Présentation de l’éditeur (de celui en français hein)
« 451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d’un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l’imaginaire au profit d’un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé. »
Commentaire
Ok, je savais que ce livre était un classique de la SF mais je m’attendais à lire un livre dépassé, un peu poussiéreux. Pas du tout. Mais quelle claque, quand même!! Et comme tout le monde semble connaître ce livre, il m’est très difficile d’en parler de façon sensée.
Il faut dire d’abord que dans ma grande inculture, Ray Bradbury était pour moi scénariste de trucs qui me faisaient peur à la télé quand j’étais petite. J’ai donc été extrêmement surprise de découvrir une plume poétique remplie d’images à propos et pas du tout « collées là pour faire joli et se donner du style ». Surprise de découvrir une critique sociale assez acerbe de son époque (celle de McCarthy, les années 50 où aux USA, tout le monde craignait l’attaque nucléaire et où la protection du pays était l’objectif ultime, au détriment de beaucoup d’autres choses) et certains éléments d’anticipation ma foi assez près de notre réalité.
Bien entendu, on ne brûle pas les livres. Et les craintes de Bradbury ne sont pas toutes devenues réalité. Sauf que les « familles » dans les salons, qui deviennent réelles et envahissent la vie des gens, les poursuites en direct à la télé, la désinformation… ça éveille forcément quelque chose.
Mais je vais trop vite… l’histoire, en gros, pour ceux qui ne la connaissent pas. Montag est un pompier. Et depuis que les maisons sont « fireproof », les pompiers n’éteignent plus rien, ils brûlent. Et pas n’importe quoi, ils brûlent les livres. Parce que ce sont de vilaines bestioles, les livres. Ils mettent de drôles d’idées dans la tête et nuisent au bonheur, rien de moins. Sauf qu’un jour, Montag croise Clarisse… et il sa vision des choses commence à changer.
L’atmosphère, la tension est palpable dans ce roman. Un peu comme dans 1984, on se sent épié, surveillé, la liberté est diminuée à son maximum. Mais j’ai pour ma part préféré – et de beaucoup – Fahrenheit 451. Les réflexions me touchaient davantages et suscitaient de fortes réactions chez moi. Car plusieurs éléments de la société en ont pour leur argent: ceux qui désinforment, ceux qui sont les rois du politically correct et qui n’osent rien dire pour ne blesser personne, ceux qui briment les gens en ne leur donnant pas les outils pour réagir et réfléchir par eux-mêmes. Une réaction face à la déshumanisation de la société, à l’ignorance un peu intentionnelle, au désintérêt des gens pour le passé et pour leur histoire, à la surconsommation encouragée. À l’aliénation volontaire par les médias et l’artificiel aussi. Impossible de ne pas me sentir concernée à la vue de Mildred, personnage hautement irritant du roman, prisonnière de son monde virtuel en images qui a pris le pas sur la réalité dans ses affections.
Et ce qui m’a fait le plus peur? C’est que dans ce roman, ce sont les gens qui ont volontairement abandonné les livres. Pas les autorités. Personne n’a réagi parce que tout le monde s’en foutait un peu. Freakant. Réellement.
Un portrait qui fait peur mais pas complètement dénué d’espoir non plus. Pas de résignation ici, on sent un désir de changer les choses, de vivre autrement. Un roman coup de poing, donc, roman fondateur que je conseille à tous ceux qui s’intéressent à la SF.
Gros merci à Kitty, qui m’a offert ce livre pour le swap Books inside l’an dernier. Une belle lecture!
70 Commentaires
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bûler les livres…
depuis R Bradbury, thème récurrent.
ah, l’autodafé (littéralement : acte de foi !!)
Lystig: Oui, ce thème a été repris par la suite. Dans 1984 (écrit un peu avant), on ne les brûlait pas, on les réécrivait… je ne sais pas ce qui est pire…
reçu pour un swap aussi et toujours dans ma PAL !
Loulou: Il vaut la peine que tu l’en sortes!
Comme tu le sais, je l’ai relu il n’y a pas très longtemps et j’ai moi aussi été frappée par l’actualité de ce roman. Certains pasages sont effrayants tant ce que décrit Bradbury est proche de notre vie du 21ème siècle. Quant à la plume de Bradbury, c’est un délice d’élégance et de poésie. 🙂 J’avais lu aussi il y a quelques années « L’homme illustré », un recueil de nouvelles, et on retrouve cette écriture toute en finesse.
Laurence: Oui, je sais et c’est d’ailleurs ton billet qui m’a donné le goût de le sortir de ma pile. Rien n’est passé date ici, rien de poussiéreux. Et certaines réalités font peur, c’est officiel; entre autres l’abandon de la culture, certaines télés, la désinformation… bref, je ne m’attendais pas à ça, ni à cette plume, et ça m’a agréablement surprise. Je note le titre dont tu me parles!
j’ai adoré, ainsi que le film de françois truffaut
Niki: Je n’ai pas vu le film (pour faire changement… j’ai une culture cinéma pourrie) mais vraiment, j’ai adoré ce livre.
