Présentation de l’éditeur
« L’image est austère et pourtant étrangement belle. Au premier plan, à droite, un buisson. Au milieu, une fille. Elle a un joli visage, à demi caché par des cheveux noirs. Son corps est recouvert d’entailles, une riviere de sang dégouline de sa tête. Ses lèvres sont entrouvertes mais elle est incapable de parler. Ses yeux sont grand ouverts, mais ils ne voient rien.
L’image ressemble à n’importe laquelle des photos que j’ai prises, à un détail près. Je suis sur la photo. La fille, c’est moi. »
Commentaire
Premier petit hors-sujet, j’ai repris l’orthographe originale du nom de l’auteure américaine – qui l’écrit Michele et non Michelle – pour le titre de mon billet. La coquille est donc sur la couverture et non venant de moi.
Bon, que dire par rapport à ce livre que j’ai lu ma foi très rapidement (et jusqu’aux petites heures du matin) et qui me laisse somme toute des sentiments mitigés. Il s’agit d’un thriller se déroulant presque entièrement dans une chambre d’hôpital, celle de Jane, une adolescente de 17-18 ans qui a été renversée par un chauffard lors d’une fête entre amis.
Jane est une jeune fille populaire. C’est dit très souvent. Elle est amie avec les deux filles les plus hot de l’école, Langley et Kate, avec qui elle forme un trio infernal, les trois Mode-squetaires (rien de moins. Je sais, no comment). Jane est une gentille fille, elle a un petit ami qu’elle aime énormément et qu’elle trouve parfait. Une ombre au tableau, sa mère va se remarier et depuis la mort de son père, elle la sent différente et a le sentiment d’avoir été abandonnée. Suite à l’accident mentionné plus haut, Jane se réveille aux soins intensifs, complètement locked in (incapable de bouger et de parler, sauf les yeux) et avec une bonne amnésie post-traumatique. Elle ne sait absolument plus ce qui est arrivé.
Comment dire. Je pense avoir battu mon record es bougonnage dans les 100 premières pages du roman. En effet, j’ai eu beaucoup, beaucoup de mal à me faire au style et aux dialogues improbables (« Pur vrai, tu dois les mettre ». On dit « Pur vrai », en langage ado, en Europe? Ou c’est une traduction très littérale?). On a l’impression qu’on a voulu une créer une façon de parler entre les trois copines qui leur est particulière, avec des blagues récurrentes (on demande si la personne veut des frites quand elle raconte un bobard? Je suis peut-etre inculte mais c’est weird!) et des particularités. Sauf que bon, ça a plus ou moins passé à mes yeux. Et pour une fois, c’est moi qui ai eu besoin de mes traductrices parce que pour la québécoise retardée que je suis, « Sur la table devant eux, des gobelets et le grand big bang jaune, surnommé le Gros Poussin par David », ça ne veut strictement rien dire. Et « Son baiser était un mélange d’oursons en gélatine et de shit », ce n’est pas très ragoûtant. Et je me demandais mais alors là sérieusement pourquoi Langley appelait Jane Dra-J-Bus. Je pensais que c’était une émission de télé américaine, en fait. No comment. Mais ça, je le conçois, c’est culturel et je ne peux pas trop râler pour ça. Je ne suis visiblement pas le public cible.
Heureusement, après la première centaine de pages, lorsqu’on voit moins les jeunes entre eux et que les copines sont moins souvent présentes, ça se calme et cet aspect a cessé de m’embêter.
