Le comment du pourquoi
La culture Inuit m’a toujours fascinée. Froid, nature, grands espaces, survie… ça me parle. En plus, comme on a une catégorie « littérature canadienne » pour Québec en novembre cette année, c’était l’occasion rêvée.
De quoi ça parle
Entre récit et poésie, nous suivrons une jeune fille de la fin de l’école primaire à la fin de l’adolescence. Entre réalité crue, mythes et légendes, nous la suivrons dans sa découverte d’elle-même et de ses valeurs.
Mon avis
Ce livre doit avoir 200 pages. Et j’ai mis une semaine à le lire. Et savez-vous quoi? Ce n’est pas la faute du livre. C’est juste qu’il demandait un peu plus de cerveau que la quantité qui m’était disponible ces temps-ci. L’écriture est superbe, les poèmes touchants, mais j’avais besoin de les lire AU MOINS deux fois. Ça donne une idée du comment du pourquoi je ne suis pas hyper enthousiste, contrairement à la plupart. Je n’ai strictement rien à reprocher au roman, c’est juste une rencontre qui a été un peu chaotique. Et la faute est la mienne.
Le voix de cette jeune fille est percutante. Mature trop tôt, elle grandit au soleil de minuit, dans une culture où la nature et les mythes font partie du quotidien. Dans cet univers, l’alcool, la violence et le danger sont omniprésents, mais il y a aussi l’émerveillement, la capacité de survivre et des relations fortes. La « normalité » et la banalité de la violence fait mal et il faut être assez blindé pour la lire. C’est dur, glaçant, raconté de façon crue, souvent très dérangeant pour le lecteur, mais c’est une voix qui est tellement peu fréquente qu’elle se doit d’être entendue. Il faut accepter de changer son cadre de référence.
Pour ma part, j’ai moins adhéré à la partie plus onirique, ce qui est assez étrange pour moi. Je ne suis pas certaine d’avoir tout compris (ce qui n’est pas hyper important, en fait) mais la réflexion sur le bien, le mal, la spiritualité est intéressante. J’ai donc décroché un peu à la fin… de là la semaine. J’aimais quand je lisais, mais je n’avais pas envie d’y retourner.
Une jeune fille touchante à la recherche sa voix… je suis curieuse de voir si vous aimerez!
6 Commentaires
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Le thème me tente bien, j’essaierai à un moment où ma concentration sera bien au rendez vous !
Auteur
Oui, je pense que c’est mieux. C’est beau, poétique, et la langue mérite qu’on s’y arrête.
Et moi j’ai adoré cette partie onirique, ce qui est inhabituel.
Auteur
Oui, c’est vrai ça1 Et moi, d’habitude, j’aime bien! Étrange.
Je suis en train de lire Jonny Appleseed et je dois m’accrocher aussi, manque de temps et de concentration. Et pourtant la vie de ce jeune queer oji-cri est vraiment bien à lire…
Auteur
Je l’ai noté, celui-là. Des fois, ce n’est pas le moment idéal, même si on réussit à voir le bien dans le roman.