Présentation de l’éditeur
Je choisis de ne pas la mettre. Bon, je doute que ça spoile beaucoup de choses pour qui connaît un peu l’histoire, mais c’est un moment important et je suis contente de ne pas l’avoir lu avant qu’il n’arrive. Pour savoir de quoi ça parle, va falloir lire mon billet. Pauvre de vous!
Commentaire
Pour débuter la semaine russe, Yueyin et moi avons décidé de lire ensemble « Crime et châtiment ». En fait, je veux lire ce roman depuis que j’ai lu « Le maître des illusions » parce que j’avais lu un commentaire qui disait qu’il y avait une vague inspiration venant de là. Il a quand même fallu quoi… 17-18 ans pour que ça se concrétise. Ça ne me rajeunit pas hein!
Me voilà donc devant mon ordinateur à me demander ce que je vais bien pouvoir dire. Parce que cette lecture, ça a été une expérience, avec ses hauts et ses bas. J’ai de la difficulté à me faire une tête, en fait. Comme je n’ai rien présenté du tout, je vous dirai en gros que « Crime et châtiment », c’est Raskolnikov, étudiant sans le sou, vivant aux crochets de sa mère et de sa soeur Dounia, à St-Petersbourg dans les années 1860. C’est une époque de grands bouleversements et Rodion (ça, c’est Raskolnikov) se laisse prendre au jeu des idées et des théories nouvelles qui affleurent et commet un meurtre. Une vieille usurière, méchante et veule, qu’il veut voler pour se sortir de la misère et cesser de dépendre de sa famille. Mais aussi pour tester. Pour prouver qu’un être extraordinaire peut tuer « un pou » et être au-dessus de la morale. Mais rien ne va se passer comme prévu et Rodia (Rodion, Rodia… c’est pareil), être intelligent mais aussi passionné et caractériel, s’enfonce dans une spirale de pensées et d’actes insensés.
Je n’avais jamais lu Dostoïevski et pour une raison incomprise de ma petite personne, j’avais en tête de le comparer à Tolstoï, probablement parce que ce sont les deux auteurs que j’associe le plus à la Russie. Et parce qu’il y a des « et » dans leurs titres (Guerre et paix, crime et châtiment… vous voyez le principe. Il ne m’en faut pas beaucoup, parfois). Entendons-nous tout de suite, Dostoïevski n’est pas Tolstoï et vice versa. Pas de saga sur plusieurs années ici, mais deux semaines, deux semaines de folie où Rodia sombre dans un délire théorique et meurtrier. Délire qui s’épaissit encore quand il réalise qu’il est loin d’être Napoléon (ou un homme extraordinaire) vu que tout a si mal tourné. Nous le suivons dans sa folie, dans son cheminement. J’ai été secouée par ses idées, choquée par son manque de remords mais parfois emportée par son exaltation. Parce que c’est souvent étonnant cette écriture, délire passionné qu’il tourne et retourne, parfois un peu répétitif, mais truffé de phrases éclatantes, qui m’ont parfois coupé le souffle. Il m’a rappelé certains héros de Zweig par moments (bon… en quand même plus désaxé hein… sa logique n’est pas ma logique. Vraiment pas), mais entendons nous que presque 600 pages à planer sur ce souffle fou, c’est parfois un peu long. J’ai eu des moments de découragement devant l’apparente inertie de Rodia, devant son indifférence, j’ai eu le goût de le secouer. En regardant rétropectivement (après avoir lu un peu sur l’époque et le contexte aussi), je reconnais l’importance des scènes, des personnages et même leur signification (des fois… j’ai appelé à l’aide, j’avoue) mais sur le coup, délire sur délire, c’est parfois vraiment oppressant. C’est que tout le monde est exalté dans ce roman! J’ai parfois eu du mal à trouver mes repères, à trouver à quoi m’accrocher. Surtout que je n’ai compris que certaines motivations sur le tard. Je ne suis pas toujours rapide, que ce soit dit.
