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Commentaire
Plutôt que de faire un nouveau commentaire et de l’ajouter à l’ancien suite à cette re-lecture commune proposée par Manu, j’ai remanié le tout. Parce que ce livre et moi, nous avons une histoire chargée, disons. Et bon, je ne pouvais pas passer outre cette histoire. Ni même placer cette histoire à la fin. Du coup, j’ai réintégré, réécrit, remanié… Bref, voilà, ça donne ça.
Et je vous le dis tout de suite, je n’ai AUCUNE objectivité par rapport à ce roman. C’est émotif beaucoup plus que raisonnable, comme truc.
D’abord, puisque c’est semble-t-il ma spécialité, je vais encore une fois raconter ma vie. Ce roman, je le connais par coeur. Et non, ce n’est pas une figure de style. Si je lis une traduction et qu’il manque un bout de phrase, je m’en rends compte. Adolescente, je « devenais « Scarlett pour me sortir de situations difficiles, rien de moins. Mes parents adoraient, of course. C’était mon livre culte. J’ai vu le film je me sais combien de fois, j’ai lu des « making of », des biographies des acteurs, de l’auteur, des livres sur le golden age d’Hollywood, un énorme livre sur la guerre de Sécession et sur l’époque. Bref, j’étais vraiment « dedans », passionnée, rien de moins. Le romantisme du vieux Sud, ça me faisait rêver. Facile, quand on a 13 ans et quand il y a un Rhett Butler dans le roman, d’oublier que ce romantisme était permis par l’esclavage et des conditions sociales pas vraiment parfaites. À cette époque où, ado, je perdais tous mes repères, où je remettais tout en question, où rien n’était plus comme avant, je me retrouvais très bien dans ces gens dont le monde s’écroule carrément, où leur mode de vie, tout ce qu’ils prenaient pour acquis, disparaît et qui se sont reconstruits avec courage malgré tout, en s’adaptant pour survivre sans se renier.
À toutes les fois que je relis ce roman, j’ai un peu d’appréhension. Vais-je aimer autant? Vais-je gacher mon image? Et si ma perception est maintenant un peu différente, je suis à chaque fois sous le charme et toujours aussi incapable de faire une lecture intellectuelle. C’est un roman fleuve, tout plein de pages, mais quelle histoire, quelle histoire. Une véritable fresque historique (certes un peu biaisée par la vision de l’auteur, mais bon), avec une grande histoire d’amour et la guerre de Sécession en arrière plan. Et moi, à chaque fois que je plonge dedans, je suis accrochée. Je vis avec émotion et crainte la nouvelle du début de la guerre au barbecue chez les Wilkes, j’aurais aussi le goût de secouer Ashley tout le long du roman, je m’enrage avec Scarlett, je planifie avec elle ses manigances, je crains la publication des listes à Atlanta, je valse pendant le bal de charité, et pas en noir, je fuis Atlanta le souffle court et je me laisse courtiser par Rhett, THE héros masculin pour moi. Celui qui ose tout, qui transgresse toutes les règles, mi pirate, mi homme du monde, moqueur, qui ne ménage personne. Bref, je suis encore amoureuse.
Pour moi, ces personnages existent réellement, ils font partie de ma vie depuis mes 13 ans. Les rues d’Atlanta seront toujours pour moi ce qu’elles sont dans ce roman, je refuse d’ailleurs d’y aller maintenant parce qu’il paraît que Peachtree road, ça n’a vraiment plus rien à voir, hein. Ok, bien entendu, j’ai le goût de brasser un peu Scarlett, qui est souvent détestable, de lui ouvrir les yeux un peu (quoique bon… un homme de 35 ans et une fille de 16 ans, c’est plus romantique dans ce contexte que dans la vie, hein…) La dernière partie du roman, après la mort de l’un des personnages, m’est particulièrement pénible parce que c’est une suite de malentendus et que je trouve ça tellement, tellement triste de les voir passer à côté du bonheur, de voir venir l’indifférence, de voir certains personnages gâcher une partie de leur vie pour une illusion, quelque chose qui n’est plus. J’ai réellement le coeur serré à chaque fois.
