Le comment du pourquoi
Un roman de Kim Thuy, c’est un essentiel pour moi. Donc, il fallait. CQFD.
De quoi ça parle
« Em », ça veut dire « petit frère », « petite soeur », ou le plus jeune. Mais, comme le rappelle Kim Thuy, c’est synonome de « Aime ».
Pendant la « Guerre américaine », comme ils disent là-bas, l’horreur était quotidienne. Pourtant, sous les bombes et les balles, l’amour survit.
Mon avis
Encore une fois, Kim Thuy réussit à faire naître l’espoir et l’amour des horreurs de ce monde. Je ne sais pas comment elle fait, mais sous sa plume, la douceur pointe sous le sang et les bombes. J’ai eu des réminiscences de Miss Saigon (qui m’a fait brailler ma vie ado) et l’autrice relie d’une certaine façon les plantations de caoutchoux, les prostituées de Saigon et l’opération Babylift, le tout avec un certain banc de Saigon comme point de rencontre.
Un roman coup de poing, qui remet en perspective la guerre du Viet-Nam et qui rappelle certains aspects très peu glorieux de l’histoire de cette époque. C’est poétique et violent à la fois et à travers quelques scènes choisies, on voit les liens se tisser, les fils se nouer et l’amour réussit à se pointer le nez, entre une boîte en carton et un banc de parc.
Un roman tout en sensibilité, qui fait réfléchir et qui nous donne un autre regard sur cet épisode historique que nous avons l’habitude de voir de notre oeil nord-américain. À tenter.
6 Commentaires
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Je vais le lire, forcément !
Auteur
Forcément!
Ce carton sur la couverture est bien intriguant. Ton billet aussi. Noté.
Auteur
Il m’a beaucoup plu. J’aime ce que fait Kim Thuy en général. Ce roman nous ramène au Vietnam et est fort émouvant.
Tu m’apprends l’existence d’un nouveau Kim Thuy, chouette !
Auteur
Il vient tout juste de sortir.