Certaines confrontations sont géniales (Rodion / Porphyre, Rodion /Svidrigaïlov, Rodion/Loujine – quel être répugnant), le jeu du chat et de la souris angoisse La scène du dîner d’enterrement est à la fois d’un comique et d’une noirceur terrible. À ce point que j’étais physiquement mal à l’aise à sa lecture. La lecture de « la résurrection de Lazarre » m’a aussi vraiment troublée, sans que je comprenne pourquoi sur le moment. On sent derrière les envolées philosophiques et aussi la critique d’une société mouvante, qui se cherche, quelques années après l’abolition du servage. Chaque personnage apporte quelque chose et sert un but précis de l’auteur. St-Petersbourg, ville faite de contrastes, contruite sur des marais est aussi presque un personnage du roman. La scission entre les quartiers riches et les quartiers pauvres, entre le vrai et le clinquant, tout est apparent et révélateur. Il m’a été toutefois difficile de m’attacher (à part à Razhoumikhine et à Sonia) à ces personnages. Rodia est tellement dérangé et plein de complexité (il a de bons côté, quelques bonnes intentions, le bougre… mais disons qu’à ce moment de sa vie, il les cache bien) qu’il m’a été difficile de le cerner et de l’apprécier avant la toute fin. Cette finale m’a d’ailleurs un peu surprise car elle tranche un peu avec la noirceur du roman. C’est un peu rapide selon moi. Étonnant.
Je ne dis pas avoir tout compris. À maintes reprises, je me suis dit : « Tiens, je pense que c’est une image significative » mais j’aurais été bien en peine de dire ce qu’elle signifiait. Une lecture qui m’a demandé beaucoup d’implication mais qui m’a portée dans un tourbillon vertigineux de pensées et de passion à certains moments… mais à laquelle j’ai dû m’accrocher à d’autres. Mais je garderai un souvenir positif, une image de densité émotionnelle, de culpabilité et de folie, de descente aux enfers et d’exploration d’une âme humaine tourmentée et complexe.
Et je pique le logo de Sabbio. Je n’assume pas autant que nos glamourous organisatrices Cryssilda et Emma! Ca pourrait être aussi un « classique des années 1800 » pour mon challenge Back to the Classics 2011… mais soyons honnête, je l’ai lu en 2010!
66 Commentaires
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J’ai lu ce livre il y a… pfft, plus de vingt ans, et je suis jalouse à te lire car tes impressions sont toutes fraîches et les miennes bien évanouies. C’est un livre que je me suis promis de relire un jour, quel grand moment d’intériorité avec un personnage !
Ys: Je pense que c’est un livre à relire, en fait. On ne le voit certainement pas de la même manière lors d’une seconde lecture. On a vraiment l’impression d’entrer dans la tête du personnage.
J’ai l’impression que Dostoïevski est moins abordable que Tolstoï (mon favori). Je pense que tu es mûre pour lire le chapitre consacré à Dostoïeski dans « Trois maîtres » de Zweig, qui te fournira certainement quelques clés pour, peut-être, apprécier davantage cet auteur.
Virginie: Personnellement, je l’ai trouvé moins abordable et difficilement comparable, en fait. C’est un tout autre genre, il y a beaucoup plus d’images, de longues métaphores. MAis c’est une très bonne idée de lire le chapitre… je pense que j’en suis rendue là!
Celui-ci serait plus susceptible de me plaire ! Mais j’ai quand même toujours un peu de mal à me décider dès qu’il s’agit des auteurs russes (je crois que je n’aurais pas du étudier (brièvement) le russe au lycée !).
Joelle: Pourquoi, ça t’a découragée, d’apprendre le Russe? Si un jour tu as le goût d’un truc totalement PAS terre à terre, tu peux embarquer dans Crime et châtiment. Une bellel exploration du sentiment de culpabilité.
J’ai abandonné l’Idiot (mais quel personnage, ce Prince!!!) fatiguée par trop d’exaltation, justement… Bon, je n’ai pas dit mon dernier mot avec l’auteur.
Keisha: Si tu ne veux pas d’exaltation, je ne suis pas certaine que tu en auras moins dans ce roman! C’est très exalté, justement! L’idiot et Les frères Kamarazov me tentent. Un jour, un jour!
Bonjour et bonne année,
Crime et Chatiment, un chef d’oeuvre sur la culpabilité, je me permets de citer « L’arbre des pleurs », lu récemment et qui m’a rappelé, dans un autre style, ce thème.
Un point que vous ne notez pas et qui m’a beaucoup gêné dans cette lecture : la mémorisation des noms russes.
