Présentation de l’éditeur
« Victoria, fille d’un magnat de la presse, a deux passions: le journalisme et le capitaine Sam Garrett. Passions bridées, puisqu’elle n’écrit que de courts articles pour la chronique mondaine, et que le coeur de Sam appartient à son amour de jeunesse, Mary, une jeune indienne. Sa vie s’écoule donc, sans grand relief – jusqu’à cette nuit de neige où, au cours d’un bal trop arrosé, elle vole un baiser à Sam. Leur relation prend dès lors un tour passionnel et, surpris en situation compromettante, tous deux sont contraints à de hâtives fiançailles. Un engagement précipité, bientôt suivi d’un autre séisme: l’explosion d’un cuirassé américain en rade à La Havane amène peu après les États-Unis à déclarer la guerre à l’Espagne. Inquiète pour Sam, parti sur la place avec l’establishment militaire, Victoria décide de le suivre sous prétexte de couvrir la crise cubaine pour La Tribune, le journal paternel. Elle ignore seulement que Mary, enrôlée comme infirmière sur un navire-hôpital, est également du voyage…
Commentaire
J’anticipe déjà la première chose qui va vous passer par la tête: Mais elles sont pas finies, les Harlequinades?? Ben oui, en fait. C’est un peu un Revival. Et je fais un billet sur le livre parce qu’il m’a été prêté par miss Fashion, qui me souligne qu’il est teeeellement bien qu’elle veut le ravoir absolument! Et comme je voulais tester le produit, par pure curiosité kulturelle, bien entendu, je l’ai aussitôt lu et je ne pourrai même pas faire un billet drôlatique… parce que le problème est que j’ai aimé ça!!
Je sais, je sais… c’est mal d’aimer des Harlequin. Le sérieux de bon blog (*tousse, tousse*) va être totalement remis en question et plus jamais personne ne va me faire un tant soit peu confiance sur mes avis. Et oui, vous pouvez me dire que ça ne volait déjà pas trop haut question « sérieux », ici!!!
Contrairement à plusieurs Harlequin que j’ai lus (seulement pour les Harlequinades, bien entendu hein… ma mère n’en possède pas 800 et je ne les ai pas presque tous lus ado), Victoria, l’héroïne de celui-ci n’est pas une pauvre petite chose fragile qui n’a rien pour elle sauf sa trop grande beauté, sa naïveté incroyable et sa gentillesse à toute épreuve qu’il faut protéger. Elle en a dedans, cette demoiselle de la fin du 19e siècle. Elle veut travailler dans le journal de son père, elle est compétente et n’a pas froid aux yeux. Bon, elle est blonde et a « une plastique déjà épanouie », elle est coquine a souhaits et sait jouer de ses atouts. Et bien entendu, elle attire le regard des hommes et y allume « une étincelle »… mais on est quand même dans un Harlequin, hein!
Le roman s’ouvre sur l’annonce du début de la crise cubaine de 1898, en plein dans une fête où se trouvent le héros et l’héroïne. Celle-ci l’idéalise et ferait n’importe quoi pour lui mais celui-ci ne pense qu’à son amour de jeunesse, Mary. Ca vous sonne des cloches? Pour ma part, je me suis tout de suite dit que ça allait me plaire, étant donné un certain parallèle qui s’est fait dans mon esprit! Et quand, quelques semaines plus tard, après que Victoria – en compagnie de Sam – se soit jetée dans une mêlée pour défendre un homme, son corsage est déchiré et « qu’un bout de mamelon rose pointe à travers les dentelles », c’en est trop pour le pauvre homme, qui tente de l’embrasser quand – ô malheur – ils sont surpris!