Plusieurs trouvent des longueurs, d’autres mentionnent que c’est un sacrilège d’idéaliser une époque qui n’avait rien d’idyllique pour une grande partie de la population. Je sais. Toutefois, c’est ce roman qui m’a fait m’intéresser à la condition des noirs à l’époque et aux droits de l’homme. Pour tenter – sans trop y parvenir – de comprendre. N’empêche que pour moi, qui aime et vis chaque moment, je trouve toujours que je le referme trop vite, ce roman. Je ne m’y ennuie jamais, je savoure tout. Je suis curieuse par contre… avant, j’étais incollable au sujet de ce roman. Je pouvais répondre à n’importe quelle question… je me demande bien si je le peux encore ou si mon cerveau a trop vieilli… Si vous avez le goût de me poser une colle, juste pour voir, go for it!
Et bon, soit dit en passant… je dis ça comme ça… mais j’aurais pour ma part été beaucoup plus gentille avec Rhett, moi… Pauvre chou!
Et soit – aussi – dit en passant… (je vais passer lentement si je dis tant de choses, hein!), je veux des robes comme Scarlett. Et idéalement son tour de taille. Je sais, ce dernier commentaire est d’une pertinence fulgurante.
Je vais donc attendre que Manu fasse tout le travail et place les liens des autres participants à la lecture commune (il y en a une trallée)… et je vais faire un beau copier-coller. :))
Ah oui! Pour en savoir plus sur le film, vous pouvez lire ce livre, plein de superbesphotos, ou ce livre. La bio de Margaret Mitchell écrite par Anne Edwards se lit comme un roman et la bio de Vivien Leigh par … n’est pas mal non plus. Mais bon, je n’en pas lu 50, hein, je peux difficilement comparer. Have fun!
90 Commentaires
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J’aurais été surprise si tu n’avais pas parlé de ce roman. Tu m’en avais tant parlé (pour me pas dire ÉCOEURÉE avec ça) que quand je l’ai lu je l’avais trouvé ordinaire. Long pour rien. Mais c’est vrai dans le film les robes sont écoeurantes!
Sans commentaires 😉 Et je ne t’avais pas tannée tant que ça!!! Juste un peu!!! Et je te le redis: un jour, je vais me déguiser en Scarlett pour un party d’Halloween (la robe verte du début). Je veux une robe comme ça au moins une fois dans ma vie! 🙂
Bonjour, Pour moi autant en emporte le vent est une « vraie histoire ». Le sujet du roman est passionnant, les personnages inoubliables et le questionnement intéressant. Pour moi c’est « l’orgueil peut il détruire une vie? ». Car pour moi Scarlett se refuse à voir qu’elle aime Rett Buttler par orgueil.
En effet, observer comment l’orgueil et l’entêtement de Scarlett la mène au malheur est une expérience! Scarlett est tellement « réelle » qu’elle en est parfois agaçante! Et, à chaque fois, je trouve encore aussi difficile de voir Rhett se détacher progressivement, par la très grande faute de Scarlett.
pour celles qui rêvent de porter les robes de Scarlett, je réalise les reproductions fidèles de ces robes sur mon site ! à bientôt
Princess Model: Tes robes sont vraiment très belles! Bon, je n’ai pas d’occasion pour en porter de semblables mais j’ai bien aimé parcourir tes modèles!
merci pour tes compliments sur mes robes ! cela me fait très plaisir . bravo à toi aussi pour ce blog extrêmement complet, je sui impressionnée : cela doit représenter un très gros travail … amicalement, Céline
Céline: J’aime tenir ce blog, ça ne me demande donc pas trop! Si j’avais vu tes robes adolescente, je suis certaine que j’aurais demandé ça comme cadeau de Noël! Félicitations encore!
je suis super d’accord avec toi !!
moi c’est une amie qui m’a fait découvrir et j’ai adoré (surout rhett butler, il faut l’avouer…) et tout comme toi, Scarlett m’énerve !!
c’est une allumeuse de première et super bête (non mais se rendre compte qu’à la fin que Rhett l’aime, faut vmt être gaga…)
Caroline: Scarlett m’énervait moins quand j’étais ado mais ce livre… c’est l’un de mes grands coup de coeur d’adolescence!! Quelle belle histoire!!
J’ai moi aussi découvert cette histoire l’année de mes 15 ans et je dois dire que ce livre est mon deuxième livre de chevet (le premier étant « Les hauts de Hurlevent »). J’ai pris beaucoup de plaisir à le relire quelques années après, une lecture et un ressenti différents bien sûr, mais toujours aussi agréable. Inimitable Scarlett !!