J’apprécie beaucoup votre blog, et les 10 règles affichées à droite sont un juste épouvantail .
Skorpionnan: Merci de votre visite! Oui, quand on est dans ce roman, on sent qu’on est dans quelque chose de grand. Pas toujours facile à suivre, mais « grand »! Je ne connais pas du tout L’arbre des pleurs… je vais fouiner. Quant aux noms, en fait, ça ne m’a pas vraiment causé problème dans ce roman, les personnages étant tout de même limités en nombre. Ma pire expérience de noms avait été dans Le Docteur Jigago (Pasternak) où je découvrais la littérature russe et les surnoms qui n’ont parfois rien à voir avec l’original! Ou de très loin, du moins!
ça pourrait être l’occasion pour moi d’entamer le challenge russe de Pimpi…
600 pages… ils y vont pas de mains mortes ces auteurs russes ! ;o)
Sandy: Il y en a de moins longs, tu sais! Mais bon, ils ont tendance à écrire longtemps, j’admets. Il y a quand même plusieurs nouvelles, si tu veux te familiariser avec les Russes. Mais celui-ci, je pense que c’Est disons… une expérience!
J’aime beaucoup ton « »Tiens je pense que c’est une image significative » mais j’aurais été bien en peine de dire ce qu’elle signifiait… » Je crois que j’ai besoin de savoir ce que signifie les images significatives. 🙂 Donc je le lirai plus tard. Bien plus tard. Moi aussi, il m’en faut peu 🙂
Cécile: J’aime comprendre les images aussi… c’est pour ça que depuis, j’ai quand même lu quelques ouvrages un peu plus critiques, pour m’en faire une meilleure idée. La postface et la préface sont bien pour ça, dans cette édition.
Pour ma part, je ne me suis pas encore familiarisée avec les auteurs russes. J’ai des lacunes en matière de classique. Je pense que je commencerai avec « Anna Karénine » ou « Guerre et paix » qui sont tous deux déjà dans ma PAL 🙂
Celui-ci fait envie, toute cette exaltation et cette introspection. On sent à la manière dont tu en parles que c’est un roman percutant.
Rose: J’ai aussi des lacunes en classiques, surtout en classiques français, en fait. Oui, ce roman est percutant. Pas toujours facile, mais percutant. Quant à Tolstoï – que j’aime d’amour – il y a des passages parfois ardus – tu comprendras lesquels quand tu les croiseras – mais pour ma part, j’aime quand même!
Une lecture que je n’oublierai pas, lu il y a longtemps, à Berlin, c’est resté impérissable et traumatisant.
Ori: Ca marque, en effet… j’ai été plusieurs jours dedans et j’ai eu besoin de léger-lléger pendant plusieurs jours!
Oui, un livre pas toujours facile à comprendre mais j’ai aussi adoré ! Un personnage assaz fascinant et l’enquête policière crée une tension…
Un EXCELLENT souvenir de leccture !
Maggie: Oui, fascinant, c’est le mot. Pas facile à suivre ni à interpréter mais j’en garderai un bon souvenir.
Je vais encore attendre quelques années pour faire cette expérience, et relire plutôt « L’éternel mari » (qui a le mérite d’être court et de m’avoir plu lorsque j’étais ado)
Irrégulière: Tiens, je ne connaissais pas du tout! Je note ce titre!
Surprenante..non non pas la lecture de Fedor mais toi. Complexe..non pas l’intrigue mais re-toi. Une belle descente ou montée (le sens que tu veux) dans tes sentiments de lectrice.
Finalement t’es pas toujours drôlatique, comique et têtenlérique, un beau billet, presque épique (C’est pour la rime).
Le Papou: Ah oui, je suis capable d’être – un peu – sérieuse, parfois. Cette lecture était toute une expérience. De vraies montagnes russes, en fait!
oh mon Richie, c’est MAINTENANT la semaine russe????? o_O
Choupy: OUi oui, c’est maintenant! ;)))
Tu es plongé dans la littérature russe en ce moment, on dirait.
Alex-Mot-à-Mots: Oui, on dirait! Et c’Est pas fini, c’est la semaine Russe, cette semaine! ;))
oh la la, je voulais lire un roman… heureusement, celui que j’ai dans ma pal n’est pas long… mais il ne me fait pas très envie. Et en plus c’est DOstoievski, et ce que toi et Yue en dites ne m’enthousiasme pas plus que cela… damned!