Je l’avais lu quand j’étais jeune mais je suis sûre d’être passée à côté de plein de choses … je croiq qu’une relecture ne serait pas de trop 😉
Joelle: Probablement que si je l’avais lu jeune j’aurais aimé, mais pas pour les mêmes raisons. J’ai toujours peur des relectures de ce genre de livres (pourtant, je relis mes doudous encore et encore)… je ne veux pas gâcher mon image positive initiale.
Celui là, il est trrrrrrèèèèsss haut dans ma liste de livres préférés. Et du même hauteur je te recommande « La solitude est un cercueil de verre » ou encore « les chroniques martienne ».
Axl: Je ne savais même pas qu’il avait écrit autre chose, c’est terrible, toute cette inculture.
je l’ai lu quand j’étais en 3e (ça date, aie aie aie), et j’avais adoré, bien que la perspective soit terrifiante !
Craklou: Oui, c’est terrifiant mais tellement bien présenté. Très crédible.
Merci pour ce billet salutaire. J’ai exactement les mêmes a priori que tu avais en attaquant ce livre et tu viens de les balayer d’un revers de main.
In Cold Blog: J’espère que tu en ressortiras avec les mêmes conclusions!
Un de mes livres préférés. Lu et relu. Parce que la vision de Bradbury sur l’avenir des livres donnent le frisson, mais en même temps, son message en est un d’espoir. Les gardiens des livres, à la fin, c’est une idée magnifique…
Brûler les livres c’est brûler les hommes. On ne brûle plus forcément les livres mais on les censure encore beaucoup trop…
Allie: Tout à fait d’accord. La finale laisse une porte s’ouvrir sur l’espoir sur un monde meilleur, pas comme 1984 qui assomme terriblement. Et oui, il y a encore trop de censure et il y a également un certain désintérêt pour la culture ou même l’histoire qui me fait toujours un peu peur.
J’aime beaucoup l’image finale, où chaque homme devient le livre qu’il apprend, chaque homme représente le dernier espoir de survie d’une oeuvre…
SMB: Moi aussi cette image me plaît beaucoup. Cette volonté mais aussi cette lueur d’espoir qu’un jour, on se souviendra.
Honte sur moi… j’avais déjà entendu le titre mais je ne connaissais même pas l’histoire ! Merci à toi d’avoir soigné une partie de mon inculture et de m’avoir donné envie de lire ce livre (enfin là… je suis pouvoir de devoir te remercier ! :o))
Sandy: J’espère que ça te plaira autant qu’à moi si tu te décides à le lire, alors! Je savais qu’il était question de livres qui brûlaient mais je ne savais rien d’autre non plus, hein!
Baon ! Parle moi de ça ! 😉
J’suis contente qu’il t’ai plu comme ça ! C’est un livre vraiment spécial qu’il faut chérir pour que ça n’arrive pas… Et puis en plus, c’est écrit par Bradbury ! Je n’ai jamais vu ce qu’il a réalisé, je ne connais que ses livres. Pour moi, c’est quand même lui qui a écrit une nouvelle superbe où un vieux marin retiré dans les terres était enterré au coeur de la mer intérieure, au milieu des blés… c’est une image magnifique qui m’est resté et qui me reste encore…
Après cette découverte, peut-être vas-tu aller plus loin ? 😉
Kitty: Oui, j,aurai certaiment le goût d’aller plus loin, j’ai été agréablement surprise. Et plus de 50 ans plus tard, il faut le relire de temps en temps pour éviter de sombrer dans cette voie! Merci encore pour la découverte!! Les deux livres de ce swap que j’ai lus jusqu’à date m’ont énormément plu!!
Je l’ai lu récemment et de même, je suis frappée par le fait que ce livre n’est pas aussi poussiéreux que je me l’imaginais et j’ai plutôt été agréablement surprise par le style assez sobre de l’auteur car généralement, je n’aime pas la SF.
Maggie: C’est sobre mais il y a des images qui m’ont beaucoup plu là-dedans. Une bien agréable surprise!
J’avais adoré ado, j’avais enchaîné avec Les chorniques martiennes, mais j’avais été déçue.
Ori: Je n’avais jamais entendu parler de ces chroniques avant ce midi… mais bon, je choisirai peut-être autre chose pour poursuivre ma découverte, alors!
ohh, je l’ai lu quand j’avais 14 ou 15 ans je crois, je m’en souviens encore, j’étais dans tous mes états 🙂
Amanda: C’est une grosse claque, même à 34 ans! Imagine à 15!
