
J’ai lu ce roman pour Marcellus. Marcellus, c’est un poulpe. Un poulpe génial, il fallait que je le rencontre, non?
De quoi ça parle
Tova est en fin de carrière. Elle n’aurait pas besoin de travailler mais choisit de le faire en faisant le ménage à l’aquarium où habite Marcellus, un poulpe doué d’intelligence et qui prend parfois le contrôle de la narration de ce roman. Elle a perdu un fils il y a des années, se questionne à savoir si elle doit vendre sa maison et aller en maison de retraite… bref, elle est à un carrefour dans sa vie. Au même moment arrive dans la ville un jeune homme un peu paumé. Il a été élevé par sa tante et est persuadé que son père se trouve dans la ville en question. Et qu’il est riche. Son but est donc assez simple… mais il va être amené à remplacer Tova à l’aquarium… et rencontrer aussi Marcellus.
Mon avis
En me présentant ce roman, on m’avait dit que je verrais le tout venir à la page 4, mais que ce qui était intéressant était de voir comment les personnages, eux, résoudraient le mystère. Et je suis d’accord… en partie. En fait, j’ai beaucoup aimé la première partie mais je me suis assez rapidement lassée. Il y a beaucoup, beaucoup trop de pages à cette histoire!
Bon, entendons-nous, il y a Marcellus. J’ADORE Marcellus. Je suis contente d’avoir lu ce roman pour Marcellus. Toutefois, j’aurais toutefois pris davantage de chapitres de son point de vue. Ce poulpe grumpy est tellement, tellement cool! C’est mon personnage préféré, c’est lui qui m’a fait vivre le plus d’émotions (cette fin… j’ai fini en larmes)… bref, juste pour lui, je ne regrette rien.
En ce qui concerne les personnages humains, j’ai bien aimé Tova qui doit terminer son deuil et qui n’accepte pas de ne pas avoir de réponse sur ce qui est arrivé à son fils. J’aime les personnages qui sont à ce tournant de leur vie et qui doivent choisir ce qu’ils souhaitent faire du temps qui reste. Par contre, Cameron… oh boy. Je veux bien croire que sa mère l’a abandonné mais est-ce une raison pour être à ce point désagréable? Sa tante s’en est occupée, elle le fait encore vivre à trente ans… c’est triste, certes, mais pas non plus l’horreur, non? Bref, je n’ai ressenti aucune compassion pour lui. Et il est l’un des trois narrateurs principaux. Ça n’aide pas.
Bref, un roman qui est pour moi « unremarcable » sauf pour Marcellus. Une histoire prévisible, une écriture « correcte » mais sans rien de spécial. Je vais donc à l’encontre des avis dithyrambiques mais lecture moyenne pour moi.
Mais ya Marcellus!