Choupy: Mais prends-en un court, tu vas y arriver. C’est bien Dostoïevski, c’est passioné, exalté. Il faut juste avoir le temps de plonger!
J’ai dévoré Dostoïevski au temps de mon adolescence, et même un peu plus tard. Ce roman que tu viens de lire entre autres. Il semble que j’avais de l’appétit.Je les lisais et relisais…
Quand j’ai voulu relire encore une fois mon préféré Les Possédés, il y a quelques années, il m’est tombé des mains. Je trouvais cela vraiment répétitif en effet, et inutilement exalté. C’est un auteur que je ne lis plus! Place à Tolstoï, qui est plus adapté à mes goût de maintenant.
Cela dit je ne me souviens pas de certains des personnages dont tu parles. Porphyre, oui. On n’oublie pas ces quelques belles pages.
Dominique: Je comprends qu’à l’adolescence, cette exaltation puisse toucher encore davantage. Pourtant, pour ma part, je ne pense pas que j’aurais tout saisi à cet âge. Je crois préférer Tolstoï mais ils sont très difficilement comparables. Certaines pages sont marquantes, dans les deux cas, mais très différemment.
Une semaine russe ? Je me disais aussi… Moi je suis aussi fan de TolstoÏ que de Dostoievski, même si ils sont loin d’être semblables. Ca m’émoustille tes billets, même si j’ai lu tous ces romans il y a bien longtemps… Il faut lire les fères Karamazov, et les possédés et pour enchaîner si ce n’est pas déjà fait jette toi sur les pièces de théatre de Tchékhov, un vrai bonheur… Et puis alors, après ma période russe, j’ai découvert Singer et ses romans sur la communauté juive en Pologne (bien avant la shoah), le domaine, le manoir… extraordinaire…
Freude: Oui, ils sont très différents et j’ai eu besoin d’une petite adaptation au départ. Je veux lire les frères Kamarazov aussi, mais peut-être pas tout de suite, en fait ;)) J’ai justement relu deux pièces de Tchekhov pour la semaine russe, j’en parle bientôt. Tchekhov me rend profondément mélancolique, en fait… mais j’aime quand même, sans exaltation.
Je garde un excellent souvenir de lecture de ce roman. Il est marquant je trouve. Il pose certaines questions philosophique et humaines qui méritent réflexion. Et j’aime beaucoup Dostoïevski, que je ne lis pas suffisamment. Je l’ai découvert à l’adolescence et j’ai été marquée par Le joueur. Je devrais le relire.
Naturellement, quand on parle de Russie, on pense à lui et à Tolstoï. Mais les préoccupations d’un comme de l’autre sont bien différentes!
Allie: Marquant, c’est le mot. J’ai été totalement dedans, totalement immergée et il est difficile de se sortir de ce délire. Je découvrirai certainement autre chose de l’auteur au cours de l’année. J’ai décidé d’écouler ma Pile russe en 2011, rien de moins! ;)))
Comme Tolstoi, je pense que je vais éviter. Le volume de ces bouquins est en plus trop « significatif » pour moi, pour reprendre un des termes qui m’a marqué dans ton billet ! Mais bravo pour ta persévérance et si je ne te l’ai pas encore dit : bonne année et bonnes lectures !
Géraldine: Ah oui, je vois 😉 Je n’ai aucun problème avec les gros pavés, en fait. J’aime, généralement! Et bonne année aussi!
J’ai lu ce roman il y a maintenant…. euh… une quinzaine d’années… je me souviens avoir mis deux ans à la lire ! (j’ai lu autre chose entre temps quand même) tellement je trouvais ce roman riche et lourd. J’avais adoré, je crois avoir bien compris la folie de Rodia et Rodion à l’époque, et que ça m’avait pas mal perturbée ! Je le relirai un jour, mais là je dois finir ‘L’Idiot’ 😉
Cryssilda: Oui, riche et dense, c’est le cas de le dire. Je pense que je le relirai certainement un jour, plus lentement car là, j’étais prise d’une frénisie lectrice, comme tu as pu le constater. Hâte de voir ton avis sur l’Idiot, tu penses en venir à bout pour la semaine russe??
