Présentation de l’éditeur
« Après avoir survécu aux périls de l’Egypte, Peregrine Dalmay, Duc de Lisle, est de retour à Londres, où il doit faire face au plus grand des challenges: sa famille irrationnelle… et Miss Olivia Wingate-Carsington. Descendante de notoires – mais très aristocratiques – escrocs, la charmante rousse a l’étonnante habileté de le faire sortir de ses gonds et a l’habitude de l’entraîner dans ses plans scandaleux.
Olivia est peut-être le chouchou de la bonne société, mais elle est très consciente qu’un « futur respectable » la menace. Alors, quand Lisle est forcé d’aller en mission familiale en Écosse, elle y voit l’opportunité d’une dernière aventure – même si c’est avec la seule personne du monde qu’elle ne peut embobiner à loisir. Mais vraiment, elle veut seulement aider…
Voilà pourquoi Lisle et Olivia se retrouvent pris dans un château écossais délabré habité par des fantômes et des meurtriers… et oh surprise… le plus grand danger de tous est peut-être caché dans leurs propres coeurs. »
Commentaire
Le mot choisi par Calypso pour cette troisième session de Un mot, des titres était « nuit ». Parce que j’avais décidé de ne plus rien acheter (*tousse*… je suis faible, c’est bien connu), j’ai longuement fouiné dans ma pile pour découvrir ce roman, avec « night » dans la titre. Après vérifications, la langue importe peu alors voici que je vais vous parler d’une romance historique. Que j’ai osé lire au bureau. Avec la couverture qu’elle a. J’ai eu des commentaires, et plus d’un à part de ça… dont un de mes collègues qui m’a mentionné, en pleine cafétéria: « les gars regardent des films de c… et les filles lisent des Harlequin. Du pareil au même. » Ce avec quoi je suis over en désaccord. D’abord, c’est pas un Harlequin (J’
ai perdu mes négations… Kohler, sors de ce corps…). Et quand même, des fois, il y a une histoire, dans les Harlequin. Pas toujours, mais des fois!
Cette romance-ci, en particulier, n’est pas vraiment le pendant littéraire d’un film de c… Oui, bon, il y a quand même de charmantes scènes, hein. Mais l’intérêt du roman est ailleurs.
Nous rencontrons dans ce dernier tome de la série des Carsington (dont je n’avais absolument rien lu avant… j’ai commencé la série par la fin. Call me daring.) une Miss Olivia qui vit dans les années 1830 et qui n’est visiblement pas faite pour son époque. Complètement wild, la demoiselle n’est que superlatifs, italiques, plans complètement débiles non-optionnels. Constamment exilée à la campagne pour conduite scandaleuse ou fiançailles rompues à répétition, elle sent bien qu’on veut la marier, et vite. Pourquoi pas une dernière Grande Aventure. Après tout, elle a une excellente Idée. Et oui, ça fait peur à un peu tout le monde, quand Olivia a une Idée.
Entre en scène Lisle, ami de toujours avec qui elle entretient une correspondance depuis une dizaine d’année. Lisle a une famille complètement et théâtralement cinglée, qui décide, pour le garder loin de l’Égypte, sa passion première et sa raison de vivre, de lui couper les vivres et de l’envoyer réparer un des châteaux familiaux en Écosse, dont ils se foutent éperdument en temps normal. Coup de théâtre, miss Olivia décide de l’accompagner mais même s’il l’aime bien, elle lui fait un peu peur, l’impétueuse rousse. Et on le comprend hein… Olivia est à la fois adorable et agaçante… souvent complètement imprévisible. Quand on est homme, qu’on la voit pour la première fois depuis des années, qu’on est un peu
colérique et taciturne, c’est heu… inquiétant.
J’ai beaucoup aimé la première partie du roman. C’est drôle, un peu fou, on ne peut que rire en s’imaginant la tête des proches d’Olivia et du pauvre Lisle quand ils réalisent dans quelle folie elle s’est encore embarquée. Elle dit tout ce qu’elle pense, manipule tout le monde, joue la comédie comme pas une. C’est un régal de voir Lisle et Olivia s’obstiner et j’ai lu les deux tiers du roman avec un sourire amusé. J’ai en particulier adoré les deux chaperons – non mais à quoi ils ont pensé? – des deux tourteraux. Deux vieilles dames un peu timbrées, qui passent leurs journées à potiner et à reluquer les hommes, en comparant les performances – passées – de leurs anciens amants. Des fois, aussi, elles boivent un peu. Si peu. Bref, elles sont hilarantes avec leurs remarques qui sortent de nulle part.
Les héros sont bel et bien des héros de romance mais ils ont leurs imperfections, leurs travers. On n’assiste pas non plus à un Changement Total (voilà que je mets des majuscules partout comme Olivia… bientôt, je vais me mettre à souligner et aux italiques, si ça continue) suite à THE rencontre de l’Amour (je sais, encore des majuscules. Je suis contaminée, je crois). Ils gardent leur personnalité et disons que leur amour ne sera pas de tout repos. Parce que bon, dans la romance, on ne spoile rien en disant que le héros va finir avec l’héroïne hein.
Il y a aussi une petite intrigue dans le château mais cette partie m’a quand même moins captivée. J’ai eu un passage à vide à un moment donné et quand même, j’ai trouvé quelques longueurs et répétitions. J’ai quand même beaucoup aimé la finale et la dernière phrase m’a accroché un sourire sur le visage. Mais bon, il y aurait eu quelques pages de moins et je n’aurais pas trouvé ça plus mal.
Le problème, maintenant, c’est que j’ai envie de connaître tous ces Carsington que j’ai seulement entrevu. Et comme j’aime bien cette auteure, je pense que ça devrait pouvoir se faire ;)) Un bon divertissement, de la romance pas abrutissante, bourrée d’humour et qui donne le goût d’aller explorer des châteaux écossais à l’architecture bizarre, even with fantômes inside!
