(crédit photo : Chiffonette. C’est simple. Les photos pas floues et belles, ce sont les siennes. Les floues ben… les miennes. Mais c’est la faute du iphone!)
Vu que je n’ai pas fait mes voeux pour cause de trotte intempestive et que, semble-t-il, on ait jusqu’au 31 janvier, je profite de ce billet pour le faire (insérez ici voeux de bonheur, santé, lectures trippantes, soirées réjouissantes, amitiés durables, poneys à paillettes, euromillion/6-49 et amours de romance) et pour vous raconter notre escapade londonienne, décidée sur un coup de tête en mars dernier dans ma verrière avec une Angéla Morelli se remettant du mal des transports et une moi hilare parce qu’elle l’avait fait monter dans un bébé-avion en jupe-collants, dévoilant sa culotte à tous le village sur glace de La Baie.
La raison? Il y avait David en Richard II (c’était avant que nous ne réalisions qu’il allait avoir des rallonges lui donnant un air ma foi… particulier) au Barbican. Et comme, lors d’une soirée avinée, où nous nous sentions envahies d’un profond sentiment d’amitié et de passion Tennantesque, nous avions décidé que nous verrions TOUTES les pièces de David ensemble en Angleterre, nous voilà membres de la RSC pour avoir des places pour le 30 décembre, à Londres. Bon, ceci impliquait pour moi de traverser l’océan en pleines vacances des fêtes, mais c’est un tout-petit-mini-riquiqui détail, non??
Toujours est-il que le 30 décembre au matin, Angéla/Fashion et moi débarquions de l’Eurostar sans diadème mais princesses girly quand même, presque décidées à faire la sortie des artistes. Sait-on jamais, sachant qu’on a traversé (encore) l’océen pour lui, peut-être aurait-il accepté un verre. Ou plus. Mais bon, je m’égare!
Première étape: la scientifique.
Celle-ci consistait à vérifier l’hypothèse que toutes les maisons anglo-saxonnes avaient bel et bien une couronne sur leur porte. Ok, chez moi, il y a une (que j’ai d’ailleurs oubliée sur la porte pendant genre un an et que j’ai retrouvée l’année d’après en la cherchant… pour l’accrocher au même endroit). Nous avons donc arpenté Bloomsbury, l’oeil aiguisé. Résultat: trois couronnes. Mais de bien jolis squares, des discussions déchaînées sur le prix des barraques et un oral sur le thème « quand nous gagnerons le(s) million(s) et que nous aurons notre maison à Londres, quel quartier choisirons-nous. C’est bien, non?
(Yueyin, le lampadaire était pour toi… elle est floue mais j’adoooore le ciel!)
Après un lunch où nous avons débattu – un peu racistement d’ailleurs – des pilosités diverses et variés des mâles de ce monde, nous avons fait un coucou au momies d’un British Museum envahi de poussettes doubles (et j’en ai même vu une triple… je pense que le mec essayait de déplacer les statues et sarcophages pour tenter de la faire passer) et de britons en tous genres vu que bon, c’était congé. Sérieux, pire qu’au mois de juillet. La pierre de rosette était entourée d’un attroupement d’un demi-kilomètre où les gens tentaient les selfies (j’en ai vu un faire une vidéo-selfie) qui, ma foi, étant donné la cohue, devaient être plus ou moins réussies et certainement très floues!
Mais bon, au musée, priorisons les priorités: fist step : la boutique! Of course!
(Comme il y avait trop de monde devant le musée, j’ai pris la rue en face. Comme à chaque fois)
Après, récupération de Chiff, thé et shortbread à l’hôtel et balade londonienne. J’aime Londres, je pense.
(Photos de Chiff)
Nous avions prévu de brûler toutes les calories des jours précédents par une épuisante balade dans les rues de Londres. Malheureusement, à Londres, il y a un truc terrifiant et attractif… LES PUBS! Et bon, c’est de la culture, non?
(Photos de Chiff)
Et entre deux pubs (parce que, finalement, disons que nous avons fait des bonds d’un pub à l’autre… mais pas le choix, Isil …( je pense que j’ai perdu ton blog, d’ailleurs… introuvable!)et Julien nous y attendaient… fallait pas les faire attendre!), nous avons vu de fort jolies choses!
(Photos de Chiff)
Puis, le moment ultime… DAVID! Au 6e rang. Avec une vue superbe. Bon, nous remercions grandement le résumé Wikipedia pour l’histoire sinon, je sens que ça aurait été ma foi… flou dans nos petites têtes. Et là, l’horreur. Jet lag. Je sens que je vais m’endormir. Et là, je pense : « je suis dans la même pièce que David Tennant, je suis dans la même pièce que David Tennant »… et c’est quand même juste moyen efficace. Mon crush de 14 ans et quart serait-il passé? Alors que j’en fais – tristement – mention à Fashion, celle-ci me chuchote : « moi aussi je m’endors… mais là, je pense que David me fait des trucs… et ça me réveille ». Du coup, j’ai tenté. Et – fort étrangement d’ailleurs, vu que David a de loin le plus improbable de ses looks improbables dans cette pièce – ça a fonctionné. Fashion a de super astuces je trouve.
