Dial A for Aunties – Jessie Q. Sutanto

Il y a des jours où je file pour un bon petit cosy mystery plein d’humour. Je sais toujours ce que j’y cherche: un bon moment sans prise de tête, sans me demander si c’est crédible ou non. Du genre de Finlay Donovan ou de Stephanie Plum. C’est ce que je voulais avec ce roman (qui est traduit avec un titre à rallonge de folie chez Hachette) et c’est tout à fait ce que j’ai eu.

De quoi ça parle

Meddelin Chan est la descendante d’une famille originaire d’Indonésie et de Chine. Pas n’importe quelle famille en plus. Il y a une malédiction sur la sienne : tous les hommes s’en vont ou disparaissent. Ce qui lui laisse sa mère (et coloc) ainsi que 3 tantes (avec des opinions, les tantes) avec qui elle travaille au sein d’une entreprise d’organisation de mariage.

Sauf que la malédiction semble la poursuivre : Meddelin va – fort accidentellement – tuer son blind date. Et comme chez elle « family comes first », les tantines vont voler à la rescousse… pendant le plus important mariage de l’année.

Mon avis

Entendons-nous, il ne faut pas s’attendre à quelque poésie que ce soit. À aucun réalisme dans l’enquête non plus. Mais quand je prends ce type de roman, JE M’EN FICHE! Je voulais rire, passer un bon moment, être divertie et me dire constamment « non mais c’est n’importe quoi »! Et c’est n’importe quoi. Les situations sont loufoques à souhaits, Meddelin prend des décisions complètement extraterrestres et les tantes, les tantes! J’en voudrais des comme ça… mais pas comme coloc ni comme collègues de travail. Elles se mêlent de tout et n’importe quoi, ont une vision bien à elle des choses et leur façon de juger les situations est ma foi… originale?

La veille du mariage d’une riche héritière avec Tom Cruise (Sutanto), Meddelin finit par accepter le blind date organisé – fort maladroitement – par sa mère. Le seul problème, c’est que le mec va mourir après avoir tenté de faire des guili-guilis à la protagoniste sans son consentement. Au lieu d’appeler la police, elle appelle ses tantes… et à partir de ce moment, tout va partir en vrille. Tsé les idées de m…???

Ceci dit j’ai aimé les tantes. Elles sont envahissantes, ont les idées bien arrêtées (et étonnantes) mais elles sont tellement aimantes! Et c’est cette partie « ode à la famille » que j’ai beaucoup aimée. L’autrice est elle-même d’ascendance chinoise/indonésienne, a voulu rendre hommage à sa famille toujours là pour elle, parfois drôle et en total décalage avec la façon de faire états-unienne. Ils parlent un mélange de langues, ont une maîtrise de l’anglais variable et souhaitent visiblement que Meddelin se marie. Parce que bon, quand même, il est temps!

Bref, un joli mélange d’humour et de découverte d’une autre culture. J’ai bien aimé!

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