Présentation de l’éditeur
« Jamais Madame Bovary ne fut aussi belle qu’à cette époque… Ses convoitises, ses chagrins, l’expérience du plaisir et ses illusions toujours jeunes, comme font aux fleurs le fumier, la plue, les vents et le soleil, l’avaient par gradation développée, et elle s’épanouissait enfin dans la platitude de sa nature. Ses paupières semblaient taillées tout exprès pour ses longs regards amoureux où la prunelle se perdait, tandis q u’un souffle fort écartait ses narines minces et relevait le coin charnu de ses lèvres qu’ombrageait à la lumière un peu de duer noir. »
Commentaire
Je pense que j’en ai parlé au moins 25 fois mais je tiens quand même à le répéter (oui, je radote, c’est dans ma nature), Madame Bovary a été mon pire souvenir d’école. Lu – beaucoup – trop jeune, je n’ai strictement rien compris, je me suis ennuyée autant sinon plus qu’Emma et je suis ressortie du roman, avec tout le discernement et l’appréciation des teintes de gris qu’on peut avoir à 12 ans, avec la conclusion ma foi assez surprenante basé sur les énoncés suivants:
A. Une fille/femme qui trompe son chum/mari est une salope par définition.
B. Emma Bovary trompe son mari.
Donc : Emma Bovary est une salope.
CQFD.
Tout est ma foi très simple quand on a 12 ans. Du coup, les états d’âme d’Emma ne m’avaient pas touchée une demi-seconde, je trouvais qu’elle avait bien cherché ce qui lui arrivait, en fait. Donc, bon, comme je disais, pire souvenir d’école.
C’est avec Isil – qui est méconnaissable ces temps-ci, avec un rythme de lecture incroyable – que j’ai décidé de relire ce roman. Hydromielle voulait nous accompagner mais Madame Bovary a décidé de se cacher dans ses tablettes pour ne plus en sortir. Acte manqué, peut-être? Inutile de vous dire que j’avais une peur bleue de réouvrir ce livre. J’ai lu quelques pages, j’ai froncé les sourcils. J’ai continué, j’ai écarquillé les yeux.
Parce que je venais de réaliser que, franchement, j’aimais vraiment beaucoup. Et à mesure que les pages se tournaient, j’ai compris que non seulement j’aimais beaucoup, mais que même, j’adorais. J’ai été la fille la plus surprise du monde, en fait. Ce que j’entrevoyais comme un long calvaire a été pour moi finalement une lecture intense, où je me suis délectée des mots de Flaubert. Rien de moins.
Ce que j’ai pu aimer son écriture. Et pourtant, j’aurais bien du mal à dire pourquoi. Ça coule tout seul, ça colle aux sentiments, chaque description est tout à fait dans le ton, dans l’énergie des personnages. Pas de grande envolée lyrique, un regard extérieur, qui ne porte aucun jugement, qui nous décrit ce qui se passe, mais de quelle façon. J’adore ses comparaisons, qui semblent banales mais qui évoquent des images incroyablement fortes. Du coup, ça semble l’évidence même et on se demande pourquoi on n’y avait pas pensé avant. La description de la vie au village sonne juste, les émois d’Emma accélèrent le rythme, les personnages sont croqués tels qu’ils sont, sans complaisance. Bref, je suis subjuguée. Et je ne sais pas expliquer pourquoi.
Quant à Emma, qui rêve sa vie plus qu’elle ne la vit, je l’ai trouvée parfois agaçante, souvent fascinante. Incapable de se satisfaire de l’ordinaire de sa vie un peu étriquée où elle s’ennuie terriblement, elle veut vivre les grandes émotions des romans, l’Amour avec un grand A et se projette dans toutes sortes de rôles, aussi improbables que passagers. Elle se persuade de ses passions, joue un rôle pour elle-même, vit le bonheur comme la tristesse sans commune mesure. Dans sa tête, elle est une héroïne, elle rêve de plus, se convainc de ses sentiments. Particulièrement vulnérable, elle ne voit pas les gens tels qu’ils le sont vraiment, ne dépasse jamais les façades parce que la réalité ne correspond pas à son imagination débordante. Et même si on réalise que, en voulant vivre la vie comme elle la rêvait, en ignorant les signes et en étant toujours déçue, elle cause elle-même sa perte, impossible pour moi de ne pas être touchée par sa course désespérée à la fin du roman.
