Présentation de l’éditeur (celle du Livre de poche… pas parfaite, mais qui révèle moins de choses que celle de « À lire »… va falloir lire le billet!)
« La stupidité des hommes a jadis ruiné la planète Terre. La sensibilité des femmes permettra-t-elle de la réparer, ou plutôt de la laisser se réparer ?
C’est la question que se pose Lisbeï au cours d’une longue vie qui va les mener du Pays des Mères, où les sexes vivent séparés, vers un avenir encore incertain où ils parviendront peut-être à se retrouver. »
Commentaire
Oh my god. Quel livre génial.
Bon, je sais. « C’est trop bien » n’est pas vraiment un billet valable. Mais face à ce roman, j’avoue que je reste un peu sans mots faceà une telle histoire, une telle densité. En seulement 600 pages, on découvre tout un monde, on entrevoit son passé à travers les yeux de Lisbeï, jeune fille destinée à devenir la Mère de Béthély, une capterie assez traditionnaliste, et on le voit changer, graduellement. Car c’est Lisbeï que nous suivrons de ces 5 ans jusqu’à sa mort, que nous verrons grandir, mûrir. C’est son histoire qui nous est racontée.
Dit comme ça, ça n’a pas l’air super passionnant. Mais pour ma part, j’ai été emportée. J’avais peur d’un roman très féministe (genre, les hommes, ils sont des méchants, les femmes vont faire mieux) mais non, pas du tout. C’est surtout très profondément humain, dans un univers où, pour s’éviter douleur et peine, pour perpétuer la race, les choses ont souvent été déshumanisées, limite rationnalisées. Sauf pour ce qui est de leur Dieu, Elli, divinité féminine qui a tissé la tapisserie du monde. Du coup, j’ai eu peur. Un truc super catholique? Non plus. C’est présent, ça fait partie de leur monde, c’est même au centre, mais ici, on ne tente pas de nous convaincre de quoi que ce soit. C’est une quête, une recherche du passé, de la vérité. Mais également un questionnement au sujet de la divulgation de ces vérités, sur l’évolution du monde… bref, c’est génial.
Encore une fois, je m’égare et je ne dis pas grand chose. Je savais bien que j’aurais du mal. Commençons donc par le monde de Lisbeï. Il y a eu le Déclin, il y a longtemps. Des terres reconvertes, des Mauterres radioactives qui causent des mutations, des Abominations. Une « malédiction » (ou une mutation) qu’il naît maintenant 70 femmes pour un homme. Un virus qui tue une grande porportion des enfantes en quelques jours. Un passé récent pas toujours facile à cerner, sinon qu’il y a eu des Harems, dirigés par les hommes. Puis un passage aux ruches, dirigées par les femmes mais pas toujours moins cruelles. Et que maintenant, il y a des capteries et un monde pacifique, dirigé par les Mères. Dans ce monde, les femmes doivent procréer. Et les hommes sont devenus limite une marchandise, utilisés pour leur sperme et leurs gènes, trimballés d’une capterie à une autre. Ils n’ont que peu de droits, sont gardés à l’écart. C’est un monde plein de tabous, mais très différents des nôtres.
Nous rencontrons Lisbeï, fille de Selva, mère de Béthély, alors qu’elle est une Mosta dans la garderie. Enfant un peu spéciale, elle développe une relation fusionnelle avec Tula, née de la même mère. Puis, elle devient une Verte. Les Vertes sont celles qui ne sont pas encore prêtes à devenir mères. Et elle attend d’être une Rouge, celles qui comptent, qui vont procréer l’espèce. Et quand on ne peut plus, on devient une Bleue. La vie de Lisbeï ne sera pas telle qu’elle l’avait prévue et nous quitterons bientôt Béthély pour d’autres villes différentes, où Lisbeï découvrira le monde d’une autre manière. Et là, elle poursuivra sa quête folle du passé. Car Lisbeï a découvert des reliques qui mettent en doute une histoire acceptée de tous, celle de Garde, fille d’Elli deux fois ressucitée. Et toute sa vie, à travers les contes et les légendes, elle tentera de déterrer des souvenirs du passé, qui pourraient l’aider à comprendre, à savoir. Ces contes, ces découvertes, nous, nous savons ce qu’ils sont (j’ai souri à un passage du Petit Prince, entre autres). Mais pas elle. C’est donc génial de voir le passé à travers ses yeux, son filtre à elle. Et celui du monde qui l’entoure, qui est plus ou moins prêt à recevoir ces informations, dépendant des gens.