Mathilde: Nous avons des livres de chevet qui se ressemblent! Les hauts de Hurlevent font aussi partie de mes coups de coeur!! Mais Autant en emporte le vent a toujours une petite place spéciale dans mon coeur!
Encore un coup de cœur commun : j’ai lu le roman de bonne heure, vu le film la première fois comme une fête (de Noël en l’occurrence) puis… vu et revu : vers la fin des années 90, une chaine de télé le passait en boucle, chaque fois je me disais c’est trop, tu exagères, et je plongeais de plus belle ! (À propos, ma robe préférée, c’est celle qu’elle confectionne avec les rideaux…) Puis j’ai relu le livre il y a une dizaine d’années, et je l’ai curieusement trouvé meilleur que dans mon souvenir, plus riche, plus complexe, spécialement j’ai redécouvert les personnages secondaires.
Chère Scarlett, c’est vrai qu’elle ne comprend pas vite vite, mais on peut dire qu’elle le paie cher ! Quelque chose pourtant me dit que, quand elle aura grandi, Rhett ne pourra pas s’empêcher d’y retourner voir : elle lui en a tant fait sans le décourager ! Un saint paradoxal, cet homme-là.
Quant à Ashley, ce grand lymphatique ne me déplait pas, mais il faut dire que je m’identifie assez à Melanie, y compris dans son admiration pour la force de la nature qu’est Scarlett…
Enfin, si tu affectionnes cette période, puis-je te recommander la saga de John Jakes : plus sec, mais romanesque à souhait, avec une galerie de caractères dont tu devrais me dire des nouvelles, une narration que j’ai trouvée passionnante, et très documenté. Par contre, prévois du temps, c’est LONG, mais excellent. Si tu es intéressée, je te listerai les titres, je n’ai pas ma bibliothèque sous la main.
Dryade de brume: Je l’ai lu tellement souvent que c’est un livre que je peux l’ouvrir à n’importe quelle page et continuer à lire! Je sais aussi le film par coeur… c’est terrible, je sais! Les personnages secondaires sont très intéressants, autant Rhett que Mélanie et j’ai un faible pour Mama et Belle. Pauvre Scarlett… on oublie facilement qu’elle n’avait que 16 ans au départ… et si, quand j’avais 16 ans, un homme de 35 ans m’avait fait la cour, peut-être que j’aurais réagi de la même manière. J’ai la série de John Jakes et je pense l’avoir déjà lue ou tentée… mais je ne suis pas certaine!
Et quel (diable d’)homme ! Je crois que j’en aurais été épouvantée — délicieusement épouvantée…
Chère, chère Mama ; et Chrissy la petite chipie (pas très sûre de mon orthographe, là) : n’est-ce pas un beau morceau de littérature quand elle traine pour échapper à l’accouchement de « M’sse Melie » et à son gros mensonge, et qu’elle n’échappe surtout pas à le fureur de Scarlett ? J’ai aussi adoré le couple des parents O’Hara, la mère si digne, si aristocratique dans le bon sens du terme, et le père qui parait un roc et qui s’écroule sans la compagne de toute sa vie. Et comme on tremble à l’intrusion du soudard du Nord, et comme on frémit de rage devant les profiteurs de l’après guerre… On n’en finirait pas de citer les scènes cultes !
Dryade de brume: Ah oui, Prissi, c’est quelque chose!!! Bon, Scarlett ne comprend rien mais d’un autre côté, on admire son courage, sans quoi elle n’aurait absolument pas résisté dans cette situation impossible! J’aime son caractère et sa détermination. Le sort de Gerald est vraiment très triste… c’est un personnage qui me touche beaucoup.
Prissy bien sûr, où avais-je la tête… Et c’est vrai que l’intérêt de Scarlett en tant que personnage, c’est qu’elle n’est pas unidimensionnelle (oui, je fais allusion à quelque chose dont je te parlerai quand je l’aurai fini) : pas la petite sainte, pour ne pas dire sainte-nitouche, du Sud, pas une sale bête non plus, une femme qui fait front alors que son monde s’écroule.
Dryade de brume: Scarlett est en effet très intéressante et elle évolue dans le roman. Bon, pas nécessairement assez vite parfois mais quand même, elle n’est ni statique ni unidimensionnelle. Ce monde qui s’écroule fait peine à voir, même si on sait que le portrait du Sud et de l’esclavage est très très « doré » dans ce roman! Le courage de Scarlett qui se tient de bout ne peut que nous toucher, malgré son côté « garce » à l’occasion!