Et qu’arrivait-il dans ces années quand une jeune fille de la bonne société et un homme de la bonne société se faisaientn prendre de cette façon? Et bien c’était parti pour l’église! Bien entendu, Sam désire Victoria. Mais c’est Mary qu’il aime depuis toujours. Et là, il partira pour Cuba et miss Victoria décidera de le suivre comme journaliste pour couvrir les événements… et c’est là que ça devient bien! Parce que si l’intérêt premier du roman est bien entendu la relation entre Victoria et Sam, il y a quand même le contexte derrière, la Croix-Rouge et l’aide humanitaire en temps de guerre. Nous assistons donc à l’Amour sur fond d’explosions,de batailles, d’articles de journaux et d’hôpitaux de guerre! Sam apprendra-t-il a aimer Victoria, qui démontre un courage exemplaire, et pas seulement la désirer? Grand mystère, quand même, dans un Harlequin, n’est-ce pas!
Et il y a quand même Sam, un vrai mâle qui doit « contrôler l’animal » (j’en ris encore) pour ne pas sauter sur Victoria, qu’il désire ardemment, il ne faut pas l’oublier! Mais quand même, il faut dire que la vilaine a la méchante manie de se dénuder sans faire exprès et que ses mamelons pointent un peu partout!!!
Bon, c’est un Harlequin… mais un Harlequin bien, avec un fond historique qui se tient… et que je n’ai bien entendu pas lâché!
Participent aussi à ce « Harlequinades Revival »: Fashion et le Bookomaton, qui ont fait une lecture commune qui marquera à jamais les annales de la kulture!!!
52 Commentaires
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je viens de chez Fashion , ça y est, les filles, on craque, et je vais chez bookomaton. Surtout, ne pas se priver d’occasions de se Kultiver!
Keisha: Non, toutes les occasions sont bonnes, en effet!! :))
Je peux résister à une Harlequinade… facile meme !! (en passant, je vois ton « en passant »/blog-it, et, je me dis bravo à toi d’être restée polie )
Pickwick: Je résiste jamais à Harlequiner :)) Ca m’amuse. Quand à mon blog-it, je suis défâchée mais je vais quand même faire un petit billet un moment donné, sans nommer personne… toute façon, je pourrais pas… l’adresse blog donnée n’était même pas valide!
Et dire que je n’ai toujours pas lu le mien…
Pimprenelle; Ah mais qu’est-ce que tu attends pour tous ces hommes musclés, au membre turgescent qui brûlent de désir pour l’héroïne… tu sais pas ce que tu manques!
meuh non c’est pas mal d’aimer les harlequinades !
moi je suis fan de la série « in-death » de J.D. Robb (Nora Roberts), et c’est du même niveau, mais dans le genre policier
Niki: J’ai un ou deux Nora Roberts dans ma pile… je verrai ce que j’en pense!
Faudrait que je le lise, pour me faire une idée…
Marc Lefrançois: On s’entend, c’est un Harlequin, ça reste du Harlequin. Mais c’en est un que j’ai bien aimé!
La vision de la femme et le traitement des genres dans les Harlequin laisse tout de même songeur… Ils se sont arrêtés aux années 50 ou quoi ? La femme doit être forte mais surtout soumise, attachante mais surtout diablement bien fichue… A croire que c’est fait pour les mecs, ces bouquins 😉
Merci pour cette escapade romanesque dans la touffeur des tropiques… oouuuuhhh… aaaaaah 😉
Bookomaton: Ah oui, mais dans ce cas-là, l’histoire se passait en 1898 alors même 1950, c’était pas si mal!!! Et elle est pas soumise du tout, elle fait rien qu’à sa tête. Mais oui, être bien fichue, c’est nécessaire… je passerais pas le test « héroïne d’Harlequin » je pense!!!
Oh, oui, moi pareil que Niki, j’adore la série des -in death, je les ai tous lus. Mais c’est quand même plus policier que harlequin.
J’ai déjà vu le nom Lovelace ailleurs. Ça a l’air d’un patronyme très courant, dans ce genre de littérature. A croire que c’est une affaire de famille.
Nataka; Je vais en chercher un juste pour voir!!! Je suis curieuse maintenant!!! Quant à Lovelace (dentelle d’amour)… disons que les auteurs d’Harlequin ont de l’imagination!
Ado j’étais une grande fan de la Bicyclette bleue et ton billet me rappelle un peu cette série. Mais bon, tous ces mamelons qui pointent partout… je passe et tant pis pour ma kulture.
