J’aime les beaux livres. Et parce que j’aime les beaux livres, je suis abonnée à toutes sortes de Box littéraires, souvent YA… dont je ne lis pas les livres. Mais ils sont BEAUX!! Mais voilà. C’est le mois de la fantasy alors j’ai décidé que le sous-thème de ce mois de mai sera : je lis les livres de mes Box. Spoiler Alert, on est le 16… et je me dirige vers un échec cuisant. Mais c’est une autre histoire.
De quoi ça parle
Emily Wilde est chercheuse à Cambridge. Son centre d’intérêt? Les Faes. En fait, elle ne s’intéresse qu’à ça et elle nourrit le grand projet de dresser une encyclopédie des Faes, exhaustive. Elle décide donc d’aller dans le lointain village neigeux de Hrafnsvik pour étudier les habitants cachés de ces contrées, et surtout de rencontrer les Hidden Ones, les plus élusifs – et dangereux – de tous.
Emily n’est pas douée avec les gens. Du coup, imaginez son irritation quand débarque son célèbre collègue plus ou moins consciencieux, Wendell Bambleby, avec ses exclaves… oups, ses étudiants. Que fait-il là et qui est-il donc?
Mon avis
Je pense que si j’avais su dans quoi je m’embarquais au départ, j’aurais mis moins de temps à entrer dans ce roman. Je ne sais pas pourquoi, je m’étais mis en tête que ce serait de la high fantasy mais en fait, pas du tout. Imaginez un cosy mystery… version créatures fantastiques et c’est tout à fait ce que vous trouverez dans ce roman. Une ambiance chouette (et frette), une atmosphère de petit village avec des personnages hauts en couleur, des quêtes qui ne changeront pas l’avenir du monde (mais quand même… un peu), de l’humour, du « banter » (je ne sais pas comment le traduire…) et des créatures fantastiques. Un cosy fantasy, quoi. Et si vous avez envie de ça, c’est sérieusement bien fait.
Nous sommes donc ici ancrés dans les contes, les légendes et les traditions orales. C’est d’ailleurs cet aspect que j’ai préféré. Emily fait des liens entre les histoires, elle les recoupe entre elles et avec ce qu’elle voit sur le terrain. C’est fascinant. Cette fille est une base de données à elle seule. Bon plus gros bémol est par contre relié à cet aspect. Dans l’une des scènes les plus importantes du roman, elle comprend quelque chose… et moi, je n’ai JAMAIS compris pourquoi elle avait fait cette déduction. Ça me perturbe. Serais-je un peu psychorigide? Hmmm… réfléchissons!
Ceci dit, notre Emily A des côtés psychorigides. D’ailleurs, elle a plusieurs traits communs avec certaines personnes autistes : un centre d’intérêt marqué, des principes très fermes, des difficultés à décoder le non-dit, à tisser des relations avec les gens, un désintérêt pour le small talk et des particularités sensorielles. Et ce qui est bien, c’est qu’en raison de tout ça, elle excelle dans son domaine et a aussi un type d’humour que j’apprécie. J’ai moins accroché à Wendell, le personnage masculin, mais quand même. Les villageois sont attachants, limite que je vais regretter qu’Emily soit appelée ailleurs dans le tome 2.
Pas de suspense de folie mais beaucoup d’action, quelques situations qui se règlent un peu facilement mais des légendes, du folklore… et un agréable moment de lecture.
2 Commentaires
comme je m’intéresse peu à ce genre de littérature je vais passer mon tour.
Auteur
En effet, il faut aimer!