De même, Lheureux et Homais me font rager et j’aurais eu le goût de secouer Charles de ne rien voir, même si bon, le pauvre, il fait ce qu’il peut avec les moyens qu’il a. L’hypocrisie du pharmacien, son ambition, sa façon de feindre l’amitié, ça nous paraît tellement évident à nous et nous les voyons tous les deux qui n’y voient que du feu… Bref, tout dans ce roman est venu me chercher.
Et je ne m’y suis pas ennuyée une seule minute.
Qui l’eut cru!
C’était donc mon classique du mois de février pour le challenge de Cess!
72 Commentaires
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jamais lu !
qui l’eût-cru ?
Lystig: C’est bien avoir encore des choses à découvrir. Et de grandes choses!
Je l’ai relu aussi il y a quelques années, mais j’ai été moins emballée que toi. L’écriture est superbe c’est vrai, pourtant je me suis un tantinet ennuyée, elle est à gifler souvent Emma .. Il faut se resituer à son époque d’accord, mais elle m’a énervée quand même. Tu sais que je peux la suivre à la trace Emma dans mon coin .. Flaubert est omniprésent à Rouen et à Ry, village supposé des Bovary.
Aifelle: Oui, elle est à gifler. Mais je ne peux m’empêcher de voir qu’elle est jeune et qu’elle découvre tout d’un coup, sans y être préparée… éternellement insatisfaite, à l’extérieur de la réalité… Bref, ça m’a plu. Et sérieux pour les traces d’Emma? Il faudra que j’y aille un jour!
Oui, parfois les classiques demandent d’attendre l’âge adulte, ou d’être bien accompagnés. 😉 Mais à 12 ans, sans « aide » extérieure, c’est normal que ce soit indigeste. J’aime beaucoup Flaubert, un maniaque de l’écriture. 😉
Leiloona: Je pense que le manque d’accompagnement aviat été super problématique, en fait. On nous l’avait fait lire et on avait tenté de nous en parler après, alors qu’on voulait tous la buter, Emma!
A. Madame Bovary EST un chef d’œuvre.
B. Tu as lu Madame Bovary.
CQFD : tu as lu un chef d’œuvre.
Et quand tu veux pour une explication plus détaillée du style! (dixit le prof)
Voyelle et Consonne: J’adore ta façon de voir les choses! Et ravie d’avoir lu un chef d’oeuvre!
ben oui, le style de Flaubert, c’est quelque chose!!!
Keisha: Yep, c’est quelque chose… et pour moi, c’est une révélation!
Moi aussi je l’ai lu trop jeune et il me faudrait le relire ! ton expérience est très encourageante !
George: J’espère que tu vivras la même chose que moi alors! Ca a été une expérience de lecture géniale. La 2e fois.
Comme j’ai vécu exactement la même chose que toi (sauf que je devais avoir 16 ans la première fois) j’y croyais :-))) vous m’avez donné le gout de le relire toi et Isil d’ailleurs *soupir* tant de livres à lire et relire !!!!
Yue: Tiens, encore une similitude, quelle surprise! Et oui, le plaisir de la relecture, c’est quand même quelque chose, en fait. Si tu relis, je veux avoir tes updates!
Tu soulèves une contradiction : si on ne fait pas lire les classiques aux élèves à l’école, il est plus que probable qu’ils ne les liront jamais de leur plein gré par la suite ; si on les leur fait lire trop tôt, ils risquent d’être dégoutés de la lecture, des classiques (et de l’école, pourquoi pas…). Pas facile, alors que tout le monde revendique la lecture-plaisir, d’obliger des lecteurs à lire, pour leur bien…
Ys: Oui, c’est quelque chose qui n’est pas évident à traiter, je trouve. Je crois que la clé, c’est le bon accompagnement des élèves dans ces classiques. C’est le seul classique que j’ai lu à l’école, en fait… et je découvre donc. Tard, soit, mais je découvre quand même. Et je pense aussi qu’ily a un choix de classiques et que certains sont plus accessibles que d’autres, non pas pour l’écriture mais pour les thèmes… celui-là, à cet âge, c’était vraiment pas gagné… TOUTE la classe a détesté.
12 ans, c’est précoce au Québec !! Je l’ai lu à 16 ans, je n’ai ni aimé ni détesté, et j’aimerais beaucoup le relire aussi !!
