Résumé
« Jamais le Moyen Âge n’avait inspiré un tel roman, chronique chaude et familière d’une famille vivant au XIIIe siècle, dans le royaume de Saint Louis. Jeanne Bourin y conte l’existence quotidienne des Brunel, orfèvres à Paris, surtout celle des femmes et, tout particulièrement de deux d’entre elles : Mathilde, la mère, trente-quatre ans, et Florie, sa fille, quinze ans, qui se marie. Tout semble tranquille, assuré. Rien ne l’est car une folle passion et des événements dramatiques vont ravager la vie des Brunel.
Si l’intrigue est imaginaire, le cadre historique, lui, ne l’est pas. Une documentation rigoureuse donne au moindre détail une authenticité que Régine Pernoud, éminente médiéviste, s’est plu à confirmer dans sa préface : les Brunel vivent sous nos yeux comme on vivait en ce XIIIe siècle rayonnant où l’on mêlait gaillardement vie charnelle et vie spirituelle. Et bien des idées reçues se voient battues en brèche. »
Commentaire
Il s’agit encore une fois d’un livre de voyage, acheté au musée du Louvres suite à une suggestion de Stéphanie (eh oui, encore! Il fallait bien vous imaginer qu’en plus d’une semaine, on réussirait bien à parler bouquins un peu!!). Je lui avais en effet mentionné que je souhaitais lire un truc se passant à Paris au Moyen Âge qui serait assez juste historiquement et elle m’a proposé ce titre, que j’ai lu dans l’avion pour Vancouver (je sais, ça fait bizarre, dit comme ça!).
J’ai lu ce livre avec un plan de Paris dans les mains, en essayant de situer les endroits mentionnés par rapport au Paris post-Haussmann qui existe aujourd’hui. J’étais toute contente à chaque fois que je reconnaissais un endroit ou que j’y avais passé… c’est mon petit côté bébé! J’ai aussi retrouvé beaucoup de points communs entre ce qui est expliqué dans le roman et ce que j’ai pu apprendre dans mes diverses visites pendant mon voyage. Je sautillais de joie quand, à la description d’un objet, je pouvais me dire que j’en avais vu un exemplaire dans tel ou tel musée! Les coutumes de cette classe sociale ainsi que leurs croyances sont très bien décrites et l’écriture, simple malgré les termes parfois peu courants (parce qu’ils réfèrent à des objets qui ne sont plus utilisés), m’a transportée dans cette autre époque d’où je revenais à peine après ma lecture de « La dame à la licorne ». Chaque objet est décrit et le cadre de référence est totalement différent. Tous les éléments de l’histoire sont interprétés avec la culture de l’époque et les conclusions qui en sont tirées sont parfois à des années-lumière de ma façon de penser! L’omniprésence de la religion, l’importance des prières (un peu plus et le médecin les prescrirait), les réactions des personnages, tout s’inscrit dans ce contexte particulier. Bref, le côté historique du roman m’a beaucoup plu et mes dernières lectures ont réussi à me réconcilier avec cette époque dont je ne connaissais que les clichés. D’accord, on relate ici la vie d’une classe sociale aisée mais j’admets que je préfère ça aux accumulations d’horreurs qui, bien que présentes, ne semblent pas représenter complètement l’époque.
L’histoire proprement dite raconte simplement le quotidien d’une famille dont la vie sera bouleversée. Dans ce roman, si j’ai quand même l’histoire – on veut savoir ce qui va arriver – je n’ai toutefois pas été emportée par les passions de ces femmes que j’ai eu parfois un peu de mal à comprendre. Je ne me suis identifiée à aucun des personnages et la trame est somme toute banale. J’ai par contre beaucoup apprécié l’analyse des sentiments des deux femmes avec la lunette de l’époque. Mathilde, la mère, m’a particulièrement touchée et c’est à ce personnage que je me suis davantage attachée. J’ai bien aimé voir la vie de sa fille Florie à travers ses yeux à elle. Par contre, je dois admettre que si j’avais lu le roman à quinze ans, j’aurais sans doute craqué pour les personnages masculins et j’aurais vu l’histoire d’une toute autre manière!
Bref, un livre vraiment très intéressant en ce qui concerne l’arrière-plan historique. J’ai beaucoup apprécié cette visite au Moyen Âge, époque que j’ai maintenant le goût de découvrir davantage, ce qui n’était définitivement pas le cas après ma lecture de « Je, François Villon », que j’avais quand même apprécié… par moments!!