Traite-moi de déserteuse (un peu occupée dernièrement). C’est exactement ça. En fait, on pourrait presque considérer que le roman est écrit du point de vue de Scarlett, ou de quelqu’un qui aurait vécu comme elle : une enfance dorée—pas seulement matériellement—colore de même son décor; et on ne peut pas vraiment reprocher à la petite princesse d’avoir accepté comme normal ce qui le semblait à tous autour d’elle, y compris les esclaves à qui on avait oté le droit de penser. Par contre c’est assez admirable à quel point elle se défend alors qu’elle a été programmée pour être une poupée de salon. En fait, son principal défaut est son obstination à chercher son bonheur où il n’est pas— et à laisser le vrai s’étioler !
Dryade de brume: Oui, d’accord pour le défaut. Mais j’ai eu l’impression que Scarlett, forcée de grandir trop vite en raison de la guerre, reste étonamment « ado » dans ses amours, c’est sa façon de se raccrocher au passé qui est disparu à jamais et qui était sa normalité. Aimer Ashley, c’est ce qui reste de la Scarlett d’avant… du moins, je l’ai vu comme ça, en plus d’une obstination incroyable et d’une terrible capacité à garder les deux yeux fermés face à certaines choses… mais certaines seulemet!!
Bien d’accord avec toi : ça ne m’avait pas frappée, mais psychologiquement c’est évident ! Elle aurait dû rester —idéalement pour toujours dans sa société— innocente, modeste, une fleur de serre destinée à en élever d’autres comme elle et les cavaliers assortis, dans un bonheur indolent et oisif qui semblait éternel. Déjà, pour la modestie et l’effacement, elle n’était pas la mieux partie; mais quand on voit ce à quoi elle a été confrontée sans préparation (qu’est-ce qui aurait pu la préparer ?), ce qu’elle a dû faire pour simplement survivre, elle et les siens moins forts moralement, j’ai soudain moins envie de la traiter d’orgueilleuse aveugle ! Dans des circonstances moins cataclysmiques, j’ai eu tendance à me réfugier dans des fictions plus tendres que ce monde brutal : elle s’est raccrochée à la fiction de son grand amour d’adolescente, d’autant plus facilement qu’elle était incarnée et en permanence sous ses yeux !
Dryade de brume: Je l’ai interprété comme ça sinon je n’aurais jamais compris. Bon, elle est entêtée et elle a aussi décidé de ne pas se questionner et de foncer droit devant avec ses certitudes! Sans la guerre, elle aurait vécu protégée mais n’aurait probablement pas été une lady comme sa mère et aurait probablement fait scandale, hein!! 😉
Comme quoi 1° on peut toujours découvrir quelque chose dans un livre qu’on croit connaître à condition de fréquenter des gens intéressants,
et 2° on peut se demander si elle aurait été si heureuse que ça dans le carcan de son petit monde corseté et confiné.
Dryade: C’est ce que j’aime dans le concept du blog: les discussions, les avis divers, le fait qu’on trouve toujours une autre façon de voir! Et bon, non, je ne pense pas qu’elle aurait été si heureuse non plus… je pense qu’elle aurait fait scandale et que la vieille garde l’aurait tout autant rejetée!
Deux lectures communes importantes à la suite… comme on se retrouve! Il faut être un peu folles quand même mais je te suis dans tout ce que tu dis de ce livre sauf que tu le connais beaucoup mieux que moi qui ne l’ai pas encore terminé donc mon billet n’est toujours pas écrit. J’en veux quand même un peu beaucoup à Scarlett (je suis vers la fin). Elle est trop têtue et dure avec Rhett mais c’est aussi ce qui rend le roman intéressant. Bon, je retourne à ma lecture.
Mango: Yep, comme on se retrouve! Ce que j’aime dans ce roman, c’est justement que les personnages évoluent mais restent eux-mêmes. Non mais quand elle ne l’appelle pas à cause de son mautadit orgueil… j’étais tellement enragée, c’est fou!
J’ai beaucoup aimé lire ce livre cet été, mais je pense pas que je le relirai un jour (tellement d’autres pavés à lire). Ah ! la dernière partie ! J’en veux encore à Rhett !!