Depuis peu j’ai dans ma PAL un autre roman « fahrenheit 2010 » , je te présente la quatrième de couverture
« Tu l’aimes ton travail. À ce point ce n’est plus un travail mais une passion. Ta passion est de vendre des livres, partager des monceaux de littérature et respirer au milieu des chefs-d’oeuvre, les protéger et les servir. Tu lis, tu lis encore, tu lis toujours, tu cherches et tu trouves, une langue, des histoires, un vertige incomparable, infini voudrais-tu. Tu es libraire. Étais. C’est fini la passion, la destruction a commencé. »
En 2010, plus besoin de 451° Fahrenheit pour faire disparaître les livres, certaines librairies le font très bien.
En vingt chapitres, Isabelle Desesquelles raconte une vie vouée aux livres, habitée par la littérature, sauvée par la fiction. En vingt chapitres, l’auteur dit l’absurde, la détresse, la violence dans lesquels on peut s’enfoncer sûrement, et pas si lentement, en voulant défendre ces quelques milliers de livres auxquels nous devons tout.
Reste à trouver un week end pour le lire !
Michel: Oh, mais comme c’est intéressant ça! Je vais fouiner, merci pour la référence!
Il faudrait que je relise
Alain: Si tu te décides, tu me diras ce que tu auras pensé de cette relecture!
J’ai vu le film mais je n’ai toujours pas lu le livre (bouh la honte !)
Le livre que t’indique Michel plus haut me tenterait bien aussi…
**Fleur**: Ben non pas la honte… je n’avais vu aucun des deux avant il y a quelques semaines! ;)) (Parce que bon, ma lecture date un peu… mon billet aussi d’ailleurs!)
adoré lors de ma première lecture, moins lorsque je l’ai lu il y a environ un an… mais c’est le style que j’ai trouvé « poussiéreux » pas le fond !!!! un livre « choc », l’adaptation filmée est datée elle aussi, mais le fond est vraiment bouleversant !!!!
Doriane: Ah oui? Qu’est-ce que tu as trouvé de daté dans l’écriture? Je suis curieuse car elle m’a agréablement surprise, je m,attendais à rien du tout et j’ai apprécié. Tout à fait d’accord pour le fonds choc, par contre!
Difficile à expliquer, j’ai eu l’impression de lire un « vieux » livre, un peu dépassé… en fait, ma relecture a été une déception dans la mesure où je me suis dit que je ne suis pas sûre que ce livre, à cause de sa forme, tienne la route dans le futur et séduise les futurs lecteurs.
Doriane: Ok, je comprends ce que tu veux dire. Je n’ai pas ressenti cela mais c’est certain que c’est différent de ce qui sort maintentant en librairie.
Pas lu le livre (ton billet m’en donne le goût!) mais le film de Truffaut est excellent!
Grominou: Il faut définitivement que je voie ce film. Je vais m’attendre à du cinéma de l’époque mais il paraît qu’il y a eu certains changements que Bradbury a lui-même approuvés par rapport au livre.
Il est dans ma PAL et je pense que j’aimerais…!
Bladelor: Je pense aussi! 😉
Toujours pas lu ce grand classique ! De Bradbury, j’ai lu les Chroniques Martiennes et j’ai adoré, ta critique me donne envie cet autre roman de Bradbury.
Walpurgis: J’ai noté plein de titres de l’auteur. Je pense que d’autres de ses oeuvres me plairont mais comme toujours, je laisse passer un peu de temps!
ahhhh Bradbury, ça c’est un auteur… je te conseille ses chroniques martiennes, c’était mon livre préféré de lui. ça date maintenant mais je pense qu’il a aussi bien vieilli que Fahrenheit 451 🙂
Yue: C’est bizz, pour les chroniques martiennes, je pense qu’on aime ou on déteste. Ce sont des nouvelles ou un roman??
et bien euh ce sont des nouvelles qui se lisent comme un roman, chacune raconte un épisode de la colonisation martienne, en y reflechissant il me revient des images qui semblent très actuelles… par exemple a un moment les terriens décident d’abandonner la colonie et il ne reste qu’une poignée d’homme perdu dans l’immensité de la planète… enfin bref le thème est assez resserré autour de cette colonisation pour qu’il soit difficile de parler de recueil de nouvelles, ce sont plutôt… des chroniques :-)))))
Yue: Ok, des nouvelles, mais qui se tiennent. Ça, ça peut me plaire!
Tout comme toi, je pensais que c’était vieillot et trop SF. Je vois que je dois revoir mon jugement
Manu: J’ai vraiment été suprise, en tout cas. C’est une ambiance SF mais pas avec vaisseaux spatiaux, en fait!