8/10
43 Commentaires
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Lors de mes 15 ans, j’avais dévoré tous les livres de Jeanne Bourin et je me souviens d’un commentaire d’une prof de français sur une rédaction : « vision trop idyllique de la vie au Moyen Age » ; en tous les cas, moi, j’avais adoré !!! (et craqué pour les éléments masculins)
Ton excellent billet donne vraiment envie de lire ce livre. Crois-tu que l’on puisse apprécier autant si l’on connaît peu Paris ?
J’ai lu « La Chambre des dames » à 15 ans et c’est un merveilleux souvenir. Il y a une suite : « Le jeu de la Tentation » pour savoir ce qui arrive à Florie… Mais je dois avouer que c’est « La Chambre des dames » que j’avais préféré. A bientôt.
j’ai offert ce livre à ma mère il y a presque un an, parce qu’elle aime beaucoup cette période. Elle ne l’a toujours pas lu. Moi non plus d’ailleurs. Mais je suis intriguée et je vais dire à ma mère que je suis encore plus sûre aujourd’hui que ça lui plairait! 🙂
J’avais adoré ce livre lu dans ma jeunesse (ainsi que la suite « Le jeu de la tentation »). Jeanne Bourin a beaucoup de talent pour recréer la vie du Moyen-Age. Un autre livre très agréable qu’elle a écrit : « Le grand feu » 🙂
Doriane: J’ai beaucoup aimé le contexte historique, les descriptions, mais l’histoire, plus ou moins! C’est vrai que la vision est un peu idyllique, dans ce livre… mais bon, on peut toujours rêver! Bladelor: Si tu as le goût de te plonger dans l’atmosphère du Moyen Âge, je crois que tu peux aimer!!! 4nn3: Je pense que si j,avais lu ça ado, j’aurais encore miuex aimé!!! Emeraude: Je crois que ça vaut la peine pour le contexte. J’ai bien aimé les explications sur le mode de vie au Moyen Âge, les ballades imaginaires dans Paris. L’histoire était très secondaire pour moi! Anne: (Over-blog déconne un peu ces temps-ci): Ca se lit très bien! Pour moi, ça a été un voyage dans le temps! Argantel: Est-ce que ses romans sont tous des romans historiques? Parfaitement d’accord pour sontalent pour recréer la vie au Moyen Age. Fashion: Eh oui, j’ai lu un Jeanne Bourin et j’ai aimé! Le pire, c’est que je suis un peu d’accord avec ton « limite Harlequin » pour l’histoire d’amour (surtout pour certains dialogues) mais dans le contexte où je l’ai lu (à mon départ de Paris, après plusieurs musées sur le Moyen Âge), il m’a fait faire un voyage dans le temps et ça, j’ai apprécié!! J’étais comme une petite fille à chaque fois que je croisais quelque chose que j’avais vu dans un musée!!!
Allo Karine! Je suis très « Moyen-Âge », je connais tes deux titres, mais je ne les ai jamais lus! De Jeanne Bourin, j’ai lu « Les amours blessées » (très bon) et Les Pérégrines et sa suite. Ça fait du bien de lire autre chose que les horreurs du Moyen-Âge. Je dis cela, car j’en ai abandonné un récemment qui en mettait trop de ce côté, c’était presqu’en « odorama », alors tu imagines un peu…
Honte à moi, je n’ai pas encore lu le livre mais j’ai vu à plusieurs reprises la série télévisée. Je me promets bien un jour de plongée mon nez entre les pages du bouquin. merci Karine pour ce très bel avis.
J’ai adoré ce livre et sa suite (et je n’ai pas le souvenir de m’être perdue dans les personnages). J’ai la série en DVD mais je trouve que cela a vraiment vieilli (contrairement aux livres). Et pour l’époque, cela se passe avant Villon et si cela parait plus « moderne » et plus « évolué », c’est parce qu’étrangement,le style de vie a régressé entre ces 2 périodes (peut-être à cause des guerres)
Je n’avais pas du tout accroché, au point de laisser tomber le livre! Mais tu me donnes envie de me repencher sur la question!!
