Le comment du pourquoi
Ce roman a été l’un de mes achats du 12 août. C’est la couverture qui m’a attirée. Les petits dragons sur la couverture précisiément. Et bon, ce titre, quand même, avouez que ça en jette.
De quoi ça parle
Ce roman est une réédition du livre qui avait été publié dans la même maison d’édition en 2010. C’est l’histoire de Napoléon qui, contrairement à son célèbre homonyme, est grand. Trop grand. Depuis qu’il est tout petit (enfin, pas si petit que ça), il se sent inadéquat et son rêve ultime serait d’avoir une chaise à sa grandeur. Un jour, il va tomber sur un nain (j’utilise ses mots… avis à tous, nous ne sommes pas dans le politically correct) irascible, millionnaire et mégalomane qui va embarquer dans un projet fou : transformer la taille de la ville pour qu’elle soit à sa taille. Rien de moins.
Mon avis
Si vous me connaissez, vous savez que j’aime particulièrement les histoires loufoques, juste un peu (voire même beaucoup) impossibles, plus grandes que nature et qui tendent vers le grand n’importe quoi sans toutefois l’atteindre. Voilà exactement ce à quoi nous avons droit dans ce roman. Bien entendu, j’ai beaucoup aimé. Quel bon moment de lecture! Vous savez, le genre de lecture où on lève parfois les yeux du livre en lançant – bien fort, si possible – WHAT?!?! C’était tout à fait ça.
Napoléon n’est pas un personnage « gentil ». Il ne se sent pas à sa place dans ce monde trop petit pour lui, est une éternelle victime, mais il déteste tout le monde et passe sa vie à se plaindre à lui-même. Il va tomber sur – ok, non, il va se faire attaquer par – un nain en smoking dans un bar huppé… parce qu’il l’a confondu avec un enfant. On le comprend un peu d’être enragé. Mais on se rend rapidement compte que lui aussi est perpétuellement en crisse, qu’il est particulièrement ordurier, et qu’il est prêt à tout pour se venger de ce monde qu’il hait particulièrement. Et ça va déraper.
Entendons-nous, c’est pour les adultes. Ce n’est pas politically correct, parfois même carrément ordurier. Ça se traite de pas mal de noms pas mignons du tout, les personnages sont loin d’être de héros et leurs pensées nous font grincer des dents. Et c’est voulu comme ça. Je ne pourrais même pas nommer tout ce qui pourrait être qualifié de « problématique » si ce roman était dirigé à la jeunesse. Mais comme techniquement, les adultes savent penser par eux-mêmes et peuvent comprendre l’ironie derrière tout ça, moi, j’ai sauté à pieds joints dans cette histoire et je me suis laissée porter. Et sérieux, j’ai trouvé ça drôle. Mais vraiment.
Je vais vous laisser découvrir les événements complètement WTF qui vont arriver à ce grand dadais de Napoléon. C’est une métaphore intéressante sur l’individualisme, c’est déjanté, c’est imaginatif et farfelu. Tout ce que j’aime.
Une réussite pour moi!
4 Commentaires
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Comme j’ai aimé La Bête, peut-être que ça pourrait le faire avec ce roman ? Si jamais il croisait ma route…
Auteur
C’est hyper différent dans le ton mais peut-être, en effet!
Qu’est-ce qui t’a attiré dans le dessin des dragons?
Et t’es certaine que techniquement les adultes peuvent comprendre (réflexion de 2020…)
Pas certaine que j’aimerais pour ma part cette histoire, même si je vois que tu as bien aimé toute cette ironique absurdité!
Auteur
J’aime les dragons. Je suis toujorus attirée par les dragons, faut pas chercher à me comprendre. Ceux-ci sont… cutes! J’adore le grand n’importe quoi. Et non, je pense que certaines personnes qui ont davantage de sensibilité que moi ne vont pas comprendre. J’ai été élevée dans une autre époque… Quand je dis que c,est pour adultes, c’est que ce n’est pas call out. La personne doit faire elle-même la réflexion.
[…] – Ceci n’est pas une histoire de dragon – Mathieu […]