Deuxième point, les données « médicales ». Je ne veux pas spoiler alors je ne dirai pas ce qui est arrivé à Jane et pourquoi elle ne peut plus bouger. Ça se peut, comme explication. C’est rare, mais ça arrive. Par contre, les commentaires du personnel sont tellement, tellement à côté de la plaque que je ne suis même pas certaine de comprendre en fait. C’est soit du grand n’importe quoi, soit très mal expliqué. Que ce soit pour Jane ou pour son père. Mais je ne m’étalerai pas là-dessus, promis. Par contre, je suis ravie d’apprendre qu’il suffit à un membre du personnel de regarder une personne locked in (on se rappelle qu’elle ne bouge que les yeux) dans les yeux pour savoir qu’il n’y a aucun dommage cérébral et que toutes les fonctions cognitives sont préservées. C’est bon à savoir, j’en parlerai au boulot. C’est débile le temps qu’on perd. De plus, aux États-Unis, on semble pouvoir texter et utiliser allègrement les téléphones portables dans les soins intensifs, et partout, d’ailleurs. Si on fait ça dans nos hôpitaux, nous, il y a trois gardes de sécurité qui arrivent en quoi… maximum 4 secondes. Mais encore une fois, c’est peut-être différent là-bas. Les heures de visite sont aussi différentes hein… à 23h15? Vraiment? Ou alors il y a eu un problème de conversion en quelque part, genre à la page 345. Mais bon, passons, je m’étale. Je travaille dans un hôpital, est-ce que ça paraît?
Passons maintenant à ce qui va intéresser les gens, au lieu de pinailler sur des détails. Parce que malgré tout, je ne me suis pas du tout ennuyée au cours de cette lecture. Oui, tout le présent est dans une chambre d’hôpital, mais avec les flash backs, de la soirée fatidique mais aussi du passé de Jane, avec ses copines ou dans son ancienne ville, où elle a également vécu un drame, le récit reste tout de même très vivant. Les chapitres sont courts et on sait nous tenir en haleine. C’est que les copains de Jane ont tous des secrets dans leur passé et des traits de caractère qui ne sont pas toujours rassurants. On les découvre petit à petit – comme il y a beaucoup de personnages, ça devient un peu répétitif au bout d’un moment mais bon… pas assez pour s’ennuyer – car chacun aurait une raison d’avoir pu en vouloir à Jane. Et visiblement, à soirée, il s’est passé des choses étranges. Il est possible de soupçonner tout le monde et comme nous découvrons avec Jane la vérité par bribes, on ne s’en prive pas.
L’auteure réussit à instaurer une atmosphère angoissante par moments. On doute de la santé mentale de Jane, qui se croit poursuivie par un meurtrier, personne ne la croit, (sans oublier la policière qui est odieuse avec la pauvre fille qui vient à peine de se réveiller, qui est complètement paralysée du cou aux pieds et qui est en amnésie post-traumatique, en l’accusant de lui cacher des choses. Sans compter le psy qui ne l’écoute absolument pas.) et elle est complètement à sa merci, était diminuée physiquement et mentalement. Elle remet tout en question et voit soudain plus clair dans certaines de ses relations. Disons qu’elle est éprouvée, la pauvre. Si la construction est selon moi assez habile et qu’il m’a été difficile de lâcher le livre pendant toute la deuxième moitié, la fin m’a tout de même déçue. Mais je n’en dis pas plus car vraiment, ce pourrait être n’importe qui.
Un roman qui plaira probablement aux adolescentes, qui ne seront pas complètement larguées par le vocabulaire ou ennuyée par des détails relatifs à leur quotidien professionnel. Pas comme moi, quoi. Ça change agréablement des histoir
es de vampires adolescents et des jeunes filles pures et chastes. Un récit qui reste tout de même haletant mais qui m’aurait davantage plu je n’avais pas été vraiment agacée au départ par des éléments qui ne sembleront sans doute pas du tout importants à plusieurs.
(Et bon, je ne veux pas jeter la pierre à la traduction avant d’aller vérifier l’original quand je le croiserai en librairie. Mais je vais définitivement vérifié de quel matériel de départ on est parti pour en arriver à de tels dialogues et de tels jeux de mots. Il y a quand même un restaurant qui s’appelle « Le Royaume de la Nouille ». Pour moi, ça a quand même une drôle de connotation. Ce doit être mon esprit mal tourné, encore.)
Merci à Cécile et à Hachette Jeunesse, collection Black Moon, pour l’envoi surprise. J’étais après tout vraiment curieuse par rapport à ce roman.
50 Commentaires
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je ne sais pas, les miens ne sont pas encore ados !
la seule question est : hôpital privé ou public ?
sinon, pas tentée du tout !
c’est comme « si je reste » en plus développé, avec un secret qu’il faut découvrir ?????
