêvant que d’accomplements avec des dauphins, une femme qui se pend, des gens qui disparaissent… Une seule certitude: tous ont la libido qui explose. Tous sans le savoir sont sous le signe du lézard… »
Commentaire
Tout d’abord, merci à Stéphanie pour le conseil inscrit dans le livre! En effet, le popcorn était essentiel pour profiter de ce livre complètement délirant! La question qui me vient ensuite: qu’est-ce qu’il a fumé, ce Christopher Moore, pour avoir des idées pareilles!!!!!
Sincèrement! Juste à lire la description de la « trallée » de personnages décrits ci-hauts, ça donne une idée de l’atmosphère du roman! Et ils ont oublié la femme-robot ainsi que le biologiste ayant répertorié et numéroté tous les rats de la ville! Avec de tels énergumènes, impossible de créer une histoire qui ne soit pas complètement déjantée!
Qu’est-ce qui arrive à ces personnages hauts en couleur? En fait, un lézard millénaire se réveille soudain et son arrivée à Melancholy Cove provoque chez ses habitants en pleine crise sevrage de Zoloft (ou de Prozac selon le cas) une augmentation exponentielle de leur libido! Ca s’appelle n’importe où n’importe comment! J’étais écrasée de rire à l’évocation de la pauvre secrétaire de Val avec ses mitaines de four! My god! Et malgré que ce soit un sujet qui revienne constamment dans le livre, je n’ai jamais trouvé le tout vulgaire ou déplacé. C’est juste complètement fou!
L’intrigue policière derrière tout ça, je ne l’ai vue venir qu’assez tard, toute mon attention étant concentrée sur la bestiole qui tente de s’envoyer un camion-citerne ou de se fondre dans le décor d’un parc de caravanes. Disons qu’elle est restée en arrière plan dans ma tête et que la seule chose que j’ai à reprocher au livre c’est la fin qui traîne un peu. En fait, je sais pas du tout comment décrire ce livre, qui part un peu dans tous les sens (en fait, le narrateur passe du flic à la schizo, au lézard… et au chien!!) L’auteur en profite aussi pour se moquer de la société où le tiers des gens est sous médication (avec ou sans raison) et où un autre tiers vénère un gourou qui ne souhaite que les bouffer!!!
À prendre au second degré, un grain de sel et beaucoup d’humour! Un excellent moment de lecture, avec fous rires garantis!!!
Merci encore à Stéphanie de me l’avoir offert!
9/10
20 Commentaires
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heureuse qu’il t’ai plu :)) et personne n’a pas répondre à ta question, mais cela doit être quelque chose de très puissant à fumer 😉
Rho les mauvaises langues : certains n’ont pas besoin de fumer pour écrire des trucs aussi délirants! :)))
Bizarre bizarre… Mais je note, faut voir
Deux billets à suivre sur ce livre ! Christopher Moore a de plus en plus de fans ;-)))
Décidément, il me tente ce livre !
je ne sais pas quand est ce que je le lirai mais comme j’ai très envie de le lire, je ne lis pas ton billet ! 😉
Stéphanie: J’ai en effet beaucoup aimé! C’est comme tellement décalé qu’il est impossible de ne pas décrocher quand on lit ça!!! Et en effet, ça doit être fort, son truc!!! Fashion: C’est sûr, c’est sûr… mais une autre chose est sure, c’est qu’il a déjà vu un plant de pot de près pour le décrire comme il le fait!!! :))) ALaure: En effet, bizarre! Mais ça change et ça fait partir « ailleurs » le temps d’un livre! Gachucha: On dirait, n’est-ce pas! Je vais certainement lire autre chose de lui un jour. C’est la semaine des lézards, dans les billets, lubriques ou pas! Freude: Laisse-toi tenter, alors! Ca vaut la peine d’être lu, ne serait-ce que pour constater le délire de l’auteur! Emeraude: Je comprends, je fais pareil quand je sais que je vais lire un livre! J’espère que tu aimeras!!
Je l’ai déjà repéré sur d’autres blogs. A noter, donc!
Rien que pour la bonne humeur, je le note! C’est chouette d’avoir quelques livres qui décompressent.
Définitivement, tout le monde s’y met. Je n’ai pas le choix de noter 😉
Comme Allie, je trouve que ce roman est vraiment à la mode; et moi, j’avais beaucoup aimé.
Je me promène d’un lézard à l’autre. Jules a sa « Chronique du lézard » et toi, celui-ci qui a l’air franchement plus rigolo que le signe du scorpion. Les livres d’humour se font rares, et je vais dire comme tout le monde, à noter.
J’ai tellement aimé le délire de cet auteur dans « Le sot de l’ange » que je suis prête à recommencer !! 😉
Avec un tel commentaire, difficile de résister !
Le résumé me semblait trop « déjanté » pour m’intéresser, mais je le mets dans ma LAL. On verra bien!
Flo: l’ayant beaucoup apprécié, je ne peux que te le conseiller! Lune de pluie: En effet… une fois de temps un temps, un truc qui ne se prend pas trop au sérieux, ça fait du bien!!! Allie: Ben oui, n’est-ce pas! On s’y met en gang!!! Note, note!!! Sophie: Quand les bloggueuses se mettent à faire de la pub, ça fonctionne, du moins sur la blogosphère!!! Venise: Hé oui, il y a plein de lézards ces temps-ci… j’en faisais justement le commentaire à Jules, chez elle. Ce n’est pas vraiment un roman d’humour mais c’est tellement « à côté de la plaque » qu’on ne peut qu’en rire!!! Florinette: Je note ce titre-là aussi! J’aimerais bien lire cet auteur à nouveau! Arlette: Si tu aimes le genre délirant, note!!! Ce fut un excellent moment de lecture pour moi! Mandragore: Si un jour tu croises ce bouquin et que tu te sens d’attaque pour un truc complètement délirant… sait-on jamais!!!
Le hasard et non le lézard, des recherches google, m’amène sur ton blog. Je viens de finir ce lézard lubrique… et j’avoue qu’il m’a beaucoup amusé. A mon sens, l’auteur n’a pas besoin de prendre de drogue pour se mettre dans cet état, même si sa biographie prouve qu’il en prenait un peu, de temps à autre, comme tout le monde, quoi! Le roman est, de prime abord décousu. Mais, en fait, tout se joue autour de la bête. Une bête rédemptrice qui va redonner vie à des personnages amorphes, inexistants, plongés dans le n’importe quoi. Et c’est vraiment cela qui en fait l’intérêt. Outre le fait qu’il est remarquablement ficelé. Alors, attention aux gros lézards. Ils déclenchent de drôle de choses!
Socrate: C’est très amusant comme livre… et tu as parfaitement raison. Malgré l’air décousu, le tout se tient parfaitement!! Un bon moment de délire!
Deuxième ou dix millième degré… mais c’est savoureux, même si au début, on peine à voir où l’auteur veut en venir, à mon avis.
Daniel Fattore: J’avoue que ça prend un moment pour comprendre mais je crois qu’avec cet auteur, il faut s’attendre à n’importe quoi! Du moins, j’ai cessé de me poser des questions! D’accord aussi pour le dix millième degré!!!