Présentation de l’éditeur
« Sebastian Ballister, Marquis de Dain est grand, mauvais et dangereux. Aucune femme respectable ne voudrait être vue en sa compagnie. Et il ne veut rien avoir affaire à des femmes respectables non plus. Il est déterminé à continuer à faire ce qu’il fait le mieux – pécher et pécher encore – et il réussit assez bien merci… jusqu’à ce qu’un jour, la porte d’un magasin s’ouvre et elle entre.
Jessica Trent est une jeune femme déterminée, et elle a bien décidé de sauver son imbécile de frère de la ruine, peu importent les moyens. Et si le sauver signifie s’en prendre au diable en personne, elle ne changera pas d’idée. Le problème est que le diable en question est terriblement irrésistible, et que la personne qui a le plus besoin d’être sauvée est… elle-même. »
Commentaire
Bon, la présentation est assez poche, en fait… (comme le dit Yueyin, je devrais arrêter de les recopier, surtout que moi, je ne les lis pas hein… mais on dirait que c’est entré dans mes coutumes… et que je ne peux plus m’arrêter. Bref, passons). Elle pourrait s’appliquer à n’importe quelle romance. Et bon, il y a peu de doute possible, hein, il s’agit bien d’une romance, historique à part de ça. Entendons-nous, il ne s’agit pas ici d’arrière-plan historique fouillé ou d’intrigue bien ancrée dans les problématiques sociales de l’époque, loin de là. Mais bon, les personnages – du moins, la plupart d’entre eux – ont des convenances de 1820 quelque et il y a beaucoup d’épaisseurs de vêtements à enlever, étant donné les robes des dames.
Cette romance m’a beaucoup fait rire. J’aime beaucoup le style de l’auteure, qui réussit à être drôle, à créer des situations comique sans pour autant être caricaturales. Nous rencontrons donc Dain, trentenaire complètement débauché et se foutant éperdument des convenances. Il ne s’embarrase d’une femme que s’il la paye, joue et surtout, il se tient loin de tout ce qui pourrait se mériter l’appellation de « lady ». Le pauvre est affligé d’un nez énorme, qui ressemble à un bec, il est énorme et tient de son italienne de mère, qui s’est enfuie alors qu’il avait 8 ans. Son père, qui le trouvait repoussant, l’a tout de suite mis en pension où il a subi les sarcasmes de tous en raison de son apparence. Il a donc une énorme carapace et vit les séquelles de son enfance difficile, le pauvre chou. Quant à Jessica, une « vieille fille » de 27 ans, qui a eu l’embarras du choix mais qui est « picky », elle est intelligente, débrouillarde et surtout, elle est directe, franche et ne se ment pas à elle-même.
Alors bon, ils vont se rencontrer, il va y avoir des étincelles… voilà, je sais. C’est une romance, c’est normal. Ce n’est pas ce qui fait la spécificité de ce genre de roman, n’est-ce pas! Mais dans ce cas, la plume est alerte et vive, l’évolution assez rapide et certaines scènes ma foi assez drôles (je veux une montre comme celle que Jessica donne à sa grand-mère… ça ferait hurler certaines personnes de mon entourage) et aussi assez hot. J’ai aussi aimé que l’héroïne développe son amour pour le héros tourmenté petit à petit, quand elle commence à le comprendre parce que bon, entendons-nous, au départ, c’est une autre partie de son corps que son petit coeur qui réagit à la présence de Dain. Ok, on pourrait se dire qu’elle voit souvent assez juste, que certains miracles sont performés un peu rapidement… mais ce ne serait pas de la romance sans ça. Les personnages, quand à eux, se tiennent bien et sont fidèles à eux-mêmes. J’adore Jess, ses réflexions réfléchies (oui, c’est voulu, mon expression bizarre. Ce n’est pas – uniquement – une question de paresse lexicale), sa façon ma foi assez terre à terre de voir les choses.
Bref, j’ai beaucoup aimé, même si, comme la plupart des romances que je lis, ce n’est pas inoubliable. En fait, j’ai tendance à toutes les mélanger. Malgré tout, je l’ai lu pratiquement sans le reposer et j’ai passé un très bon moment même si un vilain virus avait fermement mis mon cerveau à off.
C’est pour ça qu’on lit des romances, n’est-ce pas.
18 Commentaires
Passer au formulaire de commentaire
Personnellement, je pense que je vais continuer à lire cette littérature qui me met le cerveau sur « off » un moment. Il faut chérir ces périodes bénies où il y a pas quarante mille choses qui me font réflechir. J’ai hâte que le livre arrive dans ma boîte aux lettres.
Patacaisse: Ah mais moi non plus je n’ai pas fini de lire de la romance. J’aime lire de la romance. Ca fait vraiment du bien, des fois! Et j’ai bien hâte de savoir ce que tu vas en penser, de celui-là!
