Présentation de l’éditeur
“Malgré les certitudes du préfet de la police parisienne et des autorités, la fin tragique de Gérard de Nerval laisse planer bien des doutes. Retrouvé pendu aux barreaux d’une grille dans la sordide rue de la Vieille-Lanterne, le poète français s’est-il suicidé dans un moment de folie ou a-t-il été assassiné? Sollicité par un proche de la victime, le chevalier Charles Auguste Dupin et son ami américain enquêtent sur les circonstances de cette mort suspecte. Une momie égyptienne, une secte d’illuminés du XVIIIe siècle, un daguérrotype, un corbeau solitaire…
Quelques indices suffiront à l’esprit acéré du célèbre détective pour les conduire sur le chemin d’une vérité étonnante, qui changera à tout jamais le cours de leur existence. Entre jeu littéraire et jeu de l’esprit, Fabrice Bourland fait revivre, en hommage à Edgar Allan Poe, la figure légendaire du chevalier Dupin. »
Commentaire
J’ai reçu ce livre lors de Books and the city. En fait, non… ma mère a reçu ce livre lors de Books and the city mais je lui ai échangé contre le roman d’un certain G.M. qu’elle souhaitait lire. J’ai déjà lu et apprécié les deux premiers romans « Grands détectives » de Fabrice Bourland et celui-ci parlait de Poe et de Nerval, comment résister!
Le détective Andrew Singleton, à l’honneur dans les précédents romans, n’est que cité dans celui-ci. Comme le titre le souligne, il s’agit du chevalier Dupin, héros créé par Edgar Allan Poe, qui choisit de résoudre le mystère de la mort de Gérard de Nerval. J’ai déjà lu les enquêtes de Dupin mais il y a longtemps. Je ne serais donc pas en mesure de dire si le style y est apparenté mais je me rappelle ses déductions incroyables qui faisait presque croire à de la télépathie. Bon, il y en a un petit exemple dans ce roman mais pas tant que ça, tout de même!! Nous sommes donc à Paris, en 1855 et les deux complices nous entraînent dans un univers un peu fantastique et ésotérique.
Le roman est truffé de références littéraires et l’idée de départ (et même de solution) m’a beaucoup plu. De plus, il y a plusieurs touches d’humour qui m’ont fait sourire. Sauf que pour vraiment apprécier et m’imprégner de l’histoire, j’aurais eu besoin d’un peu plus de pages (il n’y en a que 115), de rebondissements. Ca va tellement vite qu’il est difficile de ne pas se sentir extérieur à toute cette aventure. On n’a pas vraiment le temps de se poser de questions ou de vraiment s’attacher ou même bien comprendre les personnages.
J’ai par contre une envie folle de relire Poe. Et Nerval aussi, tiens! Et ce, pour ce dernier, malgré les souvenirs assez terribles d’une certaine lecture obligatoire à 14 ans!!!
Plaisir de lecture : 7/10
15 Commentaires
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ça me tente bien, tiens… un jour, quand j’aurai réussi mon défi PAL!!!
J’ai un romande lui dans ma PAL, mais il n’est pas forcément en bonne position pour l’instant.
J’avais adoré son premier polar! et je crois que je vais vite me laisser tenter par celui-ci. J’adore cet univers mystérieux et c’est vrai que les références littéraires sont toujours sympas.
Merci!
J’ai lu les deux premiers livres de cet auteur chez 10/18 et j’avais tendance à trouver u’il en faisait un peu trop. S’il y a moins de pages, c’est peu être plus concentré, encore que pour le coup, ça ne fait pas beaucoup…
Pimpi: Je te conseille de commencer par le premier 🙂 C’est celui que j’ai préféré, en tout cas!
Stephie: C’est un dur combat dans les piles, n’est-ce pas!!! Dur de se faire une place!!
Bene: Moi aussi j’ai beaucoup aimé le premier, qui reste mon préféré de l’auteur… celui-ci m’a un peu déçue mais bon, je continuerai quand même!
Ys: Personnellement, j’ai trouvé que c’était effleuré et que ça allait un peu vite… c’est pour ça que j’ai préféré les deux premiers. Mais j’avais le même commentaire que toi. J’avais beaucoup aimé le premier mais j’avais été un peu étonnée par le nombre d’apparitions à la finale!
Oh lala, comment résister!
Eh oui… Poe… On a souvent envie de lire du Poe. Et il faut se laisser aller ^^
Si je comprends bien, il faut que je parte à la recherche du premier polar de cet auteur… Me semble être une bonne idée après tout
Dis-moi, Karine:), c’est un livre qui ne compte dans le calcul de ta PAL car il y a trop peu de pages ! C’est bien ça le principe, non ?! Sinon, je le possède dans ma PAL et je me disais l’autre jour qu’un roman qui traite de Poe et de Nerval pourrait être fort intéressant … Tu sembles confirmer mon envie et puis 115 pages, c’est très vite lu. Et ça ne compte pas !
j’en ai déjà lu de cet auteur mais lequel?? il ne m’a pas laissé un souvenir en tout cas:) mais bon 115p, ça devrait bien passé!! j’adore tes calculs PAL!!
j’ai lu (grâce à des billets lus sur quelques blogs) les deux premiers titres et j’ai beaucoup aimé (le premier titre en particulier), en plus, j’ai eu la chance de croiser F. Bourland au Festival Etonnants Voyageurs de St Malo et je garde un très bon souvenir de cette rencontre, il faut que je me décide à lire celui-ci car il est sur ma LAL, mais pas encore dans ma PAL…c’est un livre de poche… donc, ça ne compte pas n’est ce pas Karine
J’adore Poe !
Pauline: J’ai relu une ou deux nouvelles de Poe depuis… je les commenterai peut-être… un jour! Pour la première fois de ma vie j’ai je ne sais pas combien de billets en retard!!!
Lounima: Ca vaut la peine d’être essayé. Ca a un petit goût désuet avec le fantôme de Sherlock en prime!! ;))
Nanne: Le principe théorique, c’Est bien ça! Bon, celui-là est trop récent pour compter dans l’objectif PAL mais en fait, je les compte en descendant… et pas en montant!!! Ca aide, non??
Esmeraldae: Je vais tenter de cacher ma mauvaise foi pour vraiment faire un décompte PAL cette fin de semaine! Mais disons que ma façon de compter est… libérale!!
Loulou: Bien entendu que ça ne compte pas! :)) Tout comme toi, j’ai préféré le premier. Celui-ci est bien mais avec 115 pages, c’est moins fouillé!
Theoma: Je l’ai lu il y a tellement longtemps que mon souvenir était bien vague! mMais j’ai relu 2 nouvelles et j’ai beaucoup aimé!!
J’ai aussi un de ses romans dans ma PAL. Par contre, j’ignorais que celui-ci était si court !
Bien aimé ce livre moi aussi, qui m’a fait penser à René Reouven a la fois par la manière d’entrelacer fiction et vérité historique, mais aussi par le choix du sujet: Reouven s’est penché à plusieurs reprises sur la mort de Nerval, notamment dans son roman Les Confessions d’un Enfant du Crime; il serait intéressant de savoir si Bourland connait Reouven. Peut-être les hasards de l’Internet l’amèneront-ils sur ce blog?
La dernière ligne, en tout cas, est renversante et vaut à elle seule l’achat du bouquin.
Xavier Lechard: Je ne connais pas du tout cet auteur mais vous me donnez le goût d’aller fouiner davantage. J’adore ces romans qui entrelacent fiction et réalité!