Zarline: Oui, le départ m’a un peu fait penser à ça! Et l’héroïne en a dedans, pas autant que Léa mais quand même!
Oui, je sais… Mais je suis ouvert à tout… Et je connais, ma tante en lisait… Mais comme je me spécialise dans l’écriture de romans où l’amour prend une grande place, il est bon de voir ce qui se fait… dans toute la gamme de la littérature… A ce propos, je ne sais pas si je t’ai demandé si tu pouvais me mettre dans tes liens, ce serait sympa…
Marc Lefrançois: Ah oui, c’est de la conscience professionnelle, je comprends parfaitement!! ;)) Mes liens ne sont horriblement pas à jour… un jour, je vais les organiser et ajouter des blogs où je vais quotidiennement et qui n’y sont pas encore! Ceci dit, je vais aller faire un tour chez toi!
Si tu veux que je t’en prête un ou deux, dis-moi. Je ne sais pas si les premiers sont encore disponibles. Ça vaut le coup de vérifier.
Nataka: J’en ai un tas… et j’ai encore les premiers numéros chez moi!! ;)) Mais un gros merci pour l’offre quand même!
Revival ? Une fois par année, ça ne suffit pas ? 😉
Theoma: Ahhhh on a tous besoin de regards lancinants, de baisers passionnés et de mecs à la plastique parfaite qui se brûlent de désir de temps en temps, non??? Non? Ok, je sors!
Hihi. J’ai eu ma grosse période Harlequin-Barbara Cartland vers mes 13-14 ans, mes préférés étaient ceux de la série blanche, se déroulant dans le milieu médical (à l’époque, Urgences était ma série favorite). J’en ai lu des dizaines et des dizaines pendant 2 ou 3 ans et puis j’ai arrêté ! Je crois qu’aujourd’hui je ne pourrais plus, j’en ai trop lu ! Mais en y repensant, je crois que les scènes érotiques me feraient à présent hurler de rire si je devais les relire !!!
Elizabeth-Bennet: Je l’ai eue aussi cette période… mais quand j’avais 13-14 ans, il n’y avait pas de collections médicales… seulement la blanche normale!!! Et oui, ça fait hurler de rire… et une fois de temps en temps… pourquoi pas! 😉
En plus c’est instructif les Harlequins, je ne savais pas que la Croix-Rouge existait déjà au XIXe sicle! J’arrive de chez Fashion, vous êtes trop drôles, les filles!!
Au sujet de ton Blog-it: Ahurissant!!!! Ta réponse est parfaite.
Grominou: Ben oui… on devrait limite avoir des crédits en histoire, quand on en lit. Ou en sexo, tiens. Quant à mon blog-it, oui, ahurissant. J’étais vraiment énervée en fin de semaine.
j’avais bien aimé aussi, pour les mêmes raisons, l’héroîne n’est pas une petite chose fragile, l’environnement historique est passionnant même si cela reste un harlequin 🙂
Stéphanie: Exact! Et je n’aurais jamais pensé être passionnée par l’environnement historique… dans un Harlequin!
C’est pas du jeu de donner envie delire des Harlequin… bon ben je m’en vais solliciter humblement un prêt de fashion, je ne vois que ça *soupir *
Yueyin: On est terribles, je sais. Et je lui ramène la semaine prochaine, ce bouquin… tu devrais pouvoir l’avoir bientôt!
C’est pas mal d’aimer harlequin. Chacun lit ce qu’il veut mais là, je ne suis pas tentée !
Géraldine: En fait, j’en lis un ou deux par année, normalement… pour rire un peu!! ;)) Mais là, j’ai aimé ça!
Ah ces Harlequins ! Ils font aussi la promotion du dépistage du cancer du sein grâce aux mamelons de l’héroïne, quel dévouement ! 😀
Chimère: J’avais pas vu ça dans cette optique… mais c’Est pas fou, c’est pas fou!