Oui je vais essayer, je termine un truc vite fait demain (pour mon billet de jeudi) et je reprends l’Idiot… vu que je pars en voyage jeudi et que j’ai deux vols plus escale, je vais avoir le temps d’avancer!! Je pense poster mon billet dimanche soir en revenant (in extremis)! Mais j’aime beaucoup jusqu’à présent, parfois même je rigole!
Cryssilda: Ah oui, ça devrait le faire, avec le voyage et les escales! Certaines situations sont parfois comiques aussi, malgré le drame, dans Crime et châtiment.
C’est le premier roman de Dostoïevski que j’ai lu et j’ai été totalement conquise par ce roman (et cet auteur) ! 😉
Lounima: J’en lirai certainement d’autres aussi, quand je serai bien préparée pour ce genre de voyage intérieur. C’est quelque chose, vraiment.
C’est déjà génial d’avoir tenté… tentée je l’étais mais ton billet me refroidit un peu… Je me reconnais tellement dans ce que tu dis…
Bladelor: Bizarrement, j’en garde un souvenir – 2 semaines après – intense et positif. Mais bon, c’est quand même une lecture qui demande de l’implication et qui m’a un peu dépassée par moments.
Je pense que c’est un livre que je lirai un jour, mais il me fait un peu peur. C’est pas pour tout de suite
Bouh: J’avais un peu peur aussi et je ne dirai pas que c’est une lecture facile. Mais marquante, oui, par contre.
Merci pour mon logo ^^ Je suis contente d’avoir lu ton billet et d’en savoir plus sur le roman. J’ai vu il y a quelques temps une adaptation récente avec l’acteur principal de « Grey’s Anatomy »
Sabbio: Je l’aime, ton logo et je vais l’utiliser jusqu’à la fin de la semaine, si ça ne t’embête pas! Je ne savais pas pour l’adaptation. Avec McDreamy?? Je l’imagine difficilement en Rodia! Mais ma curiosité est définitivement éveillée!
Non pour le logo ça me fait plaisir ^^ Le nom de l’acteur je ne connais pas mais je vais chercher un lien… je reviens!
Sabbio: :))
Ah ben si, Patrick Dempsey bien sûr! ^^ Je l’avais acheté en DVD à 1 ou 2 €,. Voici le lien http://www.imdb.com/title/tt0144041/
Sabbio: Merci.. je suis vraiment curieuse, du coup.. .je ne l’imaginais pas du tout dans ce rôle. Peut-être pourra-t-il me surprendre!
J’aime autant Tolstoï que Dosto, j’ai lu plusieurs livres des deux et vraiment je suis fan ! Je sais que leurs styles et leurs personnages sont fort différents mais j’aime la folie de Dosto !
Titine: Oui, ils sont ma foi très très différents et je relirai certainement Dostoïevski. Le personnage en tant que tel me fascine, en fait…
Tiens il me pend au nez celui là aussi.
Pareil j’ai toujours pensé que Léon et lui formaient une sorte de duo intangible de la litté russe 🙂
Shanaa: Ils forment encore LE duo pour moi… mais bon, je dois maintenant l’admettre, ils ne se ressemblent pas du tout du tout!
Je crois que je lirai plutôt Tolstoï !
Manu: J’ai préféré Tolstoï mais je garde quand même un sentiment très étrange et très fort de cette lecture. Bizarre.
Ce roman m’avait fascinée! J’avais acheté juste après « Les frères Karamazov » mais je n’avançais pas dans ce pavé, faudrait qu’un jour je le reprenne et que j’aille m’enfermer dans une grotte pour le lire d’une traite.
Kali: Je pense qu’il faut presque une grotte ou un petit cocon, en effet, pour se laisser pénétrer par toute cette folie!
En fait, apprendre le russe n’était pas vraiment un problème mais on avait des assistants de langue qui venaient de Russie et on voyait bien que leur vie là-bas n’étaient pas amusante du tout (c’était encore l’URSS à l’époque … c’était en 1981-82) … alors je n’ai jamais pu avoir une vision sympathique de ce pays !
Joelle: Ah oui, à cette époque, c’était quelque chose. Je comprends ton appréhension, en fait.
Vous me donnez hyper envie de participer à la semaine russe ! 😉
Lilly: On est de terribles tentatrices, n’est-ce pas!