Lystig: Heu… pour l’hôpital, je ne sais pas du tout, en fait ! J’ai peut-être zappé cette info. Je n’ai pas lu « Si je reste » mais ici, c’est vraiment le secret qui compte. Trouver ce qui s’est passé. Il y a du bon là-dedans mais j’ai été trop énervée par les trucs qui ne collaient pas pour pouvoir apprécier.
pour une fois tu ne donnes vraiment pas envie… c’est vrai que c’est difficile de traduire les jeux de mot de toute façon et pur vrai, j’ai demandé à fille cadette, toujorus intéressé par langage de ses semblables… elle ne connait que c’est pur bon pour des jeux vidéo mais elle prévient que ça change d’une région à l’autre, par exemple en bretagne ses potes disent c’est frais pour c’est trop alors qu’en alsace il faut dire c’est net et elle n’en est pas encore revenu mouhahaha :-))))
A part ça l’idée d’être Lock in c’est le cauchemard absolu…
Yue: Non hein… toute façon, tu m’avais entendue chiâler pas mal déjà! ;)) Ça devait être vraiment pas facile de traduire ce langage particulier entre les trois filles. Le pire, c’est au début, en fait… C’est plus facile par la suite. Et quand même, l’idée des flashbacks, c’est bien, on ne s’ennuie pas. Mais bon, je pense que ce n’était pas pour moi!
Merci à Miss Milou pour la leçon de vocabulaire. Je ne savais vraiment pas qu’on pouvait dire « pur bon ». Du coup, « pur vrai » est peut-être plausible. Et grâce à Hydromiel, je sais maintenant ce que sont (et ce que goûtent) les Dragibus! J’aurais au moins amélioré ma Kulture grâce à ce livre!
Je ne connais pas non plus ce vocabulaire mais bon, je ne suis pas non plus le public cible
Je suis HS, mais la date fixée pour GWTW est le 2 septembre, est-ce que cela te convient ?
Manu: Je pense que c’est ça… pas le public cible! Et ok pour le 2 septembre. Je le relis une fois par année, quand même! J’étofferai un peu mon billet ;))
Il ne me tente pas vraiment et il faut dire que « Le Royaume de la Nouille » me fait pouffer de rire!!!!
Lancellau: Imagine moi! Mais bon, il a plu à plusieurs hein… je suis une bougonneuse pour ce livre!
Le truc qui me dérange le plus dans ton texte et …ohlala ! grimpes pas au rideau !, c’est le terme »public cible » pour un bouquin. Je sais, ce n’est pas de ta faute mais ça me bloque l’envie de lire les »oeuvres » de cet éditeur, ce qui est stupide, je l’avoue.
Le Papou: T’en fais pas, je suis trèèees difficile à faire grimper dans les rideaux. Je dois avouer que j’apprécie souvent des livres dont je ne suis pas le public-cible alors ça ne me dérange pas vraiment. Mais dans ce cas-là, je me suis vraiment sentie complètement larguée parce que bon, je ne suis plus une ado, ça a l’air…
Moui bon, je pense que je m’en passerai !
Irrégulière: Il a plu à beaucoup de gens hein… mais moi, j’étais vraiment trop agacée pour pouvoir apprécier.
bon, je vois que les autres commentatrices ont déjà commenté le « palais de la nouille » alors, je n’ai plus rien à dire (ZUT!) si : trop drôle ce billet même si le livre lui semble assez mauvais
c.l!ne: Le palais de la Nouille est en effet une super trouvaille! Bon, le livre n’est pas nécessairement mauvais (même si je n’ai pas accroché)… il n’était simplement pas pour moi. La preuve, il a su plaire à plusieurs.
rien que le titre me fait frémir ! alors en plus si tu n’es pas emballée, je passe !
Gambadou: Nope, je ne suis pas emballée… vraiment pas.
Comme d’autres l’ont déjà dit, ce roman ne fait pas envie ! Le langage pseudo-hype ne me tente pas du tout et tes diverses critiques des points qui t’ont agacé ne font que renforcer cette impression !
