Commentaire
J’avoue que j’ai lu les trois premiers tomes de « La coupe mortelle » il y a un bon moment déjà. Je me rappelais assez bien l’intrigue et j’étais encore super familière avec le monde, vu que je viens toujours de relire au complet l’autre trilogie de l’auteur.
J’avoue aussi que je voulais VRAIMENT aimer ça.
Sans avoir d’énormes attentes, là. Parce qu’à date, les livres de Cassandra Clare ne sont pas sans défaut mais ils réussissent la plupart du temps à m’intriguer. Sauf que cette fois-ci, j’avoue que ça n’a pas vraiment fonctionné et que je suis plutôt déçue.
ICI COMMENCENT LES SPOILERS SUR LES TROIS PREMIERS TOMES DE LA SÉRIE.. SI VOUS N’AVEZ PAS LU LE TOME 3… STOOOOOP!.
L’intrigue commence peu de temps après la finale de « City of glass ». Clary et Jace sont réunis, Simon s’adapte à sa nouvelle condition, Alec et Magnus font le tour du monde, Luke et Jocelyn vont se marier… Bref, ça devrait bien aller, non?
Sauf que non, pas du tout. Jace semble fuir Clary, Simon est en adaptation profonde, a deux copines à la fois (Isabelle et Maia, rien de moins) et un nouveau membre, Kyle, se joint à son groupe de musique au nom éternellement changeant. Comme si ça ne suffisait pas, des Shadowhunters sont retrouvés morts et Simon reçoit une proposition d’une certaine vampire que nous avons déjà rencontrée. Il y a 130 ans.
Dilué. C’est le premier mot qui me vient à l’esprit pour décrire ce tome. Les parties sur Simon sont intéressantes car il réalise soudain toutes les implications de sa condition et doit composer avec les réactions des autres. Mais la moitié du temps, elles sont prises entre deux section où Jace évite Clary (parce que bon, clairement, c’est bien connu, se parler, c’est surfait) et où Clary ne va pas bien du tout, des sections où Clary, à moitié entraînée, on se le rappelle, se met dans des situations pas possibles, d’autres où Maia et Kyle se chicanent… Bref, l’histoire globale se tient mais il y a un peu trop de sous-intriguent qui font que finalement, on ne s’attache à personne. Du moins, moi, je ne me suis attachée à personne.
En fait, j’ai eu du mal à m’intéresser à ce qui arrivait aux personnages, qui sont moins caractérisés, moins pétillants, moins « eux-mêmes ». Jace angoisse donc ses réparties sarcastiques et drôles ne sont pas au rendez-vous. Clary est impossible à cerner dans ce tome, entre deux comportement étranges (elle est très « plate », en fait), Isabelle s’assagit un peu, Alec aussi (quoique les crises de jalousie sont un amusantes). Une chance que Magnus est là pour nous sortir de toute cette angoisse adolescente. Et encore, il est moins piquant que dans les tomes précédents. Et cette manie de vouloir caser tout le monde et de vouloir rendre les gentils vraiment gentils!
Ce que j’ai préféré, c’est la façon qu’a l’auteure d’imbriquer ses différentes histoires, ses différentes époques. Certains personnages sont récurrents (oui, Magnus, mais pas que… mais je ne dis rien) et permettent des clins d’oeil au passé. C’est super bien fait et si les gens n’ont pas lu « The mortal devices », ça ne dérange absolument pas. Il y a même la moitié des allusions qui vont passer inaperçues. Par contre, UNE CHANCE que je n’ai pas lu ce tome avant de connaître la fin de l’autre série. Parce que j’aurais tout, tout, tout vu venir 😉 Si comme moi vous êtes devin littéraire, c’est d’une évidence absolue!
Ceci dit, je lirai la suite. Un tome au-dessous des autres, ça se peut. En espérant que l’auteur a resserré l’intrigue et qu’il se passe quelque chose d’autre que des batailles plus ou moins importantes. Et que le monde en tant que tel sera plus tangible, plus réel. Car là,on dirait qu’en dehors des quelques personnages principaux, il n’y a presque rien, en fait…
Une déception, donc.
2 Commentaires
Je n’ai toujours pas commencé cette série… J’hésite de plus en plus avec les séries…
Hérisson: Moi aussi. Là, j’ai décidé de finir celles que j’ai commencées. Je suis bien partie!