Si j’ai lu celui-là, c’est la faute de Justine, je pense. Je filais Noël et temps des fêtes et je me souvenais l’avoir entendue en parler dans une vidéo, il y a un petit moment. Du coup, hop! Et à part une petite nouvelle dans « My true love gave to me », je n’avais jamais lu David Levithan. Va falloir y remédier.
Ce roman a donc été écrit à quatre mains. Levithan a écrit les chapitres de Dash et Cohn, ceux de Lily. Ce manuscrit passé et repassé entre eux (comme le fameux livre, tiens) donne un contenu étonnamment cohérent, avec certes deux voix distinctes, rempli de moments parfois cute, parfois super drôles (oh my le chien… et la réaction qui s’en est suivie) mais surtout rempli de vie, de vrai et d’adolescents un peu weird (ok… beaucoup… mais j’aime les gens weird). Le tout pendant la période de Noël, à New York. New York où il y a le Strand Books, où j’ai passé disons… quelques longues, longues, longues minutes il y a quelques années!
Le récit commence quand Dash, un ado maniaque de livres, un peu pas mal sarcastique, un peu snob intellectuellement, beaucoup solitaire, trouve un cahier rouge dans les rayons du Strand. Une jeune fille qui l’invite à participer à un échange à travers le cahier, avec des devinettes et des défis en prime. Bien entendu, ça plaît beaucoup à Dash, Et c’est à travers ce petit jeu, qui prend de plus en plus de place, qu’ils apprendront graduellement à connaître une facette de leurs personnalités respective car les réflexions deviennent de plus en plus personnelles et ils se révèlent de plus en plus, à l’autre comme à eux-mêmes. Et nous, bien au chaud devant le feu, nous nous demandons tout au long si la magie va aussi opérer en personne… et je ne vous le dirai pas!
Ce roman, ça donne envie de prendre des risques, de manger des biscuits au gingembre et de profiter des gens qu’on aime. Dash et Lily sont super différents mais ils sont tous les deux sans leurs parents pour Noël. Pour des raisons opposées en fait. Pas de coups de baguette magique ici. Le cahier est le déclencheur et l’amour n’est pas ce qui « sauve » les deux jeunes. Ils le font eux-mêmes et en bonne partie chacun de leur côté. C’est avec le côté épistolaire ce que j’ai préféré dans le roman. Cette individualité qui ne se perd pas dans la rencontre, et la vie qui continue.
Mon seul gros froncement de sourcils a été aux 2-3 moments où on nous précise que Lily se reprend et parle « calmement »… J’aime pas quand les choses sont trop explicites ou soulignées… mais c’est mon pet peeve par excellence n’est-ce pas! Toutefois, ce petit bémol est largement compensé par le chien cinglé, l’alerte rouge, le copain Boomer complètement extraterrestre et la tante complice. Lecture parfaite pour le temps des fêtes, quand on a le goût d’une petite sucrerie New Yorkaise!
6 Commentaires
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ça a l’air d’être un livre vraiment sympa à lire!! 🙂
Auteur
C’est léger et cool pour la période des fêtes! Pas transcendant mais oui, fort sympathique!!
De ces deux auteurs, j’ai lu il y a quelques années Une nuit à New York. Je n’avais pas été très emballée malheureusement. Le fait que l’histoire de celui-ci se déroule pendant les Fêtes, à New York, me tenterait bien si je n’avais pas été déçue par l’autre…
Auteur
Je pense que ça risque de ressembler, dans le genre. Moi, ça m’a plu parce que c’était Noël, parce que c’était chou et quand même pas trop love at first sight… j’ai aimé le côté épistolaire. Mais il est en effet fort possible que ce soit dans le même style.
en tout cas j’adore la couv’ et tu titilles ma curiosité 😛
Je note !!
Auteur
Je pense que ça pourrait te plaire, quand même. Et oui, cette couv est super! :))