Jainaxf: Plusieurs ont trouvé que c’était un bon thriller et j’ai trouvé que quand même, le suspense était bien rendu. Tout le monde pourrait être coupable. Mais j’ai été trop ennuyée au début pour accrocher réellement… Dommage pour moi.
Euh non, pas vraiment intéressée à le lire 😉
Suzanne: À lire ton blog, je crois que ce n’est effectivement pas du tout pour toi!
Bonjour, Je passe sur celui-là !
Syl: Ce n’est pas moi qui vais tenter de te convaincre du contraire, même s’il y a eu des avis bien positifs là-dessus.
Bon je reste coincée entre non et pourquoi pas du coup…. 🙂
Hérisson: Ben tu pourras te faire ton propre avis! Je suis une vraie bougonneuse, parfois.
Je lirai forcément puisque je l’ai mais bon certaines choses dans ton billet m’ont bien refroidit du coup.
Deliregirl: Peut-être que ça te plaira davantage qu’à moi. J’avoue, j’ai sorti les choses qui m’ont le plus dérangée dans mon billet, et elles se produisent surtout au début. Ce n’est pas du langage comme ça tout le long!
Je crois que ce sera sans moi !
Moustafette: Ce n’est pas en effet le genre de livre que je te conseillerais à toi!
Lu pas mal de commentaires, tous mitigés, mais j’adore la couverture de ce roman !
Liliba: C’est vrai que la couverture est bien! Et je n’avais pas réalisé que la plupart des billets étaient mitigés… j’en avais lu des positifs et je me trouvais bien bougonneuse par rapport à ce livre!
Ne vous excusez pas, pinailler est le devoir de tout bon critique. Je ne fais pas non plus partie du public cible, mais j’ai l’impression, à vous lire, que ce récit pourrait encore me plaire. Je ne l’ajouterai toutefois pas à ma (trop longue) liste de livres à lire.
W. François: Je me considère avant tout comme une lectrice, pas une critique. Mais bon, dans ce cas, oui, des choses m’ont passablement énervée, la plupart du temps plus ou moins en lien avec l’histoire principale.
J’ai deux ados à la maison (17 et 19 ans) et je ne les ai jamais entendues dire « Pur vrai », jamais. Elles ont plein d’expressions vides de sens qui m’agacent fort, mais pas celle-là. Et Dra-J-Bus, ben c’est pas parce que la fille mange plein de ces petits bonbons gélifiés multicolores et excellents nommés Dragibus ? Quant au Palais de la Nouille, c’est sans commentaire…
SBM: Probablement que « Pur vrai » est une traduction intégrale, alors. Il faudrait vraiment que je feuillette le texte en anglais pour voir. Quand à Dra-J-Bus, non, il n’est pas du tout question de ces bonbons dans l’histoire (qui sont d’ailleurs presque inconnus en Amérique, où se déroule le roman). Je pense que ça vient de l’habitude que les jeunes ont parfois de s’appeler par la première lettre de leur prénom (« J » dans ce cas) et que ça a été inclus dans un mot. Mais c’est seulement une hypothèse!
ah ah ah. Je me suis bien marrée tout du long 🙂
Dragibus :)))) LE coup du baiser qui a le goût du shit et des oursons en gélatine, c’est du très bon niveau aussi. Quant au « pur vrai », je crois que je me fais vieille, moi qui croyais encore être Jeuns, je ne sais pas ce que ça veut dire ?! 🙂
Cécile: J’ai relevé un peu le pire, en fait… c’est pas comme ça tout le long. Mais ça m’a suffisamment énervée pour avoir du mal tout au long du livre!
J’hésitais… merci pour ton billet, je suis certaine de passer !
Theoma: Ce n’était pas pour moi, en tout cas. Pourtant il y avait du bien dans tout ça, un bon suspense. Mais bon… rendez-vous manqué.
J’aime beaucoup les petits commentaires sur les incohérences dans le monde hospitalier! 🙂
Edelwe: Je pense que quelqu’un qui ne se tape pas ça tous les jours ne verra pas tous ces détails… et bon, peut-être est-ce aussi différent aux USA… Par contre, les trucs médicaux, soit c’est super mal expliqué, soit c’est n’importe quoi!