Anne: C’était selon moi un très mauvais choix pour le groupe d’âge. Et c’est le SEUL classique que j’ai lu au secondaire hein… le seul livre « au complet » que j’ai lu au secondaire. Et moi j’étais en avance d’un an. Alors bon, je pense que c’est un livre qu’il peut être bon de relire!
C’est effectivement un roman que je ne ferai pas étudier à mes élèves, car pour moi il faut avoir vécu pour le saisir…
L’irrégulière: J’ai tendance à être d’accord avec toi. Il faut savoir comprendre que tout n’est pas toujours tout blanc ni tout noir. Et qu’il n’est pas nécessaire qu’un personnage nous ressemble ou qu’on soit d’accord avec lui pour aimer une lecture…
Je l’ai lu à l’école aussi en secondaire 3. J’avais quoi? 15-16 ans? Et j’ai détesté! 8-9 ans plus tard, probable que j’apprécierais. En tout cas, ton billet donne le goût de le réouvrir. Dans ma LAL!
Selena: :))) On nous l’a fait lire en secondaire 2… normalement, les élèves ont 13 (des fois 14) ans mais comme j’avais un an d’avance, j’en avais 12. La catastrophe! Je serais curieuse de voir ce que tu en penserais à la relecture.
Il faudrait que je le relise aussi, car j’en garde (pour les mêmes raisons que toi) un souvenir exécrable. J’étais en pleine découverte de Victor Hugo et de Balzac, et la pauvre Emma faisait bien pâle figure à côté d’Esmeralda et de Rastignac.
Peut-être qu’il faudrait éviter de faire lire à des adolescents des livres qui ne sont pas de leur âge (pas sur le plan de la difficulté, mais qui ne correspondent pas à l’idéalisme et au désir du bigger-than-life inhérent à cet âge).
Céline: Peut-être vais-je être la cause de quelques relectures, sait-on jamais. Mon dieu que j’avais un souvenir pénible… et je suis d’accord avec toi pour le choix des romans ado. Je suis pour les classiques… mais pas tous… et celui-là, dans mon cas à moi, je n’étais claireent pas assez mature.
Comme quoi, les avis évoluent et la sensibilité aussi. Y’a eu des classiques que j’ai lu, forcée et qu’aujourd’hui je relis volontairement avec une nouvelle appréhension et qui me surprennent dans le bon sens. Mme Bovary, je me rappelle l’avoir lu aussi au lycée, et ne pas avoir aimé. Elle m’insupportait dans ses rêveries, dans ses liaisons, dans ses désillusions. J’en garde vraiment pas un bon souvenir. Mais peut-être qu’un jour… Quoique je me rappelle mon bac blanc et la comparaison Emma/Jeanne d’Une vie de Maupassant, et l’une comme l’autre : aucune empathie pour elles.
Ame: Moi aussi elle m’insupportait… et royalement à part de ça. Bon, ce n’est pas un personnage auquel je m’identifie, encore aujourd’hui… mais je peux voir plus loin…
Un de mes romans favoris. J’ai souvenir de très belles descriptions évocatrices et celle qui me revient maintenant c’est une scène au début. Il fait chaud, un après-midi d’été, les volets sont tirés dans la maison d’Emma encore jeune fille, deux verres sont sur la table, des mouches bourdonnent autour des verres. C’est magnifique (et Flaubert l’a beaucoup mieux écrit que moi ). Tu me donnes envie de le relire. C’est malin ! avec tout ce qui m’attend dans ma Pal, tu crois que j’ai le temps ???
Somaja: ouiiii je vois tout à fait de quelle description tu parles. Le style de Flaubert est ma foi extraordinaire, même si je ne sais pas le décrire… et bon, les relectures, ça a du bon, non?
Je l’ai lu il y a comme quatre ou cinq ans, mais je me rappelle que j’avais vraiment été surprise de voir à quel point ça se lisait bien — ça coulait! (On s’attend toujours à ce que les classiques nous donnent au moins un petit peu de misère, non? Toujours une belle surprise quand c’est pas le cas… ;p) & j’avais beaucoup aimé!! (À la grande surprise de mes colocs, qui avaient eu à le lire à l’école & qui faisaient des ‘aaaark, Mme Bovaryyyyy’ chaque fois qu’elles me voyaient le lire.)