J’avais aussi beaucoup aimé :). Il faut encore que je lise 1984…
Iluze: Il y a des réflexions hyper intéressantes dans 1984 mais j’ai trouvé le moyen de m’y ennuyer. Suis bizarre, je sais!!
le souvenir que je garde de cette lecture est un malaise… très déstabilisant comme bouquin !
Violette: Oui, c’est déstabilisant, tu as raison. Mais il y a aussi un peu d’espoir à la fin et ça, ça m’ a plu.
Farenheit 451, pas relu depuis longtemps… Quand j’étais gamin, l’avenir (?) que proposaient aussi « 1984 » ou « Le meilleur des mondes » ne me paraissait pas très enviable…
Je conseille (comme les commentaeurs/trices précédent(e)s) les « Chroniques martiennes ».
J’en ai 5 dans ma PAL (achetés d’occasion » au kilo », bien sûr – et puisque portés PAL, je ne peux en parler en connaissance de cause!): La foire aux ténêbres; Les machiens à bonheur; Le spommes d’or du soleil; L’homme illustré; Théâtre pour demain et après. (tiens, ce dernier, acheté en 2001, je l’avais commencé? – marque-page…). Bon sang, 3 de 2001 et 2 de 2004: ilest temps que je me les avale!
(s) Ta d loi du cine, « squatter » chez dasola
ta d loi du ciné: D’abord, bienvenue ici! J’ai lu Le meilleur des monde quand j’étais jeune ado (12 ans) et j’ai un peu paniqué, en fait. Ça fait peur, quand on ne sait pas trop où on s’en va et quand on s’imagine encore qu’on va se balader en voiture volante en l’an 2000!! ;)) Je sais, j’étais crédule! C’est terrible ces livres qui moisissent dans notre pile… le problème, c’est qu’il y a teeeellement de choses intéressantes à lire!!
Lu il y a quelques années ne m’avait pas vraiment plu. Il faudrait que j’essaie autre chose de l’auteur.
Amiedeplume: Je n’ai rien lu d’autres alors je ne peux pas te conseiller… mais plusieurs parlent des chroniques martiennes dans les comms… peut-être que ça te plaira davantage!
Pas encore lu… mais il me tente depuis longtemps!
Abeille: Tente le coup! J’ai été agréablement surprise en tout cas!
Jamais lu mais j’adore le film de Truffaut vu plusieurs fois et qui remue, à chaque visionnage!
Sabbio: Il faudrait vraiment que je le voie un jour, ce film!
Un cauchemar, n’est-ce pas ? Mais effectivement sauvé par cette lueur d’espoir. Et j’ai particulièrement aimé que celui qui fait avec tant de zèle partie du problème devienne part de la solution.
Et cette plume si élégante : rien d’appuyé, l’émotion n’en est que plus forte.
Pour ce qui t’avais effrayée enfant, je me souviens d’une adaptation des Chroniques Martiennes, aussi belle que terrifiante. Serait-ce possible ?
C’est par cette œuvre — le recueil — que j’ai découvert l’auteur, mais je ne sais pas si tu devrais commencer par là. C’est fort, extrêmement poétique, mais perturbant. Ses Martiens sont des créatures semi-éthérées, raffinées, fragiles quoique pas sans cruauté, qui seront écrasées par une colonisation que l’on suit en direct. Ça serre vraiment le cœur.
J’aurais plus envie de te conseiller L’homme illustré, ou Je chante le corps électrique, dont je t’avais parlé en faisant connaissance avec ton blog, pour une allusion pleine d’émotion et d’humour à Dickens. C’est plus varié, tu te rendras mieux compte de l’étendue de sa palette, pour savoir à quel point tu aimes Bradbury.
L’homme illustré a un dispositif semblable (mais pas identique) aux Chroniques : chaque nouvelle autonome est liée par un thème plus vaste. Dans la nuit, un campement de fortune et des compagnons de hasard; parmi eux, un homme, peu rassurant mais aussi traqué, couvert de tatouages. Et ce sont ces tatouages qui vont nouer toute l’histoire…
Dryade de brume: Oui, je me souviens de ça!! Je n’avais aucune idée encore de l’écriture de Bradbury mais maintenant, j’ai d’autant plus le goût! Il y a tant à découvrir, dans les livres… On n’a pas assez d’une vie!
Sans doute le prix à payer pour le supplément de vies qu’il nous donnent…
Dryade: J’adore cette façon de voir les choses! Je sens que je vais l’adopter!
Salut j’ai un devoirs de français a faire sur ce livre …et je doit écrire une page du journal intime de montag … seriez vous ou je peux trouver quelque exemple ??
mercii beaucoup 🙂 .
mini-gourmande: Non, désolée… je ne peux pas vraiment vous aider à ce sujet. Je suis bien loin des travaux d’école et ma vision disons… anecdotique des choses ne vous attirerait pas de très bonnes notes, je le crains…