Que pourrais-je dire d’autre. Je pourrais parler de Tula, différente de Lisbeï mais qui lui est profondément attachée. Tula, elle m’a énervée par moments mais on comprend que derrière tout ça, il y a un profond attachement, de solides mécanismes de défense. De Selva, si froide, qui tente depuis qu’elle est toute jeune de faire de la politique et de porter des enfantes. De Mooreï et d’Antoné, Mémoire et Médecine, qui font partie de l’entourage de Lisbeï et dont les vues sur la science et la religion l’influenceront toujours. De Kelys, l’exploratrice mystérieuse, celle qui guide, mais pas trop. Celle qui fuit. De Guiséia et Toller, de leur douleur, de l’impossibilité qu’ils représentent. De Dougall, un jeune homme qui ne réussit pas à entrer dans le moule. D’Ysaine, de Fraine, de Méralda. De toutes ces femmes et ces hommes qui souffrent, qui ont presque perdu leur identitié et leur droit de choisir. D’une maternité limite dépersonnalisée. Bref, j’ai été touchée, émue. Et aussi passionnée par la quête de Lisbeï, par sa volonté de savoir, par son courage aussi.
Bref, j’ai aimé.
Dans ce roman, Vonarburg a une écriture bien particulière, très féminisée. En effet, ici, le féminin a pris le dessus. On dit « elles » quand on parle d’un groupe, qu’il y ait des hommes ou non dedans, on a des enfantes, des bébées, des vachettes, des chevales. Un peu perturbant au départ mais je trouve que ça apporte un je-ne-sais-quoi au roman. On entre directement dans ce monde, ce n’est pas expliqué, voilà, c’est tout, c’est comme ça, du moins, au début. Par exemple, un homme ne peut pas devenir « exploratrice ». Le récit est entrecoupé de lettres, de témoignages, pas nécessairement dans un ordre chronologique mais j’aime énormément cette façon de faire qui apporte selon moi ce qu’il faut au récit sans paraître artificiel.
Comment vous convaincre de le lire? Je pourrais vous dire que l’évolution de Lisbeï, avec ses certitudes de jeunesse qui se transforment et maturent est géniale? ? Que sa quête est passionnante? Que les réflexions sur l’homme, sur la religion, la science, l’histoire font assurément réfléchir? Que nous refermons le livre avec des réponses mais aussi des interrogations parce que bon, il en restera toujours…
Je sens que j’en parle bien mal. Mais lisez-le! Pleaaaase. C’est un coup de coeur comme je n’en avais pas eu depuis longtemps.
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56 Commentaires
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C’est toujours un plaisir de voir un coup de coeur être partagé par une amie :-)))) le livre qui m’a réconcilié avec la SF quand je croyais que je n’y trouverais plus rien de nouveau (quelle erreur :-))
Yue: Ce n’est pas daté du tout, en tout cas. Quelle lecture. C’est fou, quand même, à quel point cette lecture m’a transportée.
Déjà quand tu en as parlé sur facebook (ou goodreads, je ne sais plus), je l’avais noté, ça a l’air super !
Adalana: C’est super. Du moins, moi j’ai trouvé ça super. Il y a un vrai souffle dans ce roman, une vraie réflexion.