Amélie: Et si je t’avais vue le lire il y a 4-5 ans, j’aurais fait EXACTEMENT comme tes colocs ;))) Eet même si je lis quand même beaucoup de classiques, j’avoue que certains demandent plus de concentration que d’autres 😉
Je ne te jette pas la pierre, de mon coté je ne l’ai lu que l’année dernière !! je sais pas pourquoi je m’étais mis dans la tête que j’allais m’ennuyer (ce qui fut le cas mais moins que je ne le pensais grâce, entre autre, à l’écriture de l’auteur !).
Hebelit: J’étais certaine que je m’ennuierais aussi hein. Ca a été une très très grosse surprise. Je pense avoir aimé plus que toi, par contre… mais quelle écriture!
bovary c’est la bonne femme qui me tape le plus sur les nerfs dans toute la littérature – enfin l’une des bonnes femmes, parce qu’il y a scarlett o’hara aussi qui m’énerve grave
Niki: Je ne dis pas que je l’aime d’amour… mais j’ai quand même trouvé le roman magnifique. Quant à Scarlett… bon, c’est GWTW hein… lu 500 fois ado, avec une autre vision que celle que j’aurais probablement ajd!
Moi qui ai lu sans grand enthousiasme L’éducation sentimentale, tu me donnes très envie d’en savoir plus sur cette Emma…
Choupy: Je serais curieuse de voir ce que tu en penserais… je n’ai pas lu l’éducation sentimentale alors je ne peux pas du tout comparer!
Moi ! Je veux bien te croire ! Ma relecture a été pareillement une redécouverte positive de Flaubert… Je continue à Détester l’éducation sentimentale que je ne veux même pas relire mais sinon j’adore Bouvard et Pécuchet. Et j’ai hâte de découvrir Salammbô : l’as-tu lu ?
Maggie: Non, je n’ai pas lu Salammbô… mais je veux le lire par contre… j’en ai entendu du bien. Ravie de voir que je ne suis pas toute seule à avoir fait cette expérience.
Tu me donnerais presque envie de ré-essayer ! 😉 Sauf que j’ai tenté à l’âge adulte alors je ne sais pas si une deuxième chance apporterait quelque chose…
Bladelor: Hmmmm… je ne suis pas certaine alors. Si tu avais déjà ta vision d’adulte… sérieusement, je ne sais pas.
J’ai exactement la même expérience de lecture que toi : ado, j’ai trouvé Emma absolument égoïste et garce, j’ai détesté Charles, j’ai détesté l’ensemble, la fin … Puis, vers 20 ans, j’ai relu « Madame Bovary » et se fut la révélation : j’ai compris des choses, j’ai saisis les subtilités … ça me donne envie d’en refaire une lecture lol !
Mrs Figg: :))) Tiens, une autre qui a vécu cette expérience avec Emma. Oh que je l’avais détestée, c’était fou… et la finale, je trouvais ça débile et mélo… finalement je vois les choses tout à fait autrement. C’est bien de pouvoir aimer sans s’identifier…
Hey ! Mais tu donnerais presque une furieuse envie d’y revenir, à ce roman ! (J’en ai pas un souvenir aussi difficile que le tien mais bon, la première lecture en avait quand même été fastidieuse)
Lili: Si tu aimes autant que moi lors d’une seconde lecture, ça vaut le coup! Mais bon, les attentes vont être augmentées, du coup!
Je l’ai lu il y a 2 ans et j’avais beaucoup apprécié, 12 ans c’est vrai que c’est jeune quand même !
Aymeline: 12 ans, moi, j’étais trop jeune en tout cas… je n’étais pas ce qu’on pourrait appeler très mature!
Bonne semaine, merci, Pascal.
Pascal Djemaa: Bonne semaine à vous également.
Tu l’as étudié à 12 ans ! En effet, c’est beaucoup trop jeune.
Alex: Je me questionne en effet sur le jugement de l’enseignante en question. Bon, pour le reste, elle était super gentille hein. Et elle adorait le roman. On pensait qu’elle venait d’une autre planète!
tu me donnes envie de le relire, tiens!
Violette: Et moi je ne peux que t’encourager!