Jamais lu Jeanne Bourin, mais comme Fashion, j’en ai l’image (certes préconçue) d’une romancière à l’eau de rose écrivant des romans pour qu’ils finissent en feuilleton de l’été à la télé…
Nélimuse: Pour moi aussi, les « odoramas », ça ne fonctionne généralement pas. Et disons que c’est fréquent fréquent!!! Suzanne: Il n’y a pas à avoir honte…je n’avais jamais entendu parler de l’auteure avant que Stéphanie m’en parle!!! Joelle: Merci pour la précision sur l’histoire. Peut-être que cette époque du Moyen Age est moins noire en effet et que c’est pour ça que j’ai apprécié. Je ne suis pas nécessairement curieuse de lire la suite, par contre… Chiffonnette: Je n’irais pas jusque là… en fait, si tu as le goût de t’imprégner du Moyen Age, ok, mais pour l’histoire, je ne sais pas si ça vaut la peine en tant que tel! J’étais dans un état d’esprit pour apprécier et c’est surtout le point de vue de l’autre époque que j’ai aimé! Fantômette: Et bien moi je n’avais aucune idée préconcue, je n’en avais jamais entendu parler!!! Et je viens juste d’apprendre dans les commentaires que ça avait été adapté mais il m’étonnerait que je voie la série en question!!!
J’ai l’impression que je me suis peut-être exprimée avec mon « odorama »! Dans ce roman du Moyen-Âge dont je te parle, l’auteur insistait et décrivait tellement la puanteur, la saleté, la peste qui sévissait, que j’en avais quasiment des hauts-le-coeur!
Nélimuse: Non, non, tu t’es très bien exprimée!!! J’ai exactement la même réaction que toi quand on force un peu trop la note « odeur »!!!! Au fait, jene suis pas capable de laisser des coms chez toi… c’est normal?
Lu au début de la vingtaine, j’ai craqué même si je n’avais pratiquement aucune connaissance de cette période de l’histoire ou des lieux décrits. Et j’ai bien sûr dévoré tous les autres titres de l’écrivaine. À ce que je vois, je suis loin d’être la seule! Par contre, comme pour la série Les enfants de la Terre, si je les relisais aujourd’hui je ne suis pas convaincue que ça me plairait autant car c’est vrai que c’est plutôt à l’eau de rose. Nos goûts et notre personnalité évoluent. Quoique une petite romance de temps en temps, ça fait du bien à l’âme… Karine, la série télé passe assez régulièrement sur Historia ou Art-TV. Si jamais tu veux jeter un oeil. Mais c’est vrai que ça a mal vieilli.
C’est bizarre, les impressions que les gens ont car le seul roman de cette auteure adapté à la télé a été justement La chambre des dames car le livre avait eu du succès. Elle a bien une vision un peu « gentille » et « sentimentale » du Moyen-Age mais si on devait éviter tous les romans qui parlent d’amour, on pourrait en éliminer un bon paquet ! mdr !
Frisette: On dirait qu’en saison estivale (si on peut appeler ça un été, cette année), mes goûts vont plus vers la romance!! Mais n’empêche que j’ai bien aimé ce petit tour au Moyen Age. Quant à la série télé, si je tombe dessus, je regarderai peut-être un peu pour voir ce qui en a été fait… mais pour ça, il faudrait que je rebranche ma télé (débranchée en juin… 2007 et pas encore rebranchée!!! Joelle: C’est vrai que la vision est un peu idéalisée… mais dans ce cas-là, ça ne m’a pas dérangée. Ca m’a plutôt réconciliée avec la période!!!
C’est bizarre, tu devrais en être capable, car je les ai autorisés, je ne fais que les modérer. Réessaie-toi et si ça ne fonctionne pas, je regarderai ça de plus près.
Nélimuse: Je vais vérifier ça ce soir!!
Je devais avoir 16 ou 17 ans quand je l’ai lu et j’ai adoré! (et fantasmé au max sur un des personnages masculins…) Je n’en garde pas le souvenir d’un roman «à l’eau de rose», même si bien sûr Jeanne Bourin présente une version «gentille» du Moyen-Âge! Dans les années qui ont suivi, j’ai lu tous ses autres livres!
L’atmosphère médiévale de ce roman attiré mon attention. Je le garde à l’esprit, merci Karine !