Virginie: Et moi j’en voulais à Scarlett. Non mais il a été patient, quand même. Très, très patient! J’avoue que maintenant, quand j’ai envie de le relire, j’en lis des parties, celles que je préfère, ou juste le début. Je le connais tellement. C’est devenu une lecture détente.
Un de mes romans préférés ever, que j’ai lu je ne sais combien de fois. Et comme je l’ai lu ado aussi, Rhett est mon fantasme absolu aussi. How surprising.
Fashion: Yep, how surprising! On fera des GWTW concours, en avril, tiens!
Gone with the wind… quel roman ! C’est un roman qu’on vit, pas un roman qu’on lit.
Et moi, je veux les bas et les jupes de Scarlett quand elle va en Irlande dans la suite (et accessoirement son tour de taille !).
Et je veux aussi Rhett. Of course.
Perrine: Pour moi, c’est tout à fait ça, un roman qu’on vit. À chaque fois. J’ai moins aimé la suite mais oui, tu as raison, ces jupons, ça semble super super. Je m’étais déjà fait faire une robe de patineuse dans le genre après cette lecture!
J’ai vu à la télé il y a quelques jours un documentaire sur la guerre de Sécession et cela m’avait donné le goût de relire le livre de Mitchell ! Et voilà que tu en rajoutes une couche avec ton billet 😉 mdr !!! Mais j’ai déjà plein de livres à lire, moi … ce n’est pas juste de me tenter comme ça !!!
Joelle: oui, relis, relis, relis! 😉 Au pire, tu relis des parties, tes préférées!
Je suis heureuse d’avoir enfin découvert ce roman !!! Et je partage ton avis sur bien des points, peut-être pas tous car je l’ai découvert à 32 ans et pas à 16 Mais Rhett ! Ah quel homme ! Comparé à ce fade Ashley !
Mais moi, contrairement à toi, j’ai maintenant une folle envie de visiter le sud des Etats-Unis !
Manu: 13 ans, Manu, 13 ans. :)) Ca a été la révélation, vraiment. Mais bon, Ashley, je l’aimais bien au début du roman, quand j’avais 13 ans hein… et là, quand j’ai commencé à l’aimer moins, au milieu, j’ai capoté… non mais les rêves d’enfant ne sont pas toujours ce qu’ils semblent dans l’enfance… terrible, terrible! Je suis déjà allée dans le Sud mais je ne veux pas aller à Atlanta. J’ai trop peur d’être déçue…
L’heure de la confession a sonné…
Je ne l’ai pas encore lu…
Il est dans ma PAL ceci dit…
CEss: Ne t’en fais pas… je l’offre à tout le monde et personne ne le lit alors bon, je ne suis pas si surprise que tu l’aies dans ta pile et que tu ne l’aies pas lu! ;)) Mais je serais bien surprise de lire l’un de tes super billets là-dessus!
Rassure toi Cess….Je ne l’ai pas lu…Et il n’est pas dans ma PAL…..
Mais après avoir lu ce terrible cri du coeur, je suis très tentée!!! =)
(ce Rhett m’intrigue ^^)
Mlle Pointillés: Yep, c’est ça, un cri du coeur, rien de moins! Liseeeeez-lE!
Quand j’étais petite, ma mère détestait Gone with the wind (le film) et je me souviens très bien de mon père de Scarlett que c’était une capricieuse et qu’il n’avait aucune patience pour cela… Donc, je n’ai jamais vu le film, et finalement, j’ai lu le livre vers mes 16 ans. Et pardon, pardon, mais si j’avais bien aimé l’histoire, j’ai tellement hai la fin que je n’ai plus jamais pu m’en approcher…
Aussi extraordinaires que soient les personnages, mon coeur de romantique n’arrive pas à se faire aux fins tristes…
Chi-Chi: Moi j’aime les fins triste. Et surtout celle-ci, elle est déchirante, réellement, mais bon, dans ma tête, il y a tout un autre roman qui fait suite, et bon, ils finissent ensemble ;)) Je n’ai pas haï la fin mais j’avoue que je ne la lis normalement jamais. Ça me rend trop triste!
Ahhhhh ! Reth, sa classe, sa petite moustache…
Un roman qui a fait vibrer mon adolescence. Je ne l’ai pas relu, mais j’ai vu le film des dizaines de fois (pas mauvaise adaptation d’ailleurs). J’adore cette histoire de gâchis amoureux. Ces deux-là ne font que se rater et Scarlett s’accroche à ce qu’elle croit être de l’amour pour Ashley simplement parce qu’il représente son monde, son passé, sa famille. Elle a besoin de grandir, et c’est seulement quand elle aura subie toutes ces épreuves, qu’elle sera devenue adulte, qu’elle comprendra que c’est Reth qu’elle aime.
