Présentation de l’éditeur (celle de J’ai lu)
« Alors qu’il participe à une course d’orientation, Joey se retrouve brusquement projeté dans un autre monde, à la fois très semblable au sien, maissubtilement différent. Lorsqu’il se rend compte que sa propre mère ne le reconnaît pas (et pour cause, elle n’a jamais eu de fils!), le jeune homme comprend qu’il a basculé dans une dimension parallèle. Et des dimensions parallèles, il y en a quantité, tout comme il existe une infinité de Joey, capables eux aussi de marcher entre les mondes.
Ensemble, ils forment une unité d’élite devant à tout prix sauvegarder l’équilibre entre les forces de la science et de la magie, qui se livrent une guerre sans merci pour étendre leur influence sur les dimensions. »
Commentaire
Ce livre de Gaiman traînait dans ma pile depuis quelques années déjà. Sans la lecture commune avec Cachou, probablement qu’il y serait resté encore longtemps. Pourtant, je devrais savoir que Gaiman et moi, ça fonctionne presque toujours!
C’est donc face à un roman quand même pas mal jeunesse que nous nous trouvons. Pour les lecteurs du niveau de Nobody Owens et Coraline (même si j’avoue avoir préféré ces deux livres à celui-ci). Ici, l’auteur explore l’idée d’univers parallèles où l’équilibre entre la technologie et la magie est maintenue par une esquade d’élite composée de Walkers, individus qui peuvent passer d’un monde à l’autre.
Il y a des idées assez géniales, là-dedans. Un personnage mis face à de nombreuses versions de lui-même, ça pourrait donner lieu à de drôles de choses. Et le tout est vraiment bien amené. Dans les premières pages, on se demande vraiment ce qui se passe et comment Joey, qui au départ n’a rien d’un héros, va se débrouiller dans tout ça. Pour vous parler du reste, je vais commencer par vous dire que le roman fait 236 pages, écrites gros. Pour tant d’idées, pour tant d’univers et de problèmes à régler, c’est bien peu. Du coup, on reste en surface et les péripéties, bien que plaçant les personnages dans des situations semblant inextricables au départ, se résolvent finalement de façon assez « pratique », disons. Vous me direz que c’est de la jeunesse. D’accord. Mais j’aurais aimé quand même un plus de profondeur à certains endroits, notamment en ce qui concerne les choix de notre jeune héros.
Pourtant, même si j’ai des réserves face au roman, qui se lit comme un épisode de feilleton télévisé, j’ai quand même bien aimé. Ça se lit tout seul, les aventures s’enchaînent, les auteurs osent certains trucs mais bon, on aimerait quand même en savoir plus sur l’univers et les personnages. Le fait que le tout ne soit que survolé fait que c’est parfois difficile d’y croire.
Pas le meilleur Gaiman, mais une lecture agréable tout de même. Et je vais de ce pas lire l’avis de Cachou!
10 Commentaires
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Ca y est, billet publié!
Assez d’accord avec toi, c’est agréable à lire, mais trop « facile » dans ses résolutions. je n’ai pas été convaincue par la chose, ça ne m’étonne pas que le projet n’ait pas débouché sur une série…
Cachou: Ca ne m’étonne pas non plus! Tout à fait d’accord sur la facilité.
Vu que j’ai pas mal d’autres Gaiman à lire, je mettrai celui-ci à la toute fin.
GeishaNellie: Je ne le placerais pas en piorité non plus…
J’aime Gaiman aussi, pourquoi pas donc!
Hérisson: Pas son meilleur… mais ça reste Gaiman, quoi!
Gaiman ! Je l’ai frôlé du doit dans un librairie samedi dernier, lui. Et… j’ai résisté. Troooop à lire. Mais bon, je finirai bien par céder 🙂
InFolio: On résiste difficilement à Gaiman! ;)) Du moins en ce qui me concerne!
Moi j’ai une certaine affection pour ce titre, parce que même s’il est un cran en dessous de ses romans habituels, il a une magnifique couverture en VO dont je ne me lasse pas, et c’est le premier Gaiman que j’ai lu sans difficulté en VO (alors que d’habitude je patauge un peu…).
Et puis le concept est chouette, c’est dommage qu’ils aient pas fait une série télé quand même 😀
Vert: Oui, la couverture est super belle. J’ai bien aimé hein. Mais pas autant que les autres.