Honte sur moi, je ne connais pas Jeanne Bourin… mais à l’occasion et par curiosité (et surtout parce que j’adore les romans historiques), je m’essaierais bien à une de ces histoires à l’eau de rose ambiance Moyen-Âge…
Grominou: Pour moi, ce sont juste certains dialogues qui sont un peu too much… mais j’ai surtout retenu l’ambiance, que j’ai beaucoup aimé! Aelys: Tu me diras ce que tu en penses! Pimpi: Moi non plus, je ne connaissais pas… et il semble que presque tout le monde l’a lu ado!!! Mais j’ai bien aimé, malgré mon grand âge!!!
je confirme également que je l’ai lu ado. Mais si l’histoire d’amour est ok, limite harlequin, le contexte ne l’est pas du tout. Alors pourquoi se priver 🙂
Stéphanie: J’ai tendance à être d’accord avec toi. Pour le contexte historique, ça vaut la peine, c’est bien documenté et ça concorde avec mes derniers musées!!!
Je l’ai lu il y a bien longtemps et j’avais beaucoup aimé 🙂 Je reviendrais pour te conseiller un autre livre qui se déroule à cette époque. Bises
Anjelica: Je suis bien partante pour autre chose qui se déroule à cette époque! Je crois que je suis réconciliée avec le Moyen Âge!
Ah ça y est! Ca fonctionne enfin! J’ai des soucis avec over-blog ces derniers temps, suis-je la seule? Revenons à nos moutons : j’ai découvert Jeanne Bourin à 12 ans et ai dévoré 4 ou 5 de ses bouquins. C’est elle qui m’a donné le goût des romans historiques, que j’ai toujours!
Kali: Ouaip, j’ai des problèmes avec les commentaires sur OB. Ils sont en grève partielle, je pense! Quant à ce livre, je crois qu’il rend cette époque plus facile à appréhender et qu’il nous donne envie de la découvrir davantage. En tout cas, moi ça a fait ça!
J’ai eu ma période « Jeanne Bourin » où j’ai tout lu d’elle d’un coup. Mais ça date…
Sylire: Bon, je ne sais pas si je vais tout lire… mais je suis bien contente d’avoir lu celui-ci!!!
Que de bons souvenirs avec cette série de Jeanne Bourin 😀 Merci de les raviver!
Katell: Je crois que ça a été un beau souvenir pour plusieurs! Je suis vraiment en retard!!!
Tu devrais peut-être essayer Les dames du Faubourg, de Jean Diwo, qui se passe également à Paris, mais un peu plus tard. C’est beau!!! Ou Le printemps des cathédrales aussi.
Maijo: Merci pour la suggestion! Je suis allée fouiner et ça semble très bien! Je note ça tout de suite!!!
Bonjour, c’est ma mère qui a d’abord lu cette chambre des dames dont on a beaucoup parlé à l’époque de sa sortie. Grâce à Jeanne Bourin, on se retrouvait en plein Moyen-Age. Mais bien évidemment, la passion destructrice du beau Guillaume pour Florie en a fait fantasmer plus d’une (moi la première). J’ai vu l’adaptation télé (qui a été vivement critiquée). C’est vrai que c’est un pâle reflet du roman, mais j’avais aimé. Bonne journée.
Dasola: Je n’ai pas vu l’adaptation télé mais j’ai bien aimé le roman, qui m’a fait me balader dans le Paris médiéval! J’en revenais tout juste en plus alors j’étais comme dans la bonne atmosphère!!! Bonne journée à toi aussi!
Encore un vieil ami que je retrouve dans ta liste, et avec qui j’ai passé l’été : il faut dire que j’étais immergée en plein dans la période.
Et je trouve aussi que c’est une merveilleuse machine à remonter le temps. Gentille, la vision du Moyen-Âge ? Je crois que le but avoué de Jeanne Bourin est de contrebalancer la légende noire qui court depuis que la Renaissance s’est fait valoir à ses dépens. Elle va peut-être loin dans sa réhabilitation, mais si une de nos plus grandes médiévistes s’en contente, je peux vivre avec.
N’oublions pas qu’elle traite de fait une classe privilégiée, et dans n’importe laquelle de nos grandes villes contemporaines, on n’écrirait pas le même roman avec de grands bourgeois qui ont le temps pour les questions existentielles, ou dans les bas-fonds. Et que la misère absolue se ressemble à tous les siècles.