600 pages quand même !!! Je note… tu es tellement emportée avec ce livre, qu’on ne peut que noter.
Syl: Oui mais pour créer un tel monde, c’est peu. Bon, il faut un peu de temps au départ mais je les ai trouvées trop courtes, ces 600 pages…
C’est LE LIVRE ! Marrant je viens de le ressortir de son étagère il y a peu.Tant de justesse dans les personnages et leurs problématiques personnelles, tant d’émotion et d’intelligence dans le propos, tout un monde en plus de 600 pages quand il faut des dizaines de tomes à d’autres pour planter leurs univers. De la sf humaniste et humaine. Je suis amoureuse de ce livre depuis des années.
Chimère: Tout à fait. C’est vraiment juste, on s’y retrouve parfaitement même si le monde, les valeurs sont très différentes des nôtres. J’aime les personnages, j’aime leur évolution, j’aime le côté en teintes de gris… j’aime tout.
Je savais déjà, tu me voyais même plus quand tu étais (pas souvent) dans cette histoire.
Il est noté mais l’aimerai-je autant que toi..après tout…c,est une histoire de filles ahahaha !
Le Papou
Le Papou: Tsssss… c’est une histoire d’humains! Et oui, il faut quand même le lire, homme ou femme. La situation des hommes est terrible dans ce roman et la réflexion qu’elle engendre est géniale.
Quel beau coup de coeur ! Du coup, je l’ai noté ! 🙂
Morgouille: Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu un tel coup de coeur pour un roman, en fait. J’étais super déçue qu’il se termine.
C’est un livre absolument génial! Je l’ai lu trois fois depuis que je l’ai acheté. J’ignorais au début qu’il faisait suite à « Le silence de la cité ». Si je les avais lus dans l’ordre je n’aurais pas été aussi imprégnée par les « mystères », car en lisant Le silence de la cité on voit se développer ce qui deviendra lLe pays des Mères, et c’est tout aussi passionnant Les deux meilleurs livres d’Élisabeth Vonarburg selon moi, même si j’ai bien aimé aussi « Les rêves de la mer »et sa suite. Pour le reste il n’y a rien à ajouter, ton billet dit tout bien mieux que je pourrais le faire.
Lise lectrice sans blogue
Lise: J’ai choisi délibérément de les lire à l’envers parce qu’en effet, je pense que le lire « dans le bon sens » enlève à la fois du mystère aux chroniques et rend « Le silence de la cité » anecdotique (je l’ai fini hier… mon billet dans quelques semaines). Je vais noter « Les rêves de la mer »… je me demandais justement quoi lire de l’auteur après…
Est ce de l’humour à un degré x, les femmes feraient mieux que les Hommes ??? délirant , non ??
Michel: En fait, ce n’est pas ça du tout, le message. C’est plutôt que justement, on a besoin des deux et que l’opression, dans un sens ou dans l’autre, ça peut déraper. C’est de voir à quel point l’histoire ne dit qu’une partie des choses, comment on peut interpréter ce qu’on veut.
Tu peux toujours tenter son cycle Reine de mémoire qui est tout aussi merveilleux ou alors autre cycle de sf Tyranaël, le premier tome Les rêves de la mer est assez expérimental dans sa forme et donne un peu de mal mais une fois dedans….
Elisabeth est aussi traductrice notamment de l’excellent Guy Gavriel Kay et là je ne peux que te recommander Tigane de celui-ci notamment.
Chimère: J’ai Guy Gavriel Kay en anglais… mais oui, j’ai lu qu,elle était sa traductrice. Et dire que j’ai déjà mangé à la table juste à côté d’elle! Sans avoir lu ses romans. Je prends des notes sur tes recommandations!
Ton enthousiasme est communicatif. J’ai souvent un peu du mal avec la science fiction, même/particulièrement féministe (l’abus de Marion Zimmer Bradley dans la jeunesse nuit), mais tu donnes vraiment envie de se laisser tenter !