Tiens, tu me donnes envie de laisser tomber le boulot immédiatement et d’aller me coller devant le film encore une fois…
« Mam’ Sca’lett ! Mam’ Sca’lett ! », …j’adore !
Somaja: En effet, je trouve que le film a dû faire des choix, mais que ça reste fidèle à l’esprit du roman. Je suis tout à fait d’accord pour Ashley. Il représente sa vie d’avant, sa vision enfantine de l’amour… Et Mammy… j’adore Mammy… vraiment ;))Le jupon rouge est l’une de mes scènes préférées!
Mais il est très bien ton billet !! tu t’y livre beaucoup et c’est intéressant ! et comme tu veux une « colle » la voici : combien d’enfants a Scarlett ? (Préciser leurs prénoms et pères respectifs !!)
Hebelit: Thanks! Pour la colle, Scarlett a, dans le roman, 3 enfants. Wade Hampton Hamilton, de Charles, Ella Lorena Kennedy, de Frank, et Eugenie Victoria Butler (Bonnie Blue) de Rhett ;))
Fiston a déchiré les couvertures mes deux tomes, mais il me semble qu’elles n’étaient pas aussi sexy que la tienne!! 🙂 Au moins 20 ans que je les ai, il faudrait bien que je lise tout ça un jour!
Jules: C’est la couverture la plus kitsch que j’ai trouvé quand j’ai acheté le roman en anglais, il y a de cela quoi… 17 ans ;)) L’affiche du film, en fait. Pour moi, c’est kulte, rien de moins!
deux coeurs…. j’aurais été surprise du contraire ! Taratata !
Theoma: N’est-ce pas ;)) C’est un roman qui me fait passer par toute la gamme des émotions.
Bel article. Je l’ai dans ma PAL depuis des années mais j’ai peur de trop comparer avec le film. Un jour peut-être…
Voyelle et Consonne: Le roman est plus complet que le film mais l’adaptation est quand même bien faite. Bon, par contre, pour moi, les visages de Vivien Leigh et Clark Gable sont associés pour toujours!
Quelle déclaration ! J’ai lu le livre près avoir vu x fois le film, revu encore le film que j’adore, d’ailleurs ça fait rire tout le monde chez moi vu que je suis réputée anti romantique au possible… Mais bon cette histoire a quelque chose qui ferait pleurer les pierres, ya pas !
Ys: Yep, c’est de la déclaration, n’est-ce pas! Et oui, je suis surprise chez madame anti-romantique… mais bon, il y a quelque chose dans cette histoire. Un romantisme historique mais également un réalisme des sentiments humains, et pas que les beaux qui fait que ce n’est pas une bluette malgré l’histoire d’amour et les scènes tire-larmes…
Ah ! Je l’attendais avec impatience ce billet ! J’adore ta manière de parler des livers que tu aimes d’amour ! Et je suis come toi ! a une époque, je recherchais aussi tout plein de choses en rapport avec cette période de l’historie des Etats-Unis, et surtout avec le film qui m’a toujours fait forte impression ! D’ailleurs, depuis, je suis fan de vivien Leigh et de Clarke Gable surtout, je te raconte pas ! (on en voit plus des comme lui, c’est triste…pfff… Quel homme…)
Vilvirt: Pour celui-là, oui, tu as raison, je l’aime carrément d’amour. Je pense qu’on a eu la même réaction, la même démarche par rapport à l’histoire, en plus. Et pareil pour les acteurs. J’ai vu tous les films des deux. Même les navets de Gable (ce qui, quand même n’est pas peu dire) et je suis ensuite tombée en amour avec Marlon Brando à cause de A streetcar named desire… Décidément, on ne se refait pas.
Lu ado, sur les conseils de ma mère, et j’avais adoré et dévoré ces 1500 pages. J’ai été déçue de me rendre compte que le film faisait des ellipses assez grosses, comme sur les enfants par exemple. Mais ce roman, c’est du romantisme, de la saga, de l’Histoire avec un grand H. Et je suis d’accord avec toi, Scarlett est aveugle, entre Rhett et Ashley, y a pas photo 30 secondes !