Avec un nom d’auteur pareil, on pouvait craindre le pire 😉 mdr ! Mais cela prouve qu’on peut parfois être étonné par certaines trouvailles dans des catégories improbables 🙂
Joelle: Les auteurs de Harlequin ont vraiment beaucoup d’imagination pour leurs noms!!! Bon, ce n’est pas un bijou littéraire… mais c’Est un harlequin bien! Que j’achèterai certaineemtn pour ma biblio si un jour je le trouve usagé, tiens!
Oh wouais ! Moi aussi j’en ai des préférés, des Harlequins… Bon, on le crira pas sous tout les toits, mais oui ! Ça arrive 😉 Et puis dans un de mes préférés, l’héroïne s’appelle aussi Victoria ! Mais c’est pas une pauvre petite chose…
Et puis, ta pauvre Victoria qui ne sait pas dompter sa propre poitrine ! Hahaha !
Kitty: C’est lequeeeeel, ton préféré? Juste au cas où? Et oui, Victoria a tendance à se pointer les seins un peu partout! Mais il est bien, celui-ci!!
Coucou! Je viens de remarquer une petite erreur dans ta liste de livres commenté, L’indispensable petite robe noire de Lauren Henderson apparaît deux fois…
Grominou: Ouuuups! J’ai corrigé!
Mais c’est que tu me donnerais envie de le lire !?
Edelwe: Moi, donner envie de lire un Harlequin?? J’oserais jamais!
Ben en fait, j’en ai deux préférés : Romane aux cheveux rouges de Jean Innes parce que c’est le premier de tous que j’ai lu dans mon début d’adolescence et aussi parce que c’est pas un Harlequin comme les autres… Romane n’est pas une petite fleur fragile, elle ose se battre, elle se tient avec des peintres et des artistes et elle ose dire non! quand un gars lui fait des avances trop empressées… Sauf pour l’amour de sa vie, ça reste un roman à l’eau de rose !
L’autre, c’est C’était toi déjà… de Mary Wibberley parce que… ben mon coeur de guimauve a fondu. Imagine ! Une Victoria (mais elle a plus de controle sur sa poitrine que la tienne, haha !) qui se retrouve jammée dans la grande demeure de son Oncle toute seule en pleine tempête de neige avec un beau grand slave ténébreux qui prononce son nom en roulant ses Rrrrr, ouuuuuhhhh ! C’est vraiment plus un Harlequin, mais je sais pas, c’est cute pis ça fait du marshmallow avec mon ti coeur 😉 Et puis la scène du foyer… Et puis la tension à la fin AH lala !
Kitty: J’adore ces déclarations d’amour Harlequinesques!! Si je les vois un jour, je tenterai le coup!!!
Ah oui ??? tu auras fini quand souffle le vent du nord aussi tu crois ? elle (fash) ma dit qu’il était chez toi ? oui je sais j’exagère mais tu sais comme c’est, je n’ai RIEN à lire ,-)))))
Yueyin: Oui! Bon, quand le vent souffle du nord est chez moi?!?! Je ne le savais pas du tout!!!!! Et bien entedu, je comprends ça n’avoir rien à lire! 😉
« Harlequinades Revival »? Caramba, j’ai loupé ça! Où est-ce que ça se passe?
(cela me donnera l’occasion de renouer avec les Red Dress Ink…)
Daniel Fattore: Non non, ne t’inquiète pas, tu n’as rien loupé du tout!!! C’est une initiative assez person avec Fashion et Carine du Bookomaton! Le vrai revival, c’est cet été!
Bien bien! J’ouvre donc l’oeil…
… et à propos, il y a une nouvelle collection « Spicy » assez osée qui a vu le jour récemment (une dizaine de titres en français à ce jour); je risque d’y mettre le nez. A suivre!
DF: Je viens de me taper un « sexy loup-garou »… oooooh que c’est pas facile!!! Je ne connais pas la nouvelle collection dont tu parles mai slà, je suis un peu saturée, j’avoue!
Chez Cynthia, il y a aussi une tentative très réussie de « revival »:
http://contesdefaits.blogspot.com/2010/04/bordelique-instinct-ou-les-gestes-qui.html
DF: Ai vu ;)) Les fers à repasser vont revenir de mode grâce à ce monsieur!!