En ce 15 mai (yep, ici nous somme toujours le 15. Donc, techniquement, je suis à temps), c’était le jour de la « BD Geek » pour le Challenge Geek. Je vous entends penser, là… c’est un comic, pas une BD! Ben heu… oui? C’est grave? Dans ma tête, vu qu’il est question du Docteur, je pense que ça peut TOUT pardonner! Oui? Non? Peut-être?
Ce comic est un recueil de 6 histoires mettant en vedette le dixième Docteur, tel que joué par David-chou, toutes par des dessinateurs et des auteurs différents. Si j’ai bien aimé retrouver Ten (certains scénaristes ont vraiment un réel talent pour faire ressortir la personnalité de cette incarnation), je dois avouer qu’elles sont quand même assez inégales.
Le tout commençait bien. En fait, j’ai adoré les deux premières histoire. Le graphisme de « The wispering gallery » est tout à fait à mon goût, on retrouve les expressions de David Tennant et il m’a été impossible de ne pas la lire avec les voix du Docteur et de Martha Jones. Une planète où toute émotion doit être bannie, des êtres dont tout ce qu’il reste est un portrait qui garde en lui un message… Bref, ça aurait fait un très bon épisode, avec une finale assez grandiose et riche en émotions. J’ai beaucoup aimé la résolution de l’intrigue, très en accord avec le personnage. Bref, j’ai beaucoup aimé.
Si j’aime un peu moins les dessins de la deuxième histoire « The time machination« , j’ai adoré les références à l’ancienne série et surtout le personnage d’H. G. Wells, qui avait déjà rencontré le 6e Doteur, je crois. Il y a tout plein de clins d’oeil, on est au coeur d’un paradoxe temporel et Ten fait très Ten, encore une fois, autant par ses répliques que son attitude. Encore une autre qui aurait fait un bon épisode, même si le « slip » était vraiment super gros, à un moment donné.
Quant au reste… j’ai trouvé ça bien mais sans plus (sauf la dernière histoire que j’ai trouvée sans grand intérêt et dont la résolution ne me satisfait qu’à moitié). Dans Autopia, un monde où les gens n’ont rien à faire que de ne rien faire vu qu’ils sont servis par des robots qui évoluent lentement, il y a de bonnes idées mais c’est quand même du déjà vu. Cold-blodded war est aussi assez classique, et trop rapide pour que nous puissions réellement nous attacher aux personnages et saisir le côté tragique de certains éléments. Pour « A room with déjà vu » – que j’ai dû relire 2 fois, une fois à l’endroit et l’autre à l’envers – c’est un paradoxe super intéressant, en fait, mais sérieusement, je ne suis pas certaine d’avoir tout compris comment le Docteur était parvenu à communiquer avec le truc… bref, bien mais qui me fait sentir stupide! Et un petit plus pour les histoires avec Donna, qui passe super bien sur papier!
Ceci dit, ça donne le goût de revoir des vieux épisodes, de revoir le sourire de Ten, d’entendre ses « Brilliant » caractéristiques, ses divagations et ses parenthèses. Tiens… faisons ça d’ailleurs et écoutons pour la 54e fois « The Unicorn and the Wasp »!
14 Commentaires
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Tu vas rire, mais je viens tout juste de découvrir le Docteur à la télévision, dans une énième rediffusion (avec David Tennant). Je ne comprends pas grand chose, mais c’est très distrayant. J’ai pensé à plusieurs couineuses de la blogosphère en regardant
Aifelle: C’est normal den e pas tout comprendre au départ… mais Daviiiiiiid!
Il y avait bien longtemps que l’on n’avait pas vu le docteur par ici….
Alex: N’est-ce pas :)))
aaaaah, le docteur. Hier en allumant la télé pour la première fois depuis des semaines, je suis tombée sur les denrière minutes d’un épisode avec Amy (celui avec Liz 10) et j’ai envie de tout regarder maintenant. Mais tu me rappelles que je dois avoir un roman en anglais avec le docteur (mais lequel), faut juste mettre la main dessus.
Tiphanya: Mais il faut tout regarder :)) Celui avec Liz Ten est super, plein de références à Neverwhere, je trouve…
Hum, je sais plus si je l’ai celui-là, je vérifierai ! Certaines histoires ont l’air sympa, mais ça n’a pas l’air d’être le meilleur volume !
Jaina: En fait, dans les volumes, il y a toujours du plus et du moins hein… dans mon cas, ce sont souvent les dialogues et les références qui font que ça me plaît ou non.
Il ne m’inspirait pas trop celui-là de comic. Par contre toujours avec Ten j’ai lu The Forgotten qui était vraiment chouette (avec plein de rappels des anciens Doctors, un délice !)
Vert: La deuxième histoire est pleine de références aussi! En fait, les deux premières sont super bien!
J’hésite depuis quelques temps à me lancer dans la lecture des comics « Doctor Who » mais maintenant que j’ai lu ton billet, ça va peut-être me motiver. J’avoue que je ne connais pas très bien la série et l’univers du Doctor alors j’ai peur d’être un peu perdue.
Hilde: Ce que j’aime dans les comics, c’est de m’imaginer la série et le personnages… sincèrement, je suggère de voir la série avant.
Huuu tu donnes envie !
Je suis dans la saison 2 en ce moment. Je découvre, mais quel bonheur ! Le sourire de david Tennant est à lui seul une bonne raison de regarder la série… 😉
Je sens qu’à un moment je testerai les romans ! Je regarderai tes chroniques pour voir lesquels découvrir !
Touloulou: David… son sourire, son regard qui s’allume, sa coiffure! :))))