Petite Fleur: Oui, le film coupe des choses, c’était inévitable. Quand on lit l’histoire du tournage, c’est fou les problèmes qu’ils ont eu avec le script, qui était réécrit au jour le jour, c’est fou, fou, fou! Et bon, non, y a pas photo. Rhett all the way!
le billet de manu est superbe ! et comme je le disais chez elle, scarlett o’hara est l’un des personnages de la littérature que j’apprécie très peu
Niki: N’est-ce pas qu’elle a rédigé un billet génial! Scarlett n’est pas aimable mais je la trouve très humaine, malgré tout. Elle est un personnage qui a été blessé mais qui s’est complètement barricadé… et qui paie le prix…
Ça y est, vous me donnez toutes l’envie de le relire !
Je l’ai lu pour la première fois il y a quelques années et le charme avait opéré, mais malheureusement pas autant que je ne m’y attendais. Peut-être qu’une relecture serait la chose à faire, alors ?
Isabelle: On est terribles, n’est-ce pas! Pour moi, écoute, je n’ai aucune objectivité. Je ne me lasse pas.
Primo : je suis (une fois de plus) effarée par ta vitesse de lecture (bon, un peu jalouse, aussi ), qui te permet de lire et relire des pavés comme celui-ci !
Secundo : tu n’as rien à envier au tour de taille de miss Scarlett, ce me semble !
Tertio : ils ont l’air sympas, les bouquins sur le tournage du film, je verrai si je peux les trouver
Brize: Naaaa, ne sois pas jalouse de ma vitesse de lecture 😉 Je lis moyen-vite… c’est juste que je dors très peu, ça aide. Quant à cette lecture ça a été somme toute rapide. Disons que je n’ai pas besoin de me concentrer pour comprendre. Les bouquins sont bien, en effet. Surtout celui par Cameron. Les illustrations sont superbes.
Pour ma part, je n’ai pas lu le roman, mais j’ai vu le film il y a 10 ans et je l’avais
détesté !
J’ai trouvé Scarlett trèèèèèès agaçante, j’ai haï la fin (j’ai souvent du mal avec les fins totalement tragiques !), le rythme était trop lent pour moi…d’ailleurs dans le même genre, je n’ai jamais pu dépasser les 100 premières pages des Hauts de Hurlevent malgré 3 tentatives à des âges différents et en VO comme en VF ! Je trouve les personnages horribles : détestables ou lâches, égoïstes…sans compter le rythme très lent, la fin déjà connue dès le début (presque toute l’histoire se passe en flashback)…alors que j’ai adoré Jane Eyre et apprécié The Tennat of Wildfell Hall !
Je suis une cause perdue pour les classiques tragiques aux personnages peu sympathiques !
Jaina: Ah non, en effet, si tu n’aimes pas ce genre de roman, ce n’est pas pour toi. Personnages pas toujours aimables, fin bon, pas top… ce n’est définitivement pas pour toi. Mais ce que j’ai pu aimer, quand même!
Oh ! là là ! a qui le dis-tu !! Marlon Brando était probablement le mec le plus sexy de son époque… alors je suis d’accord, on ne peut que tomber amoureuse d’un homme pareil ! Clark Gable, lui, il a ce petit côté canaille que j’aime, et j’ai adoré « Mogambo » !
Vilvirt: Moi aussi j’ai adoré Mogambo! J’aime Gable (même si, selon sa femme, Carole Lombard – qui l’appelait ‘Pa – c’était un mauvais b… oui, je sais des tas de trucs super utiles à ce sujet, ne cherche pas à comprendre…) et son côté mauvais garçon, avec son sourire en coin et tout. Quant à Brando, à cette époque my god… il donnait des bouffées de chaleur!
Mélanie: Je vais vérifier si je peux participer… je suis à l’autre bout du monde… mais si je participe, ça va me faire plaisir de placer ton nom!
Un des premiers romans que j’ai lu en VO, je devais avoir 16-17 ans, ça m’avait pris l’été mais ça avait valu la peine! Et je t’imagine tout à fait avec la robe en tenture de salon de Scarlett!!!
Hors sujet, c’est agaçant ce pop-up «partagez cet article» qui apparaît maintenant sur les blogues d’overblog, y a pas moyen d’enlever ça?