Et là, THE moment de la soirée. Expliquons-nous. Dans la pièce, David-chou a les cheveux aux fesses (ce qui lui donne l’air d’être very very maigrichon) et une genre de cape de Jésus proche de se faire crucifier la moitié du temps. Et là, de dos, il s’est penché. Regards intenses entre Fab et moi. NON MAIS IL N’A RIEN SOUS SON TRUC (ou du moins, nous voulions bien le croire, voire même l’espérer…). Du coup, nous voilà très attentives quand il s’est remis de face. Très, très attentives. Et très éveillées. Quelle astuce, quelle technique! David est Grand.
Mais quand même, je me disais bien que j’en étais à apprécier son GÉNIAL jeu d’acteur, sa présence, l’évolution tranquille de son personnage, la mise en scène, son articulation, genre, et que ma phase fangirl-je-l’aime-trop-fais-moi-ce-que-tu-veux-David était passée. Et puis, au rappel. Il a souri.
Faite je suis.
Et fascinée par la bonne grâce des anglais qui ont gentiment cessé de hurler et de demander un rappel après un seul retour sur scène. Et qui n’ont même pas protesté à l’absence de gigue (Fab et moi étions outrées, nous réjouissant à l’avance de voir David sautiller (dans son costume de Jésus, je vous le rappelle). Quant à Isil, elle a très prosaïquement – et de façon très intelligente d’ailleurs – discuté du jeu des acteurs (tous les acteurs… pas que David), de la mise en scènes, des choix artistiques. Et là, on comprend bien l’écart d’appréciation de l’Art!
Quant à la sortie des artistes, nous avons été déçues par le réel labyrinthe qu’est le Barbican (nous avions quand même mis 20 minutes pour trouver la salle… imaginez la sortie (cachée) des artistes). Nous avons bien envisagé pendant quelques minutes aller fouiner sur les blogs pour savoir (il y en a des BEAUCOUP plus atteintes que nous) sauf que bon… même à ça, avec notre sens de l’orientation légendaire, nous ne serions pas rentrées de la nuit. Ou aurions fini paumées dans les méandres du Barbican, sans bière pour faire passer notre douleur et notre déception.
Donc, nous avons marché jusqu’à l’hôtel.
Raisonnables, n’est-ce pas!
Et là, vient le moment où je réalise que malgré le titre du billet, j’ai écrit des plombes… et que je ne suis même pas rendue au nouvel an… Mais bon, ce n’est pas la première fois où ma cohérence sest pour le moins questionnable, n’est-ce pas!
Suite demain! :)))
16 Commentaires
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Je suis soumise et dévouée à David depuis seulement quelques mois, mais je sensque c’est pour toujours !
Lili Galipette: Ah, cet homme… il crée des réactions intenses, c’est le moins que l’on puisse dire!
Bonne année à toi aussi o/
Ahah j’ai bien rigolé en lisant ce billet, sacrées vous 🙂 Quelle fine équipe !
Acr0: Disons qu’ensemble, on ne s’ennuie pas!
Aha, tu me fais rire ! Et que lis-je ?! Tu as vu David ??????!!!!!!! Raaaaaaaaahhhhhhhh je te déteste d’un coup 😀
Lili: Ouiiii, David! À quelques mètres, en plus… swoonons en choeur!
Je suis scotchée, les yeux mouillés de rire et j’attends la suite avec impatience ! En attendant, bonne année, Karine !!
Anne: Ravie de t’avoir fait sourire! Nous aussi, on a bien ri!
Quel homme ce Tennant ! D’un sourire, il ravive la flamme dans ton coeur et te soigne du jetlag !
La suite !
La suite !
La suite !
Emma: David a tous les talents!
Tes billets sont toujours un REGAL !
Clara: Merci, tu es adorable!
J’ai vu D. Tennant dans la série Broadchurch. C’est un bon acteur mais il n’est pas franchement beau… si ?!
Lewerentz: Beau, je ne sais pas… mais il a du chaaaarme!
Ah si David savait comme vous l’aimez, il ne pourrait pas résister voyons 🙂 mais je suis heureuse que ça ne t’empêche pas de photographier des lampadaires parce que bon…
Yue: Les lampadaires, comment pourrais-je oublier! C’est joli, les lampadaires. Pour les grues, par contre, je n’ai pas encore traversé du côté obscur de la force!