Il me reste 80 pages, je ne regrette pas de m’être un peu forcée parce que la fin me plait un peu plus mais ce début était relativement insupportable ! La nana qui vient est paralysée, vient de retrouver sa voix et demande… du mascara, ça m’a un peu calmée. Je me prononcerai quand j’aurais fini !
Et sinon les termes « bang » et « shit » font référence au cannabis.
Radicale: Oui, la fin m’a davantage plu aussi et on ne s’ennuie pas du tout. Quant aux termes, j’avais déjà entendu « shit » (peu utilisé ici mais j’avais déjà entendu ça dans des trucs français dans les années 90) mais « bang », jamais. J’avais déjà entendu « bang » dans le sens anglais « to bang someone »… se l’envoyer, quoi. Tu peux donc imaginer ce que j’ai pensé!
Décidément, j’adore te lire! N’y connaissant rien dans le domaine médicale, je n’ai pas relevé tous ces détails mais merci de m’ouvrir les yeux là-dessus. Je crois que je me laisse prendre au jeu un peu trop facilement…
Pimprenelle: Ben en fait, je pense que c’est un peu le but, de se laisser prendre au jeu. Et peut-être est-ce un peu différent pour les trucs qui se passent dans les hôpitaux aux US! Il y a plusieurs aspects du roman qui sont réussis par contre… j’étais juste trop énervée pour apprécier à sa juste valeu.
je suis assez d’accord avec ton avis : on nous tient en haleine, on doute de l’héroïne, etc… les dialogues sont parfois très agaçant aussi 🙂 perso, j’ai passé outre toutes les fantaisies de vocabulaire pour me concentrer sur l’histoire et puis je m’y suis faite, il est vrai que la fin m’a légèrement déçue, pas par l’identité du tueur mais parce qu’on ne développe pas assez sur le futur de l’héroïne et ce que sont devenus les autres personnages. Après, je n’avais pas fait attention aux détails médicaux, et autres mais après c’est un roman donc on peut toujours se permettre ce qu’on veut, c’est généralement le but, mais il est vrai que lorsque l’on connait le milieu, ça peut être agaçant ! ça m’a déjà fait le coup d’ailleurs…
Car: J’ai toujours du mal à passer par dessus ces fantaisies de vocabulaire, j’avais l’impression de lire une langue étrangère. Mais oui, o nnous tient en haleine. Je suis mitigée mais quand même, il y a du bon dans ce roman! Quant à l’agacement du domaine médical, ça c’est particulier à moi hein… oui on peut s’en permettre mais faut que ça tienne debout ;)) Mais bon, peut-être est-ce juste un bug de compréhension!
Oui, très bien vues, tes remarques sur la vraissemblance du contenu du roman ! Je n’avais pas tilté à tout, mais tu as raison. Cela dit, je me suis laissée facilement happer par le rythme, et j’avais très envie de connaître la fin. J’ai donc bien aimé…sauf la fin, carrément ratée, comme tu dis, ça aurait pu être n’importe qui, tellement le mobile est raplapla et pas crédible pour deux sous. Mais je le redis, j’ai quand même passé un bon moment… 😉
Marylène: Je pense que mes réticences du départ m’ont empêchée d’entrer dans l’histoire, en fait. Du coup, malgré les côtés agréables, je n’ai pas adhéré… contente qu’il trouve son public!
Je l’ai lue et, au début, je trouvais sa un peu ennuyant et banale. Aussi, je trouvais qu’il avait trop de personnage parfois je me perdais et sa devenait plus compliqué à comprendre l’histoire. D’habitude, j’ai toujours des personnages préféré quand je lis un roman et dans ce livre j’en avais aucun puisqu’il se ressemblait un peu tous (niveau personalité). Mais je trouvais l’histoire interresante et un peu original. Bref, c’était pas mon roman qui ma le plus <<marqué>> mais j’ai quand même aimé la lecture du livre.
K@ren: Oui, au départ c’est un peu mêlant et les personnalités ne sont pas super marquées. Mais comme tu dis, ça se laisse lire, n’est-ce pas!