Et puis le règne de Saint Louis a vraiment représenté une époque bénie pour la France : prospère, paisible, intellectuellement bouillonnante. Pour juger ce roi, une chose me semble assez édifiante : combien de pays pourraient vivre des années sans dirigeant — et sans sombrer dans le chaos — comme ç’a été le cas entre le décès de sa mère la régente et son premier retour de croisade ?
Je ne me prononcerai pas sur le côté Harlequin, faute de référence. Mais beaucoup d’aspects m’en semblent plutôt très âpres. Et le terrible destin de Florie ne finit pas dans l’eau de rose, si on va jusqu’à la suite (qui tourne surtout autour de sa sœur benjamine, Marie); même si elle a retrouvé son gentil mari en version améliorée, j’oserai dire mué en héros romantique.
Je vois ce qui peut gêner notre époque laïcisée dans le prisme religieux omniprésent. Mais alors, pour le meilleur et pour le pire, la religion n’était certes pas optionnelle. Et si on sent vraiment Dieu comme une personne concrète, infiniment puissante et infiniment bienveillante, ça devient assez naturel de l’inviter dans toutes ses décisions. Je pense que le mieux est d’accepter cela ni plus ni moins que les présupposés d’un monde fantastique, et on devient plus disponible pour l’histoire. On voit mieux les Brunel comme nos semblables.
À ma connaissance, ses romans sont effectivement tous médiévaux, permettant de se faire une idée de la variété de ce soi-disant âge obscur. Le Moyen-âge, c’est un millénaire entier, et même si le rythme n’était pas le même que depuis la Révolution industrielle, considérer ce qui sépare le chute de Rome de la découverte du Nouveau Monde comme un bloc indistinct et sans évolution, c’est un peu réducteur. J’aime bien son écriture limpide, qui ne nous freine pas dans nos découvertes, et la chaleur avec laquelle elle nous présente ses héros très humains, par delà le temps.
Si tu avais envie de prolonger ta promenade parisienne, puis-je te recommander Métronome (Lorànt Deutsch). À moins que tu connaisses déjà ? Toute l’histoire de la ville capitale au fil de ses rues et surtout — d’où le jeu de mot du titre — de ses stations de métro : de l’érudition sans jargon, et quelques surprises. Je n’ai pas été déçue.
Dryade de brume: Je ne connais pas du tout le livre Métronome… je note par contre. Je suis loin de Paris et je suis tombée en amour avec cette ville. Ça va me faire patienter un peu. Je me rappelle que j’avais beaucoup aimé ce livre. Oui, vision romancée, mais comme tu dis, ce n’est pas la vie des bas fonds. Quand je parlais du Harlequin, c’était plutôt certains traits d,écriture qui me semblaient un peu faciles… mais je crois que c’est aussi le but avoué. Non, tout n’est pas rose, on sent l’époque… bref, j’ai aimé cette peinture!!
Quand on est sentimentale, on l’est !
Quant à Métronome, j’ai vraiment pensé qu’il était pour toi en lisant plus haut.
À chaque siècle, sa station, et tu déambules parallèlement dans le Paris de l’époque et le nôtre, apprenant au passage toutes sortes de choses de la petite et de la grande histoire qui ont fait la ville et le pays, de la résistance gauloise à l’avenir proche.
Le tout sur un ton enlevé et clair. En fait, ce livre se goûterait encore mieux en marche, sur place, mais je m’y suis crue, presque. Et, pour des raisons de sécurité, il vaut peut-être mieux le réserver à la deuxième lecture…
Dryade: Je pense que tu m’as convaincue!!! Je vais voir si je peux le trouver par ici. Parce que oui, c’est tout à fait le genre de chose que j’aime!
Édité chez Robert Laffont, gros succès, il semble disponible sur les librairies en ligne. J’apprends d’ailleurs la parution récente d’une version illustrée (photos de l’auteur).
Deux petits liens en prime pour te faire une meilleure idée
http://www.lexpress.fr/culture/livre/metronome-de-lorant-deutsch-un-phenomene-de-societe_914995.html
http://culturebox.france3.fr/all/18337/metronome–lorant-deutsch-se-livre-sur-l_histoire-de-france/#/all/18337/metronome–lorant-deutsch-se-livre-sur-l_histoire-de-france
Bonne promenade !
Dryade: AAaah, c’est celui qui jouait dans « Les intrépides » quand j’étais petite!!! ;))) Je n’avais pas fait le lien! Merci pour les liens, je vais regarder ça de près!