30 Commentaires
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Hummm, il me tarde de découvrir cette auteure.
Maijo: Tu sais quoi en plus? Tu es l’une de celle qui, je pense, peut aimer!
Et bien, tu sais même donner envie de lire ce genre de romans !
Manu: Je n’aime pas toutes les romances et je ne peux pas en lire 20 d’affilée mais j’aime bien de temps en temps. Et Loretta Chase est franchement comique!
Je n’ai pas encore lu celui-là, mais je ne peux que te conseiller la lecture des autres tomes, cette famille est parfaite xD (mon chouchou c’est le deuxième tome avec Rupert, mais c’est pas de ma faute, déjà le héros s’appelle Rupert – un des prénoms de la choupitude, c’est scientifiquement prouvé – et son tome se passe en Egypte alors j’étais foutue d’avance ^^)
Pando: Rupert doit être celui qui a amené Lisle en Egypte, donc… J’ai bien envie de lire les premiers de la série, en fait. J’aime cette auteure de romance!
Il m’arrive parfois de lire ce genre de roman (ma grand-mère a une tonne de roman de la collection Sillouhette) et je crois que l’auteur est très important parce que des fois ça peut être un vrai cauchemar comme le dernier que j’ai lis Hunter’s woman de Lindsay McKenna, je ne conseil pas du tout. Mais celui-ci semble pas pire du tout 🙂
Cloange: Je pense aussi que ça peut être ma foi fort pénible! j’en ai lu du Harlequin (même raison que toi… ma grand-mère en avait plus de 1000) et pour certains nous ne pouvons qu’en rire, hein! Je vais éviter celui dont tu parles. Mais j’aime cette auteure et selon les copines, les autres romances qui sont dans ma pile sont bien aussi!
waouw la couverture ! soooooooo sexy LOL
Niki: Imagine, je l’ai sortie au bureau. Et tu n’as pas vu la couverture « interne »… oh my… c’est encore pire. La même fille mais avec la robe retroussée et un mec en dessous!
effectivement, la couverture prête à sourire, mais ce que tu en dis donnes envie ! Merci d’être passée chez moi 🙂
Miss Bunny: Et si tu voyais la couverture intérieure! J’y retournerai, chez toi 😉 Tu es maintenant dans mon GR!
La couverture fait très Harlequin, c’est clair ! Bon, je ne suis pas certaine que ça me plairait mais je ne dis pas non.
Un grand merci pour ta participation. 🙂
Calypso: C’est en effet un roman que je ne recommanderais pas à tout le monde, hein! Mais j’ai aimé!
Miam ! Billet fort alléchant…
Syl: Ca peut en effet te plaire!
Tsss, Loretta Chase… c’est bien au dessus du Harlequin voyons!
Tu as raison de vouloir lire le reste de la série (même dans le desordre) elle est très chouette!
Chi-Chi: Je sais, je sais ;)) C’est ce que je dis, non! ;)) Et yep, je vais continuer de lire la série à petites doses!
Je ne crois pas que j’oserais lire un livre avec une telle couverture ! ^^
Mais je reconnaîs que ça a l’air symptahique 🙂
Adalana: Maintenant j’ose tout, tout, tout! Mes collègues me trouvent cinglée de toute façon! ;))
oui, je trouve d’ailleurs que tu devrais te méfier, tu es en train de passer du coté obscur de la force!
Chi-Chi: Et je n’en ai même pas honte, en plus! ;)) Bon, en fait, je sais que j’aime la romance depuis toujours. Moins que certaines (je ne pointerai personne hein!) parce que j’ai aussi besoin de lire autre chose mais quand je veux me transporter dans un univers doudou, ça fonctione généralement pour moi. Et l’histoire avec la romance, c’est que, selon moi, il y a de la très bonne… et de la terrible! Mais dans les vieux Harlequin de ma grand-mère (j’en ai lu plus de 1000 hein), j’ai quand même des préférés!
^_^ c’est moi que tu pointes du doigt?
Je te rassure, je ne lis pas que de la romance, c’est un choix de ligne éditoriale pour le blog, mais je comprends que l’on n’ait pas toujours envie de lire des histoires d’amour tout le temps, moi la première!
Et après, c’est comme pour tout, du bon et du moins bon…
Chi-Chi : Naaaa, pas que toi ;)) Et oui, c’est comme dans tout, du bon et du moins bon. Pour que j’aime une romance, il faut qu’il y ait soit quelque chose de drôle, soit une atmosphère ou un côté qui vient me chercher pour une raison perso. J’aime que les personnages ne soient pas parfaits. La pauvre oie blanche trop gentille, trop douce, avec qui tout le monde il est méchant, je n’en peux plus! Yep, trop de Harlequin à mon actif!
Enfin je te rassure… je veux dire que je vois de quoi tu parles! 😉
Chi-Chi: Je sais bien que tu vois bien ;))
Heureusement que la romance a bien évolué et qu’elle ne rime plus avec ces héroines tout surcre tout miel éblouissantes de perfection, parce que mon seuil de tolérance avec elles est très très bas!
Chi-Chi: Oui, heureusement! Il y a encore de drôles de mariages mais ils sont pour l’histoire maintenant. Avant, pour ménager les lectrices, on trouvait toujours une raison bidon pour marier les héros, pour que bon, si par hasard il y avait du heavy petting, au moins, monsieur le curé ne pourrait blâmer personne!
Bouh… le tome 1 est indisponible en français! Alors que tout le reste de la série existe!
Edelwe: Ca, c’est fâchant! Je ne comprends pas l’idée de traduire dans le désordre, non plus!