Céline: Je n’ai pas lu Zimmer Bradley, je n epeux donc pas comparer. Là, c’est un féminisme « par défaut » en fait, il n’y a pas vraiment d’hommes et ils sont vraiment ostracisés. Les gens ont peur. Bref, il faut tenter le coup, c’est génial!
Bonjour, merci pour cet article, j’ai vu que le livre comptait 600 pages donc cela veut dire qu’il y a des dizaines de milliers de mots, heureusement que je suis en train de suivre une formation pour lire vite !
Gros éclat de rire à ce commentaire publicitaire. Je le laisse parce que bon, j’avoue qu’il y a un effort de mis… mais franchement, vous pensez vraiment que personne ne va voir cette auto-pub? Je ne suis pas si niaiseuse que ça, quand même!
Bon, comment résister à ça… (soupir). En même temps, je suis toujours à la recherche de recommandations SF et je ne connaissais pas ce roman qui semble vraiment valoir le détour, donc je ne cherche pas trop à résister.:)
A girl from earth: Je le conseille vivement, en tout cas. C’est une SF pas très techno mais profondément humaine. J’ai été passionnée.
ton enthousiasme fait envie, je note !!
Trillian: j’espère que ça te plaira autant qu’à moi. J’ai eu un réel coup de coeur.
bon, ok, je note devant ton enthousiasme débordant !
Lystig: Et tu m’en vois ravie!
sauf que pas en édition de poche dispo en france !
Lystig: Ah oui? Pourtant, c’est Yueyin qui me l’a offert et envoyé de France… Il faut faire une pétition, alors!
Cà fait un peu penser à « la servante écarlate » dans le thème non ? Le commentaire de Lystig me refroidit, tiens je vais regarder en bibliothèque.
Aifelle: Je ne peux pas comparer puisque je n’ai pas lu le Atwood mais je pense qu’il y a une certaine similitude pour le thème… mais pour le reste, je ne sais pas du tout! Il faudrait d’ailleurs qu eje tente le coup avec la servante écarlate. Dans ma pile. Comme bien d’autres.
Difficile à trouver en France c’est vrai. Il fut un temps où on pouvait trouver le trouver au Livre de Poche (qui sait encore trouvable en occasion), et les éditions Alire sont vraiment difficile à dénicher chez nous. Mais il est possible de le trouver en version numérique mais pas version Kindle apparemment.
http://librairie.immateriel.fr/fr/ebook/9782922145311/chroniques-du-pays-des-m%C3%A8res
Et là c’est juste pour vous donner un autre avis
http://alivreouvert.over-blog.net/article-4905583.html
Chimère: Merci pour tout ça! En fait, c’est Yue qui me l’avait envoyé car à un moment, j’avais du mal à le trouver au Québec, bizarrement, et en France, ça allait super bien. Je suis certaine qu’il y a moyen.
Avec un billet aussi enthousiaste, je n’ai pas d’autre choix que de le noter dans ma Whish-list 😉
Selena: Si je peux convaincre des gens de le lire, je vais être plus que ravie!
Je suis bien contente qu’il t’ai plu (moi ça reste mon livre favori de tous les temps à peu de choses près ^^), je guetterais ton avis sur le Silence de la Cité (je le relis en ce moment, on le lit même en commun sur le Cercle si tu veux venir papoter sur le sujet maintenant que tu es inscrite *siffle*).
Sinon je signale en passant que les éditions A lire sont distribuées en France il me semble, donc même s’il n’est que rarement trouvable en rayon, la librairie peut le commander normalement vu que les titres sont dispo dans Electre (et sinon y’a toujours les librairies en ligne ^^)
Vert: Oui, je pourrais parler… mais je suis un peu timide sur un nouveau forum.. là, je me contente de lire! J’ai terminé le silence… ça m’a plu aussi mais je suis ra-vie de l’avoir lu dans cet ordre. Les deux romans n’en sont que plus fort, en fait. Quant aux chroniques, il m’a littéralement fascinée. Un roman que je relirai certainement.
