Street Magic (Magie urbaine) – Caitlin Kittredge

Street-magic.jpg Présentation de l’éditeur (Français.  EclipseJe prends l’habitude de ne plus rien traduire, n’est-ce pas)

« Son nom est Pete Caldecott.

Elle n’a que 16 ans quand elle rencontre Jack Winter, un mage charismatique qui l’initie au monde de la sorcellerie. Mais un esprit invoqué par Jack le tue devant les yeux de Pete… enfin c’est ce qu’elle pensera pendant toute son enfance. Devenue détective de la police de Londres, Pete enquête sur le kidnapping de Bridget, une jeune fille, dans les rues de Londres. Un informateur veut donner des indices à la police, mais lorsque Pete rencontre cet homme, elle découvre que ce dernier n’est autre que Jack.

Il n’est plus que l’ombre de lui-même, mais il sait où sont les kidnappeurs : ils se cachent dans le monde magique des faeries. Bien qu’elle est passée de nombreuses années a essayer d’oublier le monde surnaturel, elle ne peut que suivre Jack dans le royaume invisible des faeries, où elle espère découvrir la vérité sur la disparition de Bridget, et ce qui est arrivé à Jack plusieurs années auparavant »

 

Commentaire
Je comparerais mon expérience avec ce roman avec une balloune qui dégonfle.  Je sais, c’est super classy comme description mais je le vois vraiment comme ça. Mais je vais m’expliquer un peu, quand même.  De toute façon, un billet court et concis, il semblerait que je ne sache pas faire!

 

J’ai donc commencé ce roman avec enthousiasme.  On m’en avait parlé en bien et j’avais vraiment le goût de plonger tête première dans une bonne série d’urban fantasy.   Et au début, j’ai bien accroché.  Je trouvais ça mystérieux, la fille fonceuse, détective, qui ne se laissait pas impressionner, ça ne plaisait.  Et l’idée d’un héros junkie, pas du tout musclé et tout, je trouvais ça différent et ma foi très prometteur.  J’aimais l’idée de la jeune fille peureuse devenue une femme confrontée à un passé qu’elle ne pouvait pas accepter.  Donc, au début, ça m’a plu. 

 

Puis j’ai commencé à m’ennuyer. 

Et à m’ennuyer encore.

 

Et finalement, j’ai été un peu énervée.  Puis, beaucoup énervée.   D’abord, c’est brouillon.  Vraiment.  Ça va dans tous les sens, j’ai eu souvent l’impression de débarquer alors que normalement, je ne manque pas grand chose quand je lis un roman.   Et ensuite, vraiment, miss Pete (et je passe sur son vrai nom hein… j’ai eu un personnage d’une certaine série impliquant un certain sorcier en tête tout le reste du roman… not pretty), elle maîtrise vraiment vite.  Elle est introduite dans un monde où elle ne connaît rien, où elle ne comprend rien et elle fait toujours les bons choix, sans jamais causer de catastrophe.  Ou de bavure.  Et bon, elle est cinglée, ou quoi, d’aller courir après le trouble comme ça?  C’est beau être intrépide mais la frontière est mince entre intrépide et cinglée… ici, je me suis posé la question. 

 

Deuxièmement, le langage.  Bon, je sais, ça se passe à Londres (l’une des raisons qui m’avaient fait choisir le roman au départ).  Mais c’était nécessaire de beurrer aussi épais question British slang?   C’est peut-être moi qui est à côté de la track, mais j’ai trouvé ça très répétitif et vraiment too much.  Le nombre de « bloody » et de « bullocks » est effarant.  Et j’ai finalement cessé de compter le nombre de références à la marque de leurs cigarattes (des Parliaments).   Ou le nombre de fois où on nomme les protagonistes (ça, c’est la faute à Angie hein… vraiment).  En plus, comme ce sont deux noms d’hommes avec une structure syllabique semblable (oui, des fois, je pense à de drôles de choses), j’ai eu du mal à les démêler pendant un bon moment.  Je suis bizarre, je sais.

 

Par contre, je trouve qu’il y avait vraiment de bonnes idées dans l’univers.  Pas super original mais l’atmosphère était au départ réussie (je l’ai oubliée quand mon agacement a pris des proportions folles) et que les deux mondes, celui des fae et le Londres urbain, s’entrecroisaient de façon naturelle et j’étais curieuse.   De plus, il y avait une tentative de vraie intrigue policière.  Oui on sent qu’il y aura quelque chose entre les deux personnages mais tout le roman n’est pas que prétexte à ça.  Je n’ai pas détesté Jack non plus, en héros torturé.  Il y a du chemin à faire mais il pourrait être un personnage fort intéressant à exploiter. 

 

Comme j’ai acheté le tome 2 dans un élan de folie (avant d’avoir lu le premier, of course… mon auto-contrôle est maintenant légendaire) je finirai certainement par le lire.  Juste pour voir où ça mène, tout ça. 

 

Et bon, comme mon opinion n’est pas la seule, je vous mets en lien les billets de Filipa et Laure, qui ont quant à elles beaucoup aimé.  À vous de vous faire votre opinion.

4 Commentaires

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  1. Je note le titre dans un coin de ma tête, sait-on jamais si je tombe dessus par hasard

    1. Mylène: Sait-on jamais!  Des fois, ce hasard, il est vraiment particulier! ;))  Ca peut plaire par contre… j’ai accroché sur des détails mais il y a un bon fonds dans ce monde.  Bon, j’espère hein parce que j’ai la suite!

  2. Bon, vu ton avis, je passe mon chemin!

    1. Edelwe: Selon moi, il est dispensable, en effet.  Mais mon avis n’implique que moi hein!

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