Je ne sais pas qui m’a parlé en bien de ce roman au départ. Mais en fait, j’avais lu quelques pages de son dernier roman (Colocs (et plus) ) sur la liseuse d’une copine et je n’ai pas du tout accroché au style. Du coup, la dite copine m’a plutôt conseillé de lire celui-ci dont elle avait vraiment apprécié davantage le style. Ayant envie d’une romance, j’ai suivi son conseil sans trop m’apercevoir qu’il y a 7 actes, pour un total de quoi…. 700 pages (ce que vous avez à gauche est l’intégrale).
Oui. 700 pages.
Aucune romance ne devrait avoir 700 pages. C’est éternel, une romance de 700 pages. Ça se répète, une romance de 700 pages. Bref, si j’ai quand même apprécié la première moitié, j’avoue qu’ensuite, j’avais quand même hâte que ça se finisse. J’avais un peu compris l’idée générale. Mais je vous explique ce qu’il en est.
Le roman est raconté du point de vue de Kathleen, une jeune femme intelligente qui travaille comme concierge de nuit au Peninsula, un hôtel chic (voire même très chic) de New York. Elle est professionnelle jusqu’au bout des ongles, n’est pas malheureuse mais plutôt spectatrice de sa vie. Kat adore lire les annonces du New Yorker (un genre de Spotted New Yorkais, mais en papier… Institution New-Yorkaise, ce magazine), espérant y voir son nom. Elle attend le destin, quoi. Mais c’est plutôt Andrew Blake qui va apparaître. Richissime client qui va rapidement se mettre avoir des demandes… un peu too much pour un client. Et pour Kat, les clients, c’est un big no-no. Surtout quand elle commence juste une relation avec Dan, le barman de l’hôtel.
Bien entendu, on se doute qu’elle va craquer, vu qu’elle perd tous ses moyens (et la force de ses genoux) quand il lui parle. On se doute que ça n’ira pas tout seul. On se doute aussi que scènes croustillantes il y aura (Yoda, sors de ce corps). Bref, de ce côté, pas de souci. On y trouve une relation qui se bâtit assez progressivement malgré le coup de foudre initiale, une plume pas mal du tout et un début bien rythmé. J’y ai vu des références globales à Mr. Rochester ou à You’ve got mail (j’aime les références) et quelques références littéraires également. Les scènes hot sont assez répétitives mais il y en a une qui donne chaud (je ne saurais plus laquelle… c’est qu’il y en a beaucoup. Mais en 700 pages, on s’y attend. Surtout qu’ils ne peuvent se voir sans se sauter dessus).
Bon, je ne dis que des choses positives, là… pourquoi suis-je mitigée, outre la répétition et les longs dialogues où plusieurs choses sont redites de nombreuses fois (ben oui, même les déclarations, on finit par s’en lasser)? L’héroïne. Kat se permet des jugements sur tout le monde (et, of course, elle ne peut pas se tromper, c’est l’héroïne), des trucs énormes… et n’admet aucun commentaire sur sa relation à elle. Et c’est SOUVENT. Elle ne serait jamais ma copine, jamais. À la place de Lynne (sa meilleure amie), je pense que je l’aurais massacrée. De plus, je dois avouer que côté coïncidences, on approche le niveau « Oliver Twist ».
Mais savez-vous quoi? Malgré tout, c’est addictif et ça se lit tout seul. Je les ai quand mêmes lues en une journée, ces fichues 700 pages. Mais que de longueurs!
10 Commentaires
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Malgré cet avis mitigé, je serai quand même curieux d’essayer (je peux difficilement résister à une histoire qui se déroule à New York. Puis, la référence qui tue et qui emporte mon adhésion: « You’ve got a mail! J’adore!). Pour éviter l’overdose, il suffira de lire chaque épisode séparément. Peut être que cela passera mieux.
Auteur
Oui, je pense que lire moins tout d’un coup, ça peut le faire. Moi je pense qu’édité un peu, ça aurait pu être beaucoup, beaucoup mieux!
en une journée !!!!!! ouaouhhhhh !!!
Auteur
Yep, une seule journée! J’aurais peut-être dû espacer.
700 pages en une journée ? Bravo !
Auteur
Je pense que c’Est ce qui a causé une partie de mes bémols.
700 pages pour une romance ! Ah oui quand même 🙂
Auteur
Voilà. Quand même.
700 pages de romance? Ce n’est pas pour moi!
Auteur
Je pense que c’Est le commentaire du jour hein! Moi aussi je trouve ça long.