Lu à 12 ans aussi, une sorte de défi pour dire « je lis des classiques ! » ; à cet âge, on aime les défis… j’ai mis longtemps à le lire, un mois. J’ai beaucoup peiné, mais je me souviens avoir aimé, et n’avoir pas insulté la pauvre Emma ! Un bon souvenir, mais il serait bien que je le relise, comme toi…
Perrine: Alors tu étais plus mature que moi à 12 ans! Emma a mangé toute qu’une go dans ma tête, quand j’avais 12 ans. Mais si tu avais déjà aimé, je ne peux que te conseiller la relecture!
Mouarf, j’adore ton cqfd !!! Un peu rasoir quand j’étais jeune… je la trouvais molasse et avais envie de lui foutre des baffes ! Il faudrait moi aussi que je le relise…
Liliba: Je pense qu’Emma mérite d’être relue adulte, en fait. Bon, elle reste un peu dans un autre univers, on a quand même envie de la secouer… mais bon… elle est jeune! Du moins, au départ!
Oh il y a plein de livres comme ça ! Je me souviens avoir détesté de chez détesté (c’est peu dire !) Le lion de Kessel à l’école, et quand je l’ai relu il y a quelques années, j’ai trouvé que c’était une pure merveille… Et bien d’autres encore !
Liliba: Tout à fait! Le lion, j’ai adoré. Mais je l’ai lu adulte hein… une chance. Je n’ai presque rien lu à l’école. Ce n’était pas la mode de faire lire des lires.. ;))
Oh ce n »est toujours pas la mode ! je suis effarée de ce que mes enfants lisent peu : ils n’ont que 3 ou 4 lectures obligatoires dans l’année et le reste est juste facultatif…
Liliba: Attends… dans tout mon secondaire, j’ai lu UN roman (Madame Bovary) au complet. En secondaire 5, on a eu un roman « au choix » (genre qu’on pouvait lire un Mary Higgins Clark si on voulait) à lire. Au Cégep, ensuite, on en avait 4 par année. Bon, faut dire que j’étais en sciences pures, pas en lettres… mais quand même!
Même expérience pour moi : découvert en 2nde, ce roman m’avait ennuyée au plus haut point. Relu en fac puis après en dehors du cursus scolaire, j’ai adoré… Comme quoi… 🙂
Soukee: Comme de quoi je ne suis pas la seule! Il y a un temps pour tout, selon moi!
Ah oui, ça fait peu… mais tu as réussi à bien t’en tirer malgré tout puisque te voilà une adulte lectrice !
Liliba: Yep, lucky me! Mais je lisais déjà beaucoup hors cours quand j’étais ado, ma mère et ma grand-mère lisaient beaucoup. J’avais souvent plus lu que mes profs quand j’arrivais fin secondaire. Mais pas au Cégep, par contre!
Comme moi , je l’ai lu une première fois quand j’étais jeune et je n’avais pas pu le finir. Cette année je m’en sens capable! 😉
Enigma: Si certains ados ont la maturité pour lire ce roman, ce n’est visiblement pas le cas de tous (moi la première). J’espère que ce sera plus positif pour toi si tu retentes le coup!
Moi aussi, j’ai du l’étudier à l’école mais je devais avoir 14 ans. Mais je te rassure, il ne m’a pas plus plu qu’à toi à cette époque .. surtout qu’en plus, il a été le sujet de mon examen de fin de cycle en français ! Double mauvais souvenir 😉 mdr ! Mais je suis sûre de mieux l’apprécier maintenant alors il faudra que je le relise un jour !
Joelle: Ah oui, je vois le genre de mauvais souvenir. J’aime relire les classiques que je n’ai pas aimés ados. Souvent, j’aime, et en plein pour les raisons qui m’ont fait détester à l’époque!
Un jour moi aussi je lirai des livres de grands… 🙂
Cess; Tu verras, lire des livres de grands, ça arrive aux meilleurs d’entre nous! Et bon, tu es déjà bien partie avec Zweig, non?
Bonjour Karine:), moi aussi je m’étais ennuyée à la lecture de ce roman étudié au lycée. Je sais que je ne l’ai même pas terminé (Comme le Rouge et le Noir de Stendhal). Pas essayé de m’y remettre, peut-être un jour… Bon samedi.
Dasola: C’était pour moi un défi personnel et je suis ravie de voir que j’ai aimé. Mais bon, je ne dis pas que ça va fonctionner pour tout le monde hein!