Grominou: Yep, je m’imagine tout à fait avec les robes de Scarlett. Même celle-là. Mais celle du BBQ, au début… soupir! Et OUI c’est TRÈS agaçant ce pop up. Je cherche encore un moyen de l’enlever.
Edit… j’ai essayé un truc… est-ce que ça fonctionne?
Karine : Le personnage qui m’a vraiment dérangée, c’est Scarlet elle-même, j’ai aimé Rhet et son côté bad boy rebelle !
Mais bon, il en faut pour tous les goûts, c’est génial que tu aie autant aimé, moi j’apprécie plus les romans de Jane Austen, Charlotte Brontë et Charles Dickens , par exemple !
Jaina: Mais tu sais, Dickens est aussi mon grand amour. Et je comprends qu’on puisse ne pas aimer Scarlett. Elle est détestable, rien de moins 😉 Et yep, il en faut pour tous les goûts. Ce roman exerce une terrible fascination pour moi!
Oh oui, c’est vrais tu est au Canada il me semble. Peut-être que tu peux y participer, on ne sait jamais ! En tout qu’à c’est gentil à toi si tu écrit mon prénom. 🙂 bisous,
Mélanie: Je vais m’informer :)) Merci d’avoir pensé à moi!
oui le billet de manu est génial, comme toujours !
pour ce qui est de scarlett, elle n’a été blessée que par elle-même, elle est capricieuse, enfant gâtée, courant toute sa vie après une chmère, après un homme qui ne l’a jamais aimée et elle est manipulatrice – est ce que ça se remarque que je ne l’aime pas ?
Niki: J’avoue qu’elle a une grande part à jouer dans ses malheurs, en effet. Enfant gâtée, oui, mais élevée dans la ouate… et elle a 16 ans au début du roman. Même Ashley pense qu’il l’aime alors bon, on peut comprendre… son monde s’écroule, elle s’accroche à ce qui le lui rappelle. Mais elle n’est pas aimable pour autant hein… elle se fout de tous et de tout et manipule à qui mieux mieux, c’est officiel. Mais sa fougue ma plaît, même si le personnage n’est pas aimable. (Et oui ça paraît que tu ne l’aimes pas… no problem with that… ça ajoute au sel de la discussion!)
Tu parles du tour de taille de Scarlett (avant grossesse) oui, ça m’avait sidérée (même avec corset!) Je ne te pose pas la question de combien elle mesure , je le sais et toi tu le sais aussi!!!
Keisha: Yep, 43 cm… non mais c’est incroyable, rien de moins! Bon, ça ne doit pas être super joli hein, alors dans ma grande générosité, je vais lui en donner un peu… tu penses qu’elle sera contente? Même quand après sa 3e grossesse, elle dit qu’elle va être aussi grosse que Mammy… non mais elle me niaise!!!!!
Je te comprends tout à fait sur ce roman. C’est aussi un de mes coups de coeur d’adolescence, l’histoire, l’Histoire et les personnages sont tout simplement passionnants, j’ai quelque chose de fusionnel aussi avec ce roman, rien que d’y penser là ça me transporte dans un autre univers plein de nostalgie, et je me demande aussi ce que ça me ferait de le relire…
A girl from earth: Voilà, c’est tout à fait ça! Tu décris exactement mon sentiment. Quand maintenant je le relis, je suis transportée dans mon adolescence. Alors ça fonctionne aussi.
tu fais dans les pavés en ce moment !!! J’ai été conquise par les billets des participantes de cette LC et j’espère que je serai conquise par le roman aussi… Un livre culte ? décidement j’ai vraiment envie de le lire !
Maggie: Je me demande ce que ça donne quand on le lit adulte. Bon, les files semblent avoir aimé, ça m’en dit pas mal. Mais oui, pour moi, c’est culte. Il représente toute une époque de ma vie.
Et dire que je ne l’ai toujours pas lu…. On s’en fera une LC avec cess.
Bladelor: Ah, il faut le lire! On aime ou on déteste…mais pour moi, il faut avoir tenté le coup! Et je veux les mails si vous faites une lecture commune avec Cess!
Pas de pop-up ce matin, ça semble avoir fonctionné!
Grominou: Super! Je voue une haine féroce à ces pop up!
Super roman, les robes de princesse toujours à la mode !
Auteur
Ces robes…
Ceci dit, en le lisant en 2022, je trouve fascinant de voir comment les gens justifiaient certaines croyances… bref, j’aime encore ce roman, mais je le lis avec un regard différent.