Le titre me tentait bien, mais si c’est de la SF, bof.
Alex: Oui, c’est de la SF, mais ça pourrait limite se passer dans le passé… sérieusement, même si tu n’aimes pas la SF, je te dirais limite d’essayer! (oui, je sais, j’abuse des « limite »)
comme je partage tes coups de coeur en général…
Theoma: Effectivement, ya plus qu’à!
C’est très tentant tout de même ! Je m’intérroge…
Sandy: Il fauuut essayer! Et bon, quand tu reverras Yueyin, elle saura bien te convaincre!
Oh my God …. il est dans ma PAL …. super 🙂 Bon, d’accord ma PAL « normale » est à plus de 1000 kms de moi en ce moment mais je vais l’en sortir dès notre retour à la maison 🙂
Joelle: C’est im-pé-ra-tif. Je suis super curieuse d’avoir ton avis!
Tu m’as convaincue ! Je note ! 🙂
Isabelle: C’est génial, en tout cas. Et c’est québécois en plus. J’espère que ça te plaira!
J’ai essayé de lire ce livre, j’ai arrêté à la moitié. Je trouvais que l’histoire n’avait jamais commencé. Toutes l’hitoire des ruches, des harems … Lisbei et Tula ne sont pas assez vivantes.
Annick: Ah oui? C’est vrai qu’il y a une mise en place assez longue. Pour ma part, j’ai tout de suite été emportée dans ce monde…
Je te hais, tu m’as vraiment donner envie de le lire, j’ai même regarder sur le site de la mediatheque s’il y était et oh miracle, je l’emprunte des que j’y vais ^^
Pierre de jade: Fiou, alors ta haine n’aura pas duré longtemps! ;)) J’espère que ça te plaira.
Bon maintenant que j’ai écrit ma chronique, je peux venir lire la tienne 🙂
» Dit comme ça, ça n’a pas l’air super passionnant. » Purée, c’est vrai que ce n’est pas facile 1°) d’en parler, 2°) de faire envie. En tout cas, tu t’en sors mieux que moi 😀
Boudiou, mais quel livre !
Acr0: n’est-ce pas que c’est difficile d’en parler. Et non, je ne trouve pas du tout que je m’en sors mieux que toi! :)) Je suis fan de l’auteur, maintenant!
J’avais noté ce livre dans ma liste d’envies juste après avoir lu ce billet, l’avais acheté en décembre et viens seulement de le lire. Yep, c’est honteux, mais il y a vraiment trop de livres à lire, pour ma défense 😀
J’ai beaucoup aimé au départ (quel monde, quand même ! et la cohérence du tout m’a de suite éblouie, je crois. j’y « étais », là-bas, avec Lisbeï :D), puis j’ai eu un gros « passage à vide ». Cependant, dés que Lisbeï quitte Béthély, bizarrement, l’intérêt est revenu au grand galop. Plus ça allait, plus ça me plaisait. Et cette fin ! J’ai du lire deux fois le dernier chapitre pour être à peu près sûre de ce que j’ai compris… mais lors de ma première lecture, je me suis sentie très bête, façon « euuh… mais encore ? je veux bien, je suis crevée, mais ce que je soupçonne me semble un peu… surréaliste » 😀
Pas un aussi gros coup de coeur que toi, à cause des petits moments d’ennuis, mais une magnifique découverte, qui m’a beaucoup fait réfléchir, et que je n’oublierai pas de sitôt ^^
Morgana: Pour ma part, j’ai vraiment, vraiment aimé. Quel monde, quelle réflexion! Et si tu veux des réponses, tu peux lire « Le silence de la cité » qui se passe avant mais qu’il vaut mieux lire après. Je pense que tu auras des réponses!
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