Alors là je suis obligée de protester! Dire que l’on lit des romances pour mettre son cerveau sur off, c’est un peu réducteur non?
Et puis Lord of scoundrels est un exemple de ce qui se fait de mieux en la matière, elle est justement assez inoubliable! En tout cas pour moi, mais il parait que je suis un peu atteinte dès qu’on parle de ça…
Chi-Chi: Oui, à y repenser, tu as tout à fait raison, c’est super réducteur comme expression. Ce que je veux dire, c’est que je sais que je vais pouvoir lire un tel roman même si je suis fatiguée ou que ça va vraiment amener mon cerveau ailleurs parce que dans la vie, c’est soooo not me, le romantisme et tout. Mais là, vraiment. Donc, c’est plutôt ce que je veux dire. C’est certain que ça ne va pas me faire ressasser mes bibittes habituelles.
J’ai beaucoup aimé cet auteur, en tout cas et bon, ça adonne bien, j’ai un autre roman d’elle dans ma pile. Et plein d’autres romances… parce que de la romance, j’en lis tout le temps, à petite dose. Ce n’est pas le genre de roman qui me « marque » le plus, mais c’est l’un de ceux qui me fait le plus plaisir quand je les lis. Est-ce que c’est moins réducteur dit comme ça? ;))
Comme ça fait du bien de se mettre en off, parfois.
Alex: Oui, très très du bien! Et partir ailleurs. Et y croire… bref, ça me plaît.
MIAM ! 🙂
Clarabel: Oui, miam! Cette auteure est vraiment l’une de celles qui me plait en romance! Pas que je sois experte, hein… mais bon, elle a un humour qui rend le tout miam, justement!
Ta conclusion est parfaite ! Les romances on les lit vite, on les oublie aussitôt ou presque mais ça fait du bien ! Et j’aime beaucoup ton préambule sur les épaisseurs de vêtements ! 😉 Petite coquien, va !!!
Bladelor: J’ai pour ma part tendance à toutes les mélanger… et souvent, les 4e de couverture (que je ne lis qu’après) ne m’aident pas du tout!! Et oui, il y avait tout plein de vêtements! 😉 Qui ne sont pas tous restés, je te rassure!
Merci de ménager mes susceptibilités de raleuse! Je comprends mieux ce que tu veux dire, d’autant que moi non plus, dans la vie, je ne suis pas du tout « cuicui les petits oiseaux » ou romantiques… Mais va savoir pourquoi, dans les livres je marche à fond, meme en films cela ne passe pas aussi bien!
Chi-Chi: C’est étrange hein, comment on est différents dans la vie et dans nos trips lectures ou films. Je suis malade des comédies romantiques… pour ma part, je marche autant que dans les livres et je pleure à la fin à chaque fois. Si tu nous avais vues avec Fashion en train d’écouter Love Actually… de toute beauté. Pourtant, dans la vie, je ne m’émeus pas facilement. Weird.
Et bon, j’aime la romance (moins que toi, je pense 😉 ) et je n’en ai aucunement honte. Je ne vais pas chercher la même chose que dans d’autres types de romans et souvent, c’est doudou malgré les histoires pas toujours faciles… de là mon commentaire ;)) Qui n’était pas duuu tout pour dénigrer le style!
J’ai eu l’occasion de le lire en français, et je suis d’accord avec toi :
– sur le ton de l’auteur qui rend tout cela très amusant,
– sur le fait que ça se lit avec le cerveau en mode « off ».
Quant au souvenir, je lis assez peu de romances, alors celle-ci m’a frappée 🙂
Petite Fleur: C’est souvent ce qui fait pour moi un bon « romance novel »: le ton. J’aime que ce soit drôle et pas sirupeux. Alors pour ça, elle a atteint son objectif!
Eh bien, je lis beaucoup de bonnes choses sur Loretta Chase et moi aussi, j’aime beaucoup les romances ! Je pense me laisser tenter rapidement car j’ai besoin de lectures détentes en ce moment avec la reprise du boulot !!!
Anlore: Si tu veux une détente, c’est parfait, alors!
Love actually est mon film préféré! ^_^
J’adore les comédies romantiques mais je m’immerge plus facilement dans un livre c’est vrai…
Et j’aime la romance justement parce que, quelles que soient les difficultés rencontrées par les héros, le message final est toujours positif. Je suppose que c’est un peu un doudou dans ce sens!
Chi-Chi: Si Love Actually est ton film préféré, tu es une fille selon mon coeur, alors! Et je vois ça aussi de la même façon que toi, par « doudou ». Ca finit bien, il y a des moments so sweet et bon, généralement, ça ne prend pas un doctorat pour comprendre. J’aime les livres complexes mais j’aime aussi les lectures qui font du bien et pour